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20
5
-
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Printemps
Combat
%EVUE TRIMESTRIELLE LITTERAIRE & ARTISTIQUE.
e-
1 fr. par an.
—
Le Numéro : 15 centimes.
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de
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s-
4e Année.
15 Juin 1905
Pla^eE 1DU P^laT^IS, <3, PÉRIGUEUX
JL.---
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50'
mnnnn mn i-i-i m,
t.•
'
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^ 7
^
"
Numéro 13.
«u
^
�Printemps-Combat
11 prononça ces mots avec une
7TG5 SGTTSG'A.Rl
dévotion affectée, et fei¬
gnit la plus grande surprise lorsque, ayant tiré son sabre,
il trouva son souhait accompli.
Le roi s'amusa fort de l'aventure et pardonna au soldat.
spécial qu'une main secourable doit
d'une pièce d'artillerie.
manœuvrer
à la façon
Le « papier » recommandait aussi une alimentation
particulière et des boissons que l'on devait mélanger d'eau
de seltz.
D. Ciseaux.
Concours Récréatif.
Résultat du dernier
concours :
Ont
au
gagné
MM. A.
(Lozère)
tirage
au
sort un volume à 3 fr. 50 :
Lavergne fils, à Périgueux
Bleynie, à Paris.
;
;
H. Gallon, à Bleymard
El
(Dialecte Périgourdin)
Nouveau Concours.
Trouver
dessin
au
ci-dessous
amusante et d'actualité ;
une
trois prix,
un
CHEB^T
Ne croyant pas nécessaires des explications complémen¬
taires, le pharmacien remet en bloc siphon, petits paquets,
pilules, etc.
Et le ménage d'opérer, dans le plus grand mystère.
Lorsque le siphon vide revint au pharmacien, quelle ne
fut pas sa stupéfaction de voir Finstrument déformé, sali,
comme usé à l'oriíìce, et la bonne femme, interrogée, de
répondre naïvement.
Vaù vous dire, lou bout li fosio maù en
oleidounc l'om limât par lou fa pus pounchut.
—
légende périgourdine
volume à 3 fr. 30.
Le
Jontounet, l'un curet, l'autre suisso,
Dous fiers lopins, mo fé, mas cheys coumo uno jisso,
Un diçade moti, en heure doù vi blon,
Jontou
e
Comploteren de fa
—
Moun
un
miracle eitounon.
uno lompiado,
fils, disset Jontou, oprés
Lo rélijiù s'en val,
dijen chas nous, en pissoreu de couado.
Lous omeis,'las fennas, — qui j'ourio dit jomai ! —
Las fennas que venen communia per troupeu,
S'en vont, en las drolas, dansa lo pastourelo.
Lous omeis tiren pus de grands cops de chapeù,
E quis gueus de droleis, enquero en tetorelo,
S'en vont tous lous dimens, per lous boueis, las teras,
Chercha las barjieras !
Jontounet, Jontounet, lo rélijiù ei morto !
Mas de la releva, tous dous foù fa en sorto ;
Que co sio lou pus leu per un cop surprenen.
Yeiqui ço que foù fa, moun fils, per counsequen :
Tu prendras un pijou, doumo, o lo levado,
E penden lo messo, sons fa semblon oun vas,
reux
entront,
pharmacien ne comprit que trop bien. Le malheu¬
patient avait avalé son clystère par la bouche et son
de seltz par...
Tout le pays est, depuis cette histoire, dans un inénar¬
rable accès d'hilarité et défile chez le pharmacien devant
le siphon désormais devenu une pièce historique.
eau
.
Picoly.
Coumo
Moun lo ras
au
cluchiè
souna uno
branlado,
Pei, quon iou credorai : << Esprit Saint, dovolas !
Tu, per un petit crau, lachoras lou pijou.
—
Concours
Peu d'envois
nous
qu'il sera clos en août et
prochain numéro :
Un
Ie1'
prix,
Z fr. 50 ;
Tous
ne
médaille d'argent ; 2° prix, deux volumes à
3e, 4° et 5° prix, un abonnement d'un an à notre
primées et celles que
publiées dans le journal.
œuvres
nous
mati, Jontou mounto preicha,
—
Las fennas, las
jugerons
O !
drolas,
ne
dins lou
nas,
paoubre Jontounet, coumo un vouleur biscavo,
poù de lacha, bien trop leù lou pijou,
Lou soret tont, que 11 foguet rendre soun íimo !
Ossi, d'un er pitou,
Cregon ovei reibat
Quand lou curet disset per treis cos so prioro
Jontounet per lou crau, credet tout en coulero :
Eh ! moussur, l'aï crebat !
Lou
—
Gabriel d'EGLANTiNE.
'ans une de ces visites que Frédéric II, roi de Prusse,
rendait incognito à ses soldats, il lui arriva un soir
d'en rencontrer un qui paraissait avoir bu plus que
de raison. II 1 aborda d'un air familier, et lui demanda,
par forme
paye, il se
Vous m'avez l'air d'un bon diable, répondit le soldat
lui serrant la main; pourquoi vous le cacherais-je?
par exemple, je viens de régaler une ancienne
connaissance: il serait bien dur, n'est-il pas vrai, que de
Aujourd'hui,
temps en temps on n'eût pas la
que
son
devoir, dégringole
—
Le commissariat de M.
Rajaud.
Le voyageur amené par ['inspecteur se démène, affirme
qu'il est un honnête employé d'octroi, d'une probité sans
tache, démontre qu'il ne possède point d'autre porte-mon¬
naie que celui qui lui appartient légitimement.
Ses dires, vérifiés, sont reconnus exacts en tous points.
Perplexité du commissaire ;
Mystère !
Où est ['accusatrice ?
Troisième Tableau.
—
L'aclion s'enchevêtre
encore.
L'un après l'autre, à quelques minutes d'intervalle, arri¬
vent des gens qui étaient sur l'impériale, sauf toutefois la
grosse dame, et
de leur bourse.
—
qui viennent
plaindre d'avoir été allégés
se
Alors la lumière
se
fait en
l'esprit du
m agis-
la tire, gênée dans ses petites opérations par le
voisinage
del'inspecteurde police; elle s'en est débarrassée en exploi¬
tant son zèle et en l'envoyant arrêter le malheureux em¬
ployé d'octroi.
—
—
Deuxième Tableau.
Epilogue.
copieuses.
en
Le jeune
hom me vient de descendre.
la grosse dame se lève,et, le montrant
des cris : « Au voleur 1 Au voleur I Arrê¬
—
Irat, et il explique aux malheureuses victimes le stratagème
de la grosse dame : c'était tout simplement une voleuse à
de conversation, comment, avec sa modique
trouvait en état de faire des libations aussi
Sur ma parole, camarade, ajouta-t-il, je suis à la
même paye que vous, et cependant je ne puis rien mettre
de côté pour la taverne; de grâce, apprenez-moi comment
vous faites ?
Tout à coup,
du doigt, pousse
tez-le I -
L'omnibus, au trot égal de ses puissants percherons,
s'éloigne et disparaît bientôt dans le lointain I
frais, disom tous : Esprit Saint, dovolas !
parmi nous ; venes nous counsoula !
Le sabre de bois
Premier Tableau.
commissariat.
