Education : instruction publique et gymnastique à Périgueux à la Belle Epoque
La fin de la Belle-Epoque, avec la séparation des Eglises et de l'Etat (1905), voit la stabilisation du paysage éducatif. Les institutions publiques (écoles, collèges de garçons et de filles, lycée) restent en concurrence avec des écoles privées sous statut associatif pour la plupart confessionnelles. Dans ce système éducatif, filles et garçons sont séparés tout au long de leur scolarité. Celle-ci est plus courte que de nos jours.
A Périgueux, beaucoup d'établissements scolaires occupent d'anciennes emprises religieuses : l'école Lakanal remplace l'école des Frères (1882) ; l'école Normale de garçons est installée la Place Faidherbe à la place du couvent des récollets ; L'Ecole normale de Jeunes filles s'installe dans l'ancien collège des jésuites de la Place Hoche (1882) ; Le Lycée national (aujorud'hui Bertran de Born) s'est installé sur l'ancien prieuré des bénédictines et l'abbaye de Sainte Claire.
Moment important dans l'année scolaire, la remise des prix est solennisée avec des invitations officielles et des diplômes.
Les prix ci-dessous évoquent quelques institutions pour jeunes filles de Périgueux.
Les couvertures de cahiers d'élèves mettent en avant les thèmes des valeurs républicaines. Il s'agit d'exalter le patriotisme des élèves dès leur plus jeune âge en représentant par exemple des anecdotes héroïques.
Les documents ci-dessous évoquent les écoles de la rue du Calvaire et de Saint-Front.
Programme exposition dessin fête gymnastique.
Le programme de cette journée du 24 mai 1903 organisée par le Lycée de Périgueux montre des activités très éclectiques et dynamiques.
Les Bluets ou Bleuets est le nom de la société sportive du lycée de garçons (aujourd'hui lycée Bertran de Born) fondée en 1892 par Roger Dantou...Les Bluets ont eu une activité jusqu'en 1950. [Le Grand Livre de Périgueux, Guy Penaud, p. 75]
L'Estudiantina La Cigale qui participe à cette manifestation est une société musicale créée en 1900 [op; cit. p197].
La gymnastique est le complément de tout enseignement théorique. L'objectif affiché est de préparer les Français à la revanche de la guerre de 1870 perdue contre l'Allemagne. Des citoyens en bonne forme physique feront des soldats plus résistants au front.
Les témoignages d'archives sont peu nombreux alors qu'il s'agissait d'une activité incontournable dans la France de la Belle-Epoque.