Car de
GAIETÉS D'AUTREFOIS
milieu de la banquette, une
à sa droite, un jeune homme ; à sa gauche,
inspecteur d'un commissariat du centre.
grosse dame ;
L'inspecleur, n'écoulant
mous
Dovolas
d'un omnibus Square Mon-
vont pus o counfesso,
ons, qu'ont lou la
Ont chacun lour meitresso.
de quinze
Prologue. — L'impériale
tholon-Líi Tombe-Issoire; au
quatre à quatre, bondit sur le jeune homme, qui proteste,
indigné, et se met en devoir de l'emmener au plus proche
—
E lous gas
Les
sons
vai eipia
l'eigleijo.
E lou curet dijlo : Mous frais, tout se deirenjo !
Nés pus de rélijiù, vous sourio uno leiçou
Bonn! dijio Jontounet tenion bien lou pijou !
une
—
moussur Jontou,
après 'no lechado,
dire mou, se quitteren d'omblado.
Tondis que Jontounet, per un crau,
Lou momen de lacha lou pijou dins
illustré.
Nota.
dous,
Lou lendoumo
le résultat paraîtra dans notre
pas
intéressantes seront
ai coumpreit, merci,
disons
ce concours ;
humoristique, de préférence périgourdin,
25 à 30 lignes.
conte
dépassant
que
vous
tableaux, prologue et épilogue :
un
Li disset Jontounet. E
Littéraire.
ont été faits pour
Merci,
»
C'est une véritable tragi-comédie qui s'est passée à Paris
l'été dernier. L'histoire peut se partager en plusieurs
Luc.
Une brave femme chargée de faire exécuter l'ordonnance du médecin pour son « homme » malade, se rend
chez le pharmacien et lui remet le papier.
médications, figurait sur l'ordonnance une
potions qu'on absorbe à l'aide d'un instrument
Entre autres
de
ces
satisfaction de trinquer
la paye d'un
forcé d'avoir
ami? Or, en pareille circonstance,
ne nous mènerait pas loin. J'ai donc été
un
avec
jour
recours au
—
—
vieil expédient.
l
Quel est-il ?
Bon, je mets en gage ceux de mes effets dont je puis
passer quelques jours ; ensuite, un peu d'abstinence
ramène de quoi les ravoir; ce matin j'ai fait ressource avec
la lame de mon sabre: on ne nous assemblera pas avant
MOUILLÉ
me
semaine, ainsi je n'en aurai pas besoin.
une
Frédéric eut soin de bien remarquer son
il le remercia et lui souhaita le bonsoir. Le
homme
puis
lendemain, les
;
Maintenant, dit-il à celui qu'il voulait surprendre,
la tête à ce misérable.
II veut s'excuser, il supplie le roi de ne pas le condamner
à gémir toute sa vie d'avoir fait mourir un honnête homme,
avec qui il sert
depuis quinze ans. Le roi demeure
—
tirez votre sabre et coupez
inflexible.
Eh
bien !
gentils
troltins
Lisette et la douce M mai,
troupes reçurent à l'improviste un ordre de s'assembler.
Le roi les passa en revue, et venant à reconnaître son
camarade de la veille, il le lit sortir des rangs avec le sol¬
dat qui était à sa droite.
—
Deux
sire, dit enfin le soldat, puisque rien ne
peut vous toucher, je prie Dieu de faire un miracle en ma
faveur et de changer mou sabre en un morceau de bois.
toire de
rigoler
beau Monocle et
dans
un
un
au
brin
périgourdins, la folle
avaient donné — his¬
un rendez-vous au
—
vieux
marcheur
Kelpoir,
sentier retiré de la roule de Paris.
Nos deux
attendaient, trois heures
Forme, leurs dulcinées qui, déci¬
dément, se faisaient par trop désirer, quand une
pluie torrentielle se mît à tomber.
Et ce n'est qu'à la nuit noire que trempés,
crottés comme des barbets, ils purent reprendre
le chemin de la ville, jurant, mais un peu lard,
qu'on ne les y reprendrait plus.
Ce qu'on a ri dans les ateliers de Périgueux I
durant...
amoureux
sous
�5
Printemps-Combat
La?* PHOTO 7£MUST*NTE
La
photographie est
un passe temps des plus agréables; elle ne se
de fixer, à l'improviste, d'un íeul coup d'obturateur, un
paysage ravissant, une scène aperçue au cours d'une promenade,' un
contente pas
groupe
d'amis, de parents, elle devient de l'art lorsque l'opérateur
su, dans l'ètude de
sujet, agir
son
en
a
artiste.
Une société s'est fondée à
teur
aux
choses d'art
Mais à côté de
;
Périgueux dans le but d'intéresser l'amaespérons qu'elle réussira.
l'Art, il
y a le commerce,
L'amateur photo a mille façons de
il
se
y a
l'amusement.
distraire, de distraire
ses
amis.
Voyez le cliché ci-dessous
: Durand perd et Durand
gagne que nous
obligeamment prêté notre confrère Le Gélatino ; est-ce assez ori¬
ginal ?
a
C'est le même
personnage
rentes.
On trouve dans le
amusante ;
des appareils pour effectuer Ce genre
appareils qui n'ont qu'un défaut.... celui de revenir
c
_
commerce
assez
de photographie
cher.
Je vais vous
_
autres
en indiquer un que j'ai trouvé et qui
l'avantage de... ne pas couler un centime.
Prenez
votre
un
petit couvercle de boîte
objectif
;
extérieurement
qui est posé dans deux attitudes diffé¬
Comment? direz-vous.
en carton
les
a sur
(a) pouvant aller à
coupez le fond en deux et relevez le bord
c
v
pour un dégradateur. Ajustez à votre
appareil et mettez au point. Yous verrez sur votre glace dépolie b
que la partie f sera dans l'ombre avec une légère pénombre sur la
ligne g h. Placez votre sujet du côté e et posez,
==
La partie f ne sera pas impressionnée. Fermez votre
'"s.
comme
châssis et tournez le couvercle de l'autre
E
F
la partie
sera
—
qui
sera
le môme
n
éclairée
temps
ce
dans l'ombre et la partie f
mettez votre sujet du côté F, posez
qui
e
côté ;
;
que
sera
la première fois et... développez.
On
peut varier les sujets à l'infini : une personne
photographie elle-même, une autre qui se sert à manger, un fumeur qui se donne
du feu, elc, etc. Personnellement j'ai fait de très intéressantes
photographies avec ce
procédé.
L. C.
qui
se
NOTRE
Un
jour,
un
ALBUM
D à Jim à fm màmimeuM.
juif était malheueusement tombé dans
un
Lorsqu'il débrouilla le chaos,
Dieu, me disait une coquette,
Après avoir peuplé l'air, la terre et les eaux,
Fit l'homme, créature un
peu moins imparfaite.
Puis, pour montrer au genre humain
«
un Picard compatissant qui se penche sur le puits.
Donne-moi ta main, dit-il, je m'en vais te tirer de là.
A ce mot de donner, l'autre refuse de comprendre et ne
bouge pas, au risque de périr sur place.
Passe
—
le
Alors, dit le Picard,
— qui n'était pas une bête —
phrase, prends ma main.
Le juif s'en saisit avec empressement et le brave Picard
retira alors du puits. Un juif prend, mais ne donne
—
modifiant
Quelle était sa toute puissance,
façonna, d'une amoureuse main,
Un être gracieux, doux, beau, suave ;
enfin,
Formé de la plus pure essence.
« Modèle de
perfection,
» Tu
régneras, dit-il, sur la création ! »
sa
II
jamais.
Imbroglio :
Je me suis marié à une veuve qui avait de son premier
mari une grande belle-fille, Silvjetta, dont mon père
tomba amoureux et qu'il épousa. Ainsi, mon père devint
mon
gendre, tandis que ma belle-fille devenait
ma
puisqu'elle avait épousé mon père.
—
Un autre motif
Lui fit réserver
ce
LA SCIENCE
(réparlis-je)
prodige,
La salade
Ce travail divin
Son
œuvre
Et la femme devait
après, ma femme eut un fils, qui fut le beau-frère
mon père, et en même temps mon oncle, puisqu'il
C'est
fut ainsi
ne
venir
complète ;
qu'en dernier
tion
Yous croyez que
c'est tout? Attendez: La femme de
père, elle aussi, devint mère d'un gros garçon, qui
fut à la fois mon frère et mon petit-fils, puisqu'il était le
fils de ma fille. Bref 1 ma femme se trouvait être ma grand'
mère, car elle était la mère de ma mère.
Moi, j'étais le mari de ma femme et son petit fils aussi.
Et comme le mari de la grand'mère d'une personne est
forcément le grand père de cette personne, je devins mon
tous.
A l'école du Toulon
—
—
*
:
dire d'où vient la laine?
De dessus le dos des moutons, m'sieu.
Très bien I Et que f. it-on de la laine?
Pouvez-vous
Sais pas,
me
m'sieu I
fL'instituteur touchant le pantalon de l'enfantj:
Et ça, avec
—
mes
conseils.
L'huile, plus légère que le vinaigre, est montée à la
partie supérieuie; débouchez doucement la bouteille et
l'huile coulera seule. Celte opération faite et tous
servis,
bouchez à nouveau votre bouteille et retournez-la
d es us dessous.
sens
Par la même
N
—
Youlez-vous contenter chacun, suivez bien
grand-père 1
*
—
champêtre.
prévision d'une cueillette de salade, vou^ avez
emporté l'assaisocnement nécessaire, mais pour ne pas
vous charger
inutilement, vous avez fait le mélange de
vinaigre et d'huile à votre goût, et ce n'est pas celui de
comme
mon
propre
campagne.
En
:
l'architecte, habile en son métier,
Qui, sur le bâtiment qu'il vient d'édifier,
Place en dernier
la girouette.
était le fière de ma belle-mère.
en
PRATIQUE
Profitant de la bonne saison, vous allez faire une colla¬
Pour la fin.
mère,
Peu
de
présent, c'est plus que parfait ; nous allons pouvoir
procéder au mariage définitif; sans le marié, il eût été
imparfait ou seulement conditionnel; je n'ai donc plus
maintenant qu'à prendre le ton impératif pour
accomplir
la célébration du mariage.
Quand la cérémonie fut terminée, il fit un petit discours
dans lequel il parla un peu des
temps passés, puis il le
termina en souhaitant aux nouveaux époux un bonheur
parfait pour les temps à venir et beaucoup de plaisir pour
le temps présent.
La Girouette.
puits.
en
futur
quoi est-ce fait ?
Avec les vieilles culottes de papa,
cause de pesanteur, le
vinaigre sera main¬
près du goulot : faites à chacun la sauce qu'il désire,
c'est le vinaigre qui coulera.
tenant
Dans la commune de S..., Tadjoint au maire était un
ancien instituteur, vivant
tranquille de sa modeste retraite.
Un jour, le maire étant
absent, ce fut à lui qu'incomba la
tâche de célébrer un mariage. Exact comme uq mouve¬
ment
d'horlogerie, il
est à la mairie à l'heure indiquée.
il se met en
le mari n'est
La noce arrive avec un
peu de retard ;
devoir de s'acquitter de ses fonctions, mais
pas encore arrivé.
Inquiet, il regarde du côté de la porte;
enfin, il l'aperçoit:
Faites place, dit-il aux personnes qui encombrent la
porte. Bien, voilà le futur passé. Puisque nous avons le
—
r
N'achetez
essayer
face la
jamais de Lunettes et Pince-Nez sans vous faire
chez M. PEYROT fils, opticien-spécialiste, en
statue Daumesnil, à Périgueux.
la
vue
�CROQUIS
ï>éfelGOU'fòDinS
M. de
F..., président du V. C. P. A. C. D.,
un
d'après
croquis de Mich, cliché de l'Auto.
M. de
M..., le parrain
des Syndicats agricoles.
,
M. M... le terrible
régisseur
général de la S. T. P.
M. P...
un
fervent de l'automobile.
DEVISE :
P'occ et aratro.
Nos gentes
périgou rdines ' ;
On fonde un
Comité d'initiative pour faire admirer aux étrangers les
beautés de nos sites périgourdins.
Pourquoi pas simplement les périgourdines ?
—
—
S
Entre
—•
—
nos
matcbeursdu C. A. P.
:
Une année de victoires, mon cher !
Oui,
une
véritable année
bicepstile!
'
�Ur) projet de Cavalcade
qui aOait été erjOoyé au Corpité des Fêtes
et qu'on a
rpalt)eureuserr)er)t repoussé à upe touehapte upapiipité
GRÔNDÉ5 FÊTÉS
PtiiìU(\ÚG) Bf (rH/tfuiTES
dr7
SDEhLEp5
ycíÉTé)
NdN[JitEÍ/X CM/IS
G-MA/des
ATTACTIÛM)
0 HA
Esc...
La
ES
AettstEA/3
eT\-
On aurait
la force
artnà
vu
d'abord
des cavaliers.
.
à cheval
des fantassins...
à pied
nos
braves
à la
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Jíi^
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(fíAÌEl{AlM)
TeTÉ
OE
Hlofs
Re RRe 5 Etu Wïaaí
RETrai"IÉ3
,
TheaT^IE
Esc...
l'Amicale des décrotteurs
57c...
de la
nos
pharmaciens
nos
égouttiers
les
les
nos
le
commerce
périgourdin protégé par la Ville
bons
pompiers...
place Bugeaud
en guerre
les odorants
la presse...
nos
gentes midi ou minuinettes
à.,
nos P°^ac^-S
chorales amies
fanfares puis le ministre.... de Marsaneix
lycéennes
futur lycée
enfin l'ascension du Basset avec drame aérien :■ une bellemère serait précipitée de yoo mètres dans les bras de
son gendre.
pêcheurs
ligne
�4
Printemps-Combat
CHIEN
LE
TRAIT
D'UNION
Jj^es ^ous petits X5^euJi*
-3*3©-
Ah ! les bons
y a
qjs
quelques années,
dame de Provence
une
petits vieux !
Je connais deux groupes
de ces excellents vieux, à la
figure réjouie, à la démarche un peu branlante, trottinant
toujours comme de bons petits rentiers qui ont quatre sous
élait forcée de se débarrasser d'un chien qu'elle
.^aimait beaucoup. Elle lui Irouva un maître, à
France, en la personne d'un
l'autre extrémité de la
de rente et s'en contentent.
fermier normand.
Mais le
nouveau
mattre
du chien refusa de le
encore quel'animal témoignât à son ancienne
maîtresse la plus vive joie de la revoir. Gomme la
rendre,
dame insistait, voici ce quifut convenu : le nouveau
maître du chien reconduirait l'ancienne maîtresse
jusqu'au sommet de la colline voisine; là, ils se
quitteraient, lui reprenant le chemin de son domi¬
cile, elle continuant sa route; le chien appartien¬
drait à celui des deux maîtres qu'il suivrait.
Or, lorsque les voyageurs se séparèrent, le chien
accompagna successivement le monsieur et la dame,
allant
sans cesse
de l'un à l'autre.
Allez
sur
du vert
sur
le fond deTourny, dès que le
printemps a mis
les branches des grands arbres et
que le soleil
d'avril illumine au loin la plaine.
Récemment, les circonstances lui ayant permis de
reprendre son chien, elle alla en Normandie pour le
rechercher, offrant de payer toutes les dépenses
qu'il avait causées.
Ah ! les bons
qu'ils se réunissent, s'abordent avec un sourire,
inquiets si l'un d'eux manque à l'appel de chaque jour.
II est un banc, sur lequel ils s'assoient de
préférence, où
ils font tranquillement causette. De
quoi parlent-ils? —
De la pluie, du soleil, et surtout des belles choses d'antan.
Mais la causette languit parfois, et, pour tuer les
longues
heures de la journée, mes bons vieux jouent.
Mes bons
Stic.
vieux
jouent, jouent aux marelles, sur leur
Tourny. Et ceux qui ne jouent pas regardent, inté¬
ressés, riant comme des enfants aux palpitantes péripéties
du jeu.
banc de
Et l'un et
l'autre, assez embarrassés, ne savaient
trop comment se tirer de la difficulté. Enfin, ils n'i¬
maginèrent rien mieux, ne trouvant pas d'autre solu¬
tion, que de se marier.
Que vouliez-vous qu'ils fissent? A moins de cou¬
per en deux l'intéressant caniche et d'en faire
empailler chacun une moitié.
11s habitent maintenant un petit chalet sur les
bords de l'Isle et vivent en bons bourgeois, la femme
s'occupant de fleurs, le mari d'agriculture... ils sont
heureux, grâce à leur chien !
petits vieux!
C'est là
Ah ! les bons
petits vieux I
*
★
★
Le deuxième groupe se
tient au jardin public. Oh ! ce
ceux-là I d'anciens gendarmes, por¬
moustache en brosse et l'impériale.
Les lycéens appellent ce groupe, le Sénat.
sont des gens graves,
tant presque tous la
C'est
Sénat
effet ;
chaque jour on y discute et com¬
politique intérieure et extérieure; et ou y met
l'animation, cir ils ne s entendent pas toujours, les bons
un
en
mente la
de
vieux.
Ils ont
Président
un
qui,
un
lecture à haute voix. Comme
*
PRINTEMPS
Aux
«
jours d'azur, quand revient ^hirondelle,
Le
long des prés, des frais jardins,
Comme il fait bon, buveurs d'aube nouvelle,
S'éparpiller
vieux chemins,
aux
*
Pourtant on ne pouvait laisser les choses en cet état.
M"e Aglaé, un beau matin, se leva, enfin décidée; elle
irait au chef-lieu, elle verrait elle-même M. le Préfet et lui
parlerait de
réclamation.
Elle monta dans la diligence, entre un soldat qui puait
des pieds et un ivrogne dont la bouche ne flairait pas le
divin Congo; deux heures après, mi-asphyxiée, elle arri¬
sa
vait à la ville.
Les mains s'en vont
fourrageant les violettes,
Les lilas bleus tremblant
au
vent,
Les mai
neigeux, aux blanches colleretttes,
Sous le ciel bleu se balançant.
Fleurs,
Seul le
au
nos
cœur
vit par
Et
veut
se
Ee
préfet
un
de
ces
discussion violente...
en
Un jour, passant au jardin public, je
n'aperçus pas leur
intéressantgroupe. Je m'informai et j'appris qu'un des leurs
ayant sucombé après une courte maladie, tous, le cœur gros,
ils étaient allés accompagner, jusqu'au cimetière, la dé¬
pouille mortelle de leur cher camarade, de leur frère.
Ah ! les bons
petits vieux !
h-
L. Chaumont.
ne s'y trouvant pas, elle demanda à parler à
messieurs » ; on l'introduisit dans un bureau.
éQPCÇìs
ou
mains, pâles mourir !
de là les années,
lointain
dégénérer
Mais, à la porte, soit effet de l'émotion, de la chaleur,
peut-être aussi de quelque légume indigeste pris au
repas, un bruit sourd, pas du tout timide je vous assure,
retour, pourquoi sitôt fanées
Entre
«
se
souvenir.
fit entendre.
—
Quelle pétulance !... s'écria le chef de bureau
sourire
F. Ladevi-Rociie.
journal à la main, fait la
l'écoute I Avec quelle reli¬
gieuse attention tous les regards sont tournés vers lui!
Mais, lorsque locateur s'est tu, les commentaires marchent
leur train ; la conversation s'échauffe,
s'échauffe, jusqu'à
s
s
on
PETITE ANECDOTE
avec un
narquois.
Je vous demande pardon, mais je ne savais pas que
Monsieur me fit l'honneur de me tutoyer
répondit, en
baissant pudiquement les yeux, la belle institutrice dont le
—
visage devint plus
rouge que
les pivoines de
son
L'anecdote suivante remonte à François
jardin.
Ior, c'est assez
qu'elle n'est pas jeune. En revanche, elle est peu
dire
Saint-Pol.
connue.
&
La
FIT
q
=>ír
cour
était réunie
au
château de
janvier 1521.
o
Romorantin, le 6
La fève avait élu le comte de Saint-Pol.
LUS ROUSSIGNOLS
gentille M110 Aglaé Fédufruit est institutrice dans
une
coquette et délicieuse commune de notre
département; elle s'y plaît beaucoup.
L'école, il est vrai, est passablement délabrée, mais la
vue y est si belle !...
Derrière, par delà le grand jardin où poussent à profu¬
sion œillets, pivoines, roses et dahlias, le regard s'étend
sur la petite rivière dont les eaux, délicieusement
bleues,
reflètent les grands panaches verts des peupliers de la
rive, et là-bas, dans le lointain azuré, sur les coteaux
ensoleillés où flamboie l'or fauve des blés qu'on mois¬
sonne.
(Dialecte sarladais)
o
une
un
vieille poutre.
point, c'est
une
figure,
car ce
Une poutre vermoulue était tombée, la
de la classe, entraînant avec elle une partie
point était
nuit, au milieu
du plafond.
L'instiiulrice avait adressé un rapport à Fadminislration
compétente, rapport qui, naturellement, n'avait été suivi
d'aucune
réponse.
mauvais tour du hasard.
rappelle ses courtisans et va assiéger la maison de
Saint-Pol, qui achevait la nuit en gobelottant avec Jacques
de Monlgommery, de Lorges et autres
compagnons d'ar¬
mes.
Douy brabés roussignols, un mâlé, une fumélo ;
Obion d'un pey très tzours, suspendu leur cousou.
Sut' pé dé roumoni, li tornou dé pu bélo
Et l'écho, nous o dit louy réfren tous pu dou.
Nus cantoun lou
Lo sabo
Toutefois, depuis quinze jours, un point noir était venu
ternir le ciel riant de sa paisible existence, passée au
milieu de gamines morveuses.
un
11
printen, lus boy plé dé berduro
ben
;
qué longui, l'amour,
que
Ce
jour-là, il neigeait.
La
température était
L'assaut
A
Soludoun bien tzouyou, lo futzo del grand
Que rétenio sora tzu lo rudo frescuro,
o
Quand je dis
FrançoisIer trouvaquel'élimination de la majesté légitime
était
commence ;
on ne
on
peut plus inclémente.
se
lance des boules de neige.
projectiles à peu près inoffensifs succèdent
macarons, des pommes cuites.
ces
des
des
œufs,
Puis, tout à coup, les assiégés, à bout de munitions et
persévérance de leurs adversaires, mettent la
rend counten.
las de la
cheminée à contribution.
Canto
roussignolet, pinça sus to bronquéto.
Dig' o tout l'Uniber, qué sés lou pus hurou ;
Qué per tu lo Noluro, sans bésoun dé counquéto,
Un tison brûle
lui
creuse au
Et
T'o fa
ploça toun niou, o l'oumbro d'un bouyssou
Qué lo bito séguro, sans pensa fa d'empléto.
Té monquoro Izomay nimay o tus pityou.
;
Léon Giìenaille,
en
partie la chevelure de François !<* et
profonde cicatrice.
menton une
singulier enchaînement des choses !
c'est par
accident, qui força le monarque à modifier
l'économie de sa coiffure, que la mode s'introduisit en
France de porter les cheveux courts et la barbe
longue.
—
—
suite de cet
Cette mode
a
duré
plus d'un siécle.
�7
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p
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
[Saisons]. Combat. Revue trimestrielle Littéraire & artistique
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Combat
Printemps-Combat
Eté-Combat
Automne-Combat
Hiver-Combat
Noël-Combat
Combat-saisons
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série
Subject
The topic of the resource
Trimestriel
Description
An account of the resource
1re année, n°1 (15 avr. 1902)-8e année (sept. 1909) [?]
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24 000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Chaumont, Léopold
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1902
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
19..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
44 cm
Language
A language of the resource
fre
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-794
Medium
The material or physical carrier of the resource.
papier
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Licence Ouverte 2.0
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
ark:/30098/hh0g
publication en série imprimée
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
FRB243226101_P2-794_1905_013
ark:/30098/4961
Type
The nature or genre of the resource
text
Title
A name given to the resource
Printemps-Combats
Subject
The topic of the resource
Trimestriel
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 13, 15 juin 1905
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1904-11-01
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
19..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
8 p.
Language
A language of the resource
fre
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Cassard
Rights
Information about rights held in and over the resource
Licence Ouverte 2.0
Source
A related resource from which the described resource is derived
Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-794
-
https://petrocoria-num.perigueux.fr/files/original/e3b3e5fff16f7e4b95e2188aaf1200d7.pdf
cd4adb73caf720b30e6b29991a0580f2
PDF Text
Text
Automne-Combat
1 fr. par an
fr-
e-
fr-
«-
-s
-9
-9
-s
Le Numéro
15 centimes
-9-9-9-9
"REVUE TRIMESTRIELLE LITTERAIRE & ^ARTISTIQUE.
«-
PlaTSCE 1DU PTSlaTSlS, S. PÉRIGUEUX
fl. FOUGEYffOIiIisiS, MIhE DE PÉfllGlJEUX
S
e-
e-
fr-
c-
3° Année.
1er Novembre 1904
s-
e-
fr-
e-
-9 -9
Numéro 11.
�Automne-Combat
2
NOTES
PETITES
Par suite de circonstances
notre Illustré
paraît
en
indépendantes de notre volonté,
relard;
prions
nous
nos
lecteurs de
nous excuser.
Mais quoi !... Loin d'accueillir cette preuve d'amour avec
gratitude, la rose se trouble et pâlit.
On va vous venger, chère belle, remettez-vous lui dit vive¬
genre d'investigations. Cependant si vous l'exigez...
Voilà... j'ai quatre-vingt trois chambres garnies à vous
offrir.
Hâtez-vous donc de quitter le vert cottage où vous vivez
en ermite depuis cinq grands mois, accourez faire votre
choix et, ce choix fait, daignez, Madame, me permettre
d'aller déposer chaque soir à vos pieds, vos adorables petits
de la fureur.
Et, parlant ainsi, imitant le corbeau de la fable, l'oiseau,
bec, laisse tomber sa proie qui se précipite aussitôt
vers la fleur
agonisante.
—
L'abondance des matières
oblige à remettre au
prochain numéro de nombreux dessins, contes et poésies.
ATos abonnés sont priés de nous envoyer sans retard le
montant de leur abonnement, s'ils veulent que le service du
journal leur soit continué.
Dans notre prochain numéro, nous organiserons plu¬
sieurs concours ; l'un d'eux sera particulièrement agréable à
nos
femme — très convenablement éclairées. Détail piquant :
la plupart d'entre elles sont pourvues de vases de nuit
ornés d'un œil au fond. Tous ces vases sont en porcelaine.
J'aurais bien voulu m'enquérir du caractère et de l'humeur des personnes auxquelles
appartiennent lesdites
chambres
il est toujours bon de savoir à qui l'on a
affaire —mais le temps m'a manqué pour me livrer à ce
nous
annonciers.
pieds,
plus tendres hommages.
mes
copie conforme
Peur
F.
pâlit de plus
courbe,
se
ne se
en
remet
plus et
comme
si elle allait
Ce misérable Faura
—
point. Au contraire, son teint
tige flexible, elle se courbe,
sur sa
mourir.
tuée, s'écrie le vieux merle au paro¬
xysme
ouvrant le
Alors... ô spectacle inoubliable, on vit la rose tressaillir
de bonheur et tous ses pétales à la fois tombèrent faisant
au condamné à mort un linceul embaumé.
Cette fois on avait la clé du mystère.
Cette rose incomparable, si veloutée, si odorante ; cette
dédaigneuse qui avait repoussé tant de flatteurs hom¬
qui n'avait pu aimer le roi des papillons, cette fleur
idéale, cette fleur adorée aimait... ô surprise ! ô honte ! ô mys¬
tère ! aimait un être obscur, un affreux limaçon.
mages,
:
SAINT-SAUVEUR.
de
papillon.
un
Mais la fleur
rose
F. D'HURTELLE.
PORTRAIT-ACTUALITÉ
ment
Jean
lies Amours d'une
hose
Dans ces jours endeuillis par la brume d'automne,
Je parcours à pas lents et, les larmes aux yeux,
Les endroits chéris où, t'en souvient-il, mignonne,
Par les beaux soirs d'été, nous marchions tous les deux.
Nous nous laissions bercer par le bruit monotone
D'un ruisseau gazouillant près d'un sentier ombreux;
venait de naître.
II fallait voir comme elle était entourée, courtisée, admirée
des êtres charmants qui butinent les fleurs !
II fallait entendre les hymnes ravissants qu'improvisaient en
son honneur les bardes emplumés !
De la voir si jolie, ce petit monde ailé en perdait la tête.
Qui le croira '? Les vieux arbres eux-mêmes
compatriote le v POZZI, qui
récemment Commandeur de la
a
été fait
Légion d'Honneur.
troublaient
en
mot,
un
une
rose
Vole
Mes yeux
vers
moi.
s'en vont la suivant dans l'espace,
Puis tout s'efface,
La nuit, beffroi.
Aux verts
que,
Lèvres mi-closes
Sous l'aube en pleurs.
Changeant toujours, parmi les blondes treilles,
Vont les abeilles
De fleurs en fleurs.
>
j'ai répondu
Vole
Au monde il
: vers qui
aile
m'appelle
mon
Malgré le vent.
n'est qu'une richesse,
C'est la caresse
D'un cœur aimant.
F.
dans le jardin,
on
appelait le roi des papillons.
Et c'étaient ses dédains qui avaient tué l'insecte royal
Ses amoureux infortunés se disaient avec mélancolie
faut-il donc faire pour lui
trouve pas assez beaux.
Et
plaire ? Sans doute, elle
ne
pourtant, quels soins de son petit être chacun
!
:
Que
nous
prenait
pour la charmer.
Les oiseaux passaient
des heures entières à lisser leurs
plumes, et les papillons, après avoir fait leur toilette, se
regardaient vingt fois au ruisseau avant de se présenter
Le Cavalier.
Et moi
Et quel hochement moqueur de sa corolle lorsqu'elle voyait
les arbres dépérir d'amour !
Elle n'avait donc pas de cœur, la petite rose ? Oh ! non, pas
du tout. Elle avait vu mourir, sans verser une larme, celui
jardins, je sais qu'il est des roses
devant elle.
Mais tout cela
ne leur servait de rien ; ils
ne recueillaient
pas la moindre faveur.
Un matin, ô surprise !... un des pétales de la rose a disparu.
On chuchote, on s'étonne, on se demande quel heureux a
obtenu ou, plutôt, volé la tendre feuillette.
LADEVI-ROCHE.
a
Seule, la fleur ne montre aucun émoi de
faite.
Cette attitude provoque des soupçons...
la perte qu'elle
qu'on
peut approcher ni effleurer sans encourir sa colère, une
rose qui n'aime personne demeure
pourtant indifférente au
Quoi !... Une
rose
si parcimonieuse de ses faveurs,
ne
33^
(^ambres à J^ouer
larcin
qui lui a été fait ?
doute, elle aime en secret...
Mais, quel est donc l'heureux ?
Un papillon bleu, dont toutes les fleurs raffolent, est
fortement soupçonné.
Mais rien sur son visage ne trahit l'émoi du bonheur ; il
est triste, au contraire, comme un amant malheureux.
Le rossignol qui chante le mieux est, à son tour, accusé.
A grands ramages et grands coups de bec, les oiseaux ses
Elus de
Lettre à ìllme Louise D...
Madame,
occupé de vous pendant quatre
pendant quatre jours j'ai battu la ville dans tous
coins et recoins pour découvrir la. chambre garnie de
rêves, et, ainsi que cela devait arriver, à force de
Je
jours
ses
vos
me
suis activement
:
le droit de
m'écrier triomphalement comme Archiméde : eurêka I
Oui, j'ai trouvé. J'ai trouvé non pas une chambre, ni
deux chambres,mais trois cent trente-sept chambres à louer,
sans compter un torticolis. — 337 I — pas une de plus,
pas une de moins.
J'en ai dressé la liste sur une gigantesque feuille de
papier, et, en habile statisticien que je suis, je les ai
divisées en trois catégories. La première comprend quatrevingt-trois chambres, la deuxième cent neuf, et la troi¬
sième cent quarante-cinq.
Les chambres de la première catégorie, les seules qui
vous conviennent, qui soient dignes de vous, sont toutes
meublées convenablement, quelques-unes même luxueu¬
sement : tapis, glaces, cabinets de toilette et. autres,
armoires à glace, etc. Rien n'y manque. Leur loyer varie
de 23 á 45 francs. Cinq d'entre elles vous seraient aban¬
données à vingt francs. Mais, outre qu'elles sont situées
dans des quartiers fort peu aristocratiques, elles n'ont pas
de tapis et ne possèdent pas d'armoires à glace. De plus
elles passent pour être de véritables nids à punaises et sont
décorées de tableaux représentant des sujets ultra grave¬
leux. Ce qui m'a engagé à les classer dans la première
catégorie c'est qu'elles sont voisines de messieurs vêtus
d'habillements d'une coupe spéciale et où domine le rouge.
Pour compléter ces utiles et précieux renseignements,
j'ajoute que dix-sept de ces chambres sont au rez-dechaussée, cinquante-six au premier étage et dix au second.
Toutes sont spacieuses et — point essentiel pour une jolie
chercher, j'ai fini par trouver. Aussi ai-je
rivaux font aussitôt éclater leur colère.
En dépit de ses protestations, le pauvre petit rossignol est,
en un clin d'oeil, déplumé comme si on le voulait mettre à la
broche.
Mais la rose voit cette scène sans se troubler ; on en conclut
que
L'Ermite
«
«
»
» ■.-» ■■ x
x ■» -
n
du
i,
Mairet.
.
*
o-
très dédaigneuse, et ses
compagnes délaissées éprouvaient un plaisir secret à la voir
reculer vivement lorsqu'un insecte trop hardi s'avisait de
baiser sa corolle.
Et cet air indifférent qu'elle prenait lorsque les oiseaux se
desséchaient le gosier â lui dire : jè t'aimo, je t'aime, je
t'aime !...
La Dame.
O souvenirs d'antan, vous êtes comme un rêve,
Comme une vision aussi douce que brève
Qui fuit à mes regards et qui ne revient pas !!!
ami.
se
dira pourquoi, blanche nuée,
Votre pensée
pourquoi faut-il qu'ici-bas tout finisse !!
Pourquoi faut-il, hélas ! que l'amour se flétrisse
Comme la tendre fleur que fauchent les frimas !
pour
C'était,
me
Hélas !
jardin, ils se penchaient par dessus le
la voir tout à leur aise et leurs branches s'agitaient
de plaisir tandis qu'ils s'absorbaient dans cette contemplation.
Et les nuages donc ? Oui, les nuages étaient, eux aussi,
amoureux
de la fleurette ; la preuve qu'en passant au dessus
du jardin, ils ralentissaient leur marche, exprès pour la
regarder.
Mais ce qu'il y avait de plus singulier c'est que cette petite
fleur tant aimée... n'aimait personne, oh ! mais personne !
Pas un papillon, pas un oiseau ne se pouvait vanter d'être
son
Qui
Et, cueillant tour à tour la rose et l'anémone,
Nous aimions à rêver, et nous étions heureux
la regardant.
Plantés en dehors du
mur
Notre éminent
se
DAYES.
HieeoRDO
Elle s'épanouit un matin avec une grâce incomparable.
L'élégance de sa forme, la fraîcheur de ses pétales, l'éclat de
son teint en faisaient une rose
vraiment merveilleuse, à tel
point que, parmi los fleurs du jardin, celles qu'on avait jus¬
qu'alors réputées les plus belles dépérissaient de jalousie.
Le fait est qu'on les dédaignait toutes pour la rose qui
en
de
l'oiseau martyr n'est
pas
l'aimé.
Qu'est-ce donc? Quelque inconnu, d'une beauté idéale,
visiter la
rose en
doit
secret.
une courte délibération, on convient de faire le
toute la nuit.
Et voici que le lendemain, encore un pétale a disparu
C'est trop fort !...
Les guetteurs n'ont rien vu ou se sont endormis.
La nuit suivante personne ne ferme l'ceil.
Après
guet
cou penché hors de sa retraite, se tient
observation.
Mais la rose demeure solitaire.
Pourtant dès que le jour paraît, on constate avec stupé¬
faction que, encore, un pétale a disparu.
Chaque oiseau, le
en
Quel est donc
ce mystère ?
jeune fleur ne s'effeuille pas ainsi d'elle-même. Et
pourtant ses pétales ne se détachent pas par magie.
Comme on s'épuisait en conjectures sur cet événement,
tout à coup, un vieux merle rusé qui rôdait autour de la rose
crie à plein gosier : « J'ai trouvé le voleur ! J'ai trouvé le
Une
voleur !...
A cette
sements
jeune homme. Elle l'aima. Des rendez-vous furent fixés.
On lui promettait le bonheur dans un mariage prochain.
Naïve et ignorante de toutes les bassesses, elle crut... et
céda.
Et c'est ainsi que nous la retrouvons, demi-mondaine,
menant grande vie. adorée de tous les vieux qui la vou¬
laient pour maîtresse.
L'avocat Robert de Cliarmeuille, fort renommé pour
jeune talent, fut louché des charmes de Rosette et en
devint amoureux. II essaya de lutter contre sa passion,
lit de nombreux voyages qui ne lui servirent qu'à dépenser
beaucoup d'argent. II ne put oublier.
Rosette avait bien remarqué qu'elle n'était pas in¬
différente au jeune avocat. Elle avait lu dans ses yeux son
amour, si ses lèvres n'avaient point encore parlé. Elle
en devint très triste, car elle comprenait que c'était un
amour véritable et que déchue elle ne pouvait aimer ni
être aimée par ce garçon doux, loyal, honnête.
son
Cependant les jours s'écoulaient. Robert de Charpassion et Rosette n'avait pas eu
meuille avait avoué sa
le courage de le rendre
nouvelle, l'émotion est à son comble : des
d'ailes, des cris de vengeance, des accents
frémis¬
de me-
son
qui cachait
part.
bec, le merle victorieux tient l'auteur du larcin
sa
retraite auprès de la rose outragée.
est aussitôt votée et chacun déclare
vengée sur l'heure.
La mort du coupable
à la fleur qu'elle va être
malheureux.
Oubliez-moi, fuyez-moi, » disail-elle souvent, mais
le jeune avocat n'écoulait pas, II voulait de Rosette faire sa
—
»
femme.
Sourd aux conseils de ses amis, aux observations de son
père, foulant aux pieds tous les préjugés, il s'écriait : « Ce
sera une bonne épouse, douce et dévouée, je yeux la réha¬
biliter aux yeux du monde. »
Le père de Charmeuille, ancien colonel en retraite,
refusait toujours son consentement. Un jour que Robert
devenait plus pressant il s'emperta : » Tu peux te marier,
je te le permets, mais ne reparais jamais devant mes yeux.
Je te chasse, je te lenie. Maudit soit le fils qui fait rougir
ma
vieillesse.
»
Tout en parcourant l'espace qui le séparait du logis de
bien aimée, Roger pensait ; » Mon père est bon, il chan¬
gera d'avis, quand il connaîtra ma chère Rosette. Tout joyeux, il frappe à la porte de l'appartement. Pas
de réponse : - Serait-elle sortie ? Mais il ne peut s'empêcher de tressaillir, un frisson
sa
parcourt tout son être, il pressent un malheur.
Aidé d'un serrurier qu'on est allé quérir en toute hâle,
il enfonce la porte.
Rosette est sur le lit, le front couvert de sang. Ses longs
cheveux blonds sont épars sur ses épaules et sa main
crispée tient un revolver. Elle est morte.
« Rosette.... Rosette », crie Robert
éperdu
II court vers le ht, mais il ne trouve qu'un corps rigide
et froid. II pleure et doucement dépose un pieux baiser
les lèvres décolorées de la morte.
Sur une table, bien en vue, il aperçoit une lettre :
sur
-
»
nades retentissent de toute
Dans
Certes elle était jolie... mais d'une beauté fatiguée par
les nuits passées dans les cabarets à la mode.
Un soir, au sortir de l'atelier,elle fit la connaissance d'un
11
1
Cher Robert,
pouvais devenir votre épouse. Femme déchue,
pouvais prétendre à un bonheur si grand. Pardonnez-moi le mal que je vous fais. Soyez heureux.
»
je
Je
ne
ne
»
Rosette.
E. Mil LACOMBE.
»
�Automne-Combat
~yri
0
^
Wlf'ti tu <-
p
/
A
QUOI SONGES-TU ?...
Pour Bébé
A
A
A
Est-ce
Mon
Est-ce
Des
Tu songes aux jours qui vont s'envoler.
Bientôt c'est pour toi l'école morose,
quoi songes-tu, gentil bébé rose ?
au
papillon du beau ciel d'été ?
Vois-le ; sur los fleurs, léger il se pose
quoi songes-tu dans ta blonde tête,
aifgai pinson qui vole là-bas ?
Dans le jardin clos, avec la sauvette
S'enivrant d'amour et de liberté.
Tu peux
A
A
quoi songes-tu, gentil bébé rose,
Est-ce au papillon du beau ciel d'été ?
les ouïr gazouiller tout bas...
quoi songes-tu dans ta blonde tête,
Est-ce au gai pinson qui vole là-bas ?
quoi songes-tu, dis-moi, petit homme,
politiciens tu n'as nul souci ?
Que Chose ou Machin soient élus, en somme
Tu te moques certe et c'est
sage ainsi.
A quoi songes-tu, dis-moi,
petit homme,
Des politiciens n'ayant nul souci ?
mignon rêveur je comprends la chose,
Fini de
jouer et de batailler !
mignon rêveur, je comprends la chose,
Mais en grand garçon tu vas travailler.
Mon
Lkopold CIIAUMONT.
A Black Bird.
CROQUIS PÉR1GOURDIN
L'esprit en proie aux noires idées et aux mortelles déses¬
pérances, j'errais, seul, en pessimiste, par les sentiers en
fleurs, m'enfonçant sous les ombrages qu'égayait le chant
de mille oiseaux blottis dans les branches feuillues.
J'allais,
sans que le parfum des
violettes, le murmure du torrent,
les voix de la forêt parvinssent à chasser les sombres idées
qui me hantaient.
La Société faisait l'ohjet de ma
répulsion et je la fuyais.
Tous les visages humains ne m'apparaissaient
que sous le
masque hideux de l'hypocrisie et de la duplicité et je me
demandais pourquoi cette station sur une terre
inhospita¬
lière où l'on n'éprouve qu'ennuis et que douleurs, sur une
terre où chacun n'a d'autre ambition
que celle de supplan¬
ter son voisin, d'autre distraction
que la souffrance d'autrui.
En vain, je cherchais la cause de nos tortures morales et
physiques, je me sentais devenir méchant et le paysage,
dans toute sa splendeur, était impuissant à me
flxer, le
chant de l'oiselet ne me captivait plus, l'éternel
hymne de
la nature n'élevait plus mon âme.
Le suicide m'apparut un instant comme la seule éven¬
tualité possible, la mort comme l'unique et
suprême déli¬
vrance, comme l'éternel et inévitable anéantissement.
C'est
sombres pensées, dans celte disposition
j'arrivais toujours errant à la lisière du bois.
Mes yeux découvrirent alors une vieille
chapelle dont les
vitraux avaient disparu depuis longtemps sans
doute, mais
qu'un lierre magnifique enlaçait de ses rameaux puis¬
sants comme pour en retenir les
pans de mur bien près de
d'esprit
avec ces
que
s'écrouler.
Les hirondelles voletaient et bâtissaient leurs nids sous
l'avant-toit fleuri de boutons d'or, les lézards se cachaient
dans les crevasses et à mon approche
titudes d'oiseaux effarouchés.
Que
passa-l-il
en moi?... A la suite de quelle étrange
trouvai-je tout à coup rajeuni de nom'années?... Je ne sais, mais je me revis priant avec
ma ferveur
enfantine; je revécus la minute suprême
m'unis d'amour, de foi et d'enthousiasme avec ce
ue j'aime et
que j'aimais I...
activement je fis tourner sur ses gonds la vieille
vermoulue; pénétrant dans ce sanctuaire abandonné
résonnèrent sur les dalles inégales. Je tombai à
x et des larmes me vinrent aux
yeux, des lambeaux
e prières montèrent de mon cœur à mes
lèvres, et moi,
blasé, le désespéré, moi 1 impie, l'athée, comme autre¬
fois sous les regards
maternels, je traçai d'une main trem¬
blante le signe du Pardon t...
se
tion
Allons, Mesdames, les cholis pains au lait !
C'est tout chaud les cholis torrr... tillons !
s'enfuyaient des mul¬
me
Fernand GUIRALOU.
�jv(0S P'¥IiFS SOLDATS
(Aux Camarades de
Sous leur
képi beaucoup trop large.
pantalons trop courts,
des mines de balourds,
11
charge.
capote d'apparats
Ils font rire
nos
nous
quand, pour la défense,
faut affronter le feu,
C'est alors
De don Quichotte de la
Dans leur
8e)
Mais aussi
Avec leurs
11s ont
la
qu'il grandit, le bleu !
D'ennemi connaît
sa
vaillance.
Lorsqu'ils s'élancent
p'tits soldats.
11s font trembler
Hélas ! la guerre a ses alarmes.
Combien de héros ignorés,
Combien de braves sont couchés
Qu'attendent des amis
en
larmes !
Quand on songe aux morts de là-bas,
Ils font
pleurer
nos
p'tits soldats.
St-Pol.
nos
aux combats
p'tits soldats.
�OCn Cs>énor 3?érigourdin
:
M. DRÍI^VÍ0JSÍ
�6
Automne-Combat
ami L
Cloches blanches.
Ecoulez bêler les douces agnelles,
Les cloches blanches du matin,
Aux voix plus douces que les vielles :
Ecoulez les douces agnelles,
Les cloches blanches du matin.
L'ange des nuits a déployé ses ailes closes ;
de jour tremble aux lèvres des horizons
L'aube perle d'éclats le sein tendre des roses,
Un peu
;
Plus vermeilles dans le concert des floraisons.
Comme des lys, ouvrant leur âme mordorée
Vers le ciel, des vapeurs lourdes de sommeil
Accrochent aux buissons leur corolle éthérée;
Toutes les fleurs sont des calices de soleil.
Elles ouvrent, en
balbutiant, leurs paupières,
diapré d'une larme d'azur.
Et la forêt sonore, où paissent des lumières,
Boit leur parfum, plus frais que sombre du vieux mur.
Que l'Astre
a
Sur les poulains fougueux, les brises caracolent,
Par la naissance des renouveaux triomphants
Angélus I Angélus I comme des coeurs d'enfants
Aériens, les cloches battent et s'envolent.
(D'après photo. Gcichied.)
Voici
distingué Président d'honneur de notre
quelques notes biographiques
Périgourdine
au
Raymond Marot, le distingué président d'honneur de notre jeune Société Théâtrale
en
Vendée, fit
ses
études au lycée de Rayonne, d'où il sortit bachelier ès-lettres philosophie,
facultés de droit de Bordeaux et de Paris ; abandonne bientôt ses études de droit pour se consacrer entièrement
alors les cours de M. Depay, ex-directeur du Théâtre des Arts ; lauréat du Conservatoire de déclamation aux
aux
théâtre. Suit
concours
périgourdine, né
de 1890 et 1898.
fait remarquer dans de nombreux concerts de charité, il va
à Paris. Là, il est successivement engagé dans divers théâtres, fait plusieurs créations, entre autres Le Grognard de La Surprise,
de Castelglorieux ; joue à Troyes sous la direction de M. Delorme, puis revient à Paris et organise une tournée avec Les Fourberies
de Scapin et Le Dépit amoureux, où il joue Seapin et Gros René. De retour à Paris, il fait repartir sa troupe avec Les vivacités
du capitaine Tic, L'article 330 et La Surprise, où il joue Tic et la Brige. Dans ces deux tournées, il passe à Périgueux où il
obtient un succès dont on n'a pas perdu le souvenir. Enfin, il vient d'être engagé pour cette saison d'hiver 1904-1905, en qualité
de 1er comique, au Théâtre Français de Toulouse. Nous sommes persuadés que MM. Itrac et Bertrand auront trouvé en lui un
Son
service militaire terminé
excellent
au
57° de
ligne, à Libourne, où il
—
Par le chemin fluide et tiède des cieux clairs,
Elles courent, en robes pâles d'épousées,
Glaner aux champs des escarboucles de rosées
Pour leurs fronts purs, dont les cheveux sont
SOCIÉTÉ THÉÂTRALE, dans le rôle de Seapin.
:
Issu d'une famille
puis étudiant
sur M.
Dégringolent de la Tourelle dans le thym.
Les premières communiantes!
Oh ! les cloches I
M â R O T
M. Raymond
Le
Les rieuses, les cloches blanches du matin,
Lasses des nefs et des statues édifiantes,
se
des éclairs.
Angélus! Angélus I Les anges maraudeurs
Bousculent les graves échos de l'ermitage.
Angélus! sur les toits et les nids clabaudeurs
Et le long des sentiers qui mènent au village.
Au berger qui dort dans la cabane, Angélus!
Nous sommes bs cloches blanches de l'aurore,
Les vierges blondes... Dis au bon Dieu ton oremus
Quotidien, et
nous
aide à cueillir
encore
Les nacres du ruisseau, les pourpres du taillis,
Des couronnes de rayons tressés, de l'innocence;
Eveille le troupeau de nos soeurs, les brebis :
Les venelles ont du gazon en abondance.
Prends nos doigts plus légers que des essaims
Nous allons dénicher les rêves nouveaux nés,
d'abeilles.
nous en remplirons nos âmes, ces corbeilles
Neuves de moisissure et de pampres fanés.
Et
Vagabondons loin de l'abside et du vitrail;
Mais Angélus ! — Montent les gloires lumineuses.
pensionnaire.
Voici les durs travaux et les heures fiévreuses.
Les cloches blanches doivent rentrer au bercail.
Ecoute-les, mon cœur, elles sont ta jeunesse,
Ce hardi chemineau, qui chantait son ivresse
{{EVlJE G 0 JVIIQ U E TílIflESTRlELLE
A fardent floréal ;
Ecoute-les, mon cœur, car c'est ta prime vie,
Que sèment sur des pics d'inaccessible envie
Le
Arrêté
Félibrée d'Excideuil.
Départ de la classe.
,
Les
préfectoral du 2 octobre,
sanglots de cristal.
Ecoule-les aussi, ma douce bien-aimée,
Souris à leur chanson caressante et pâmée
Dans les cieux irisés ;
Les mille trilles d'or, qui roulent dans leurs gorges,
f lus clairs que le marteau sur l'enclume des forges,
Sont nos premiers baisers.
>
Ecoutons-les ensemble à la claire fenêtre
En regardant passer le pâtre menant paître
Son troupeau sur les monts ;
Ses brebis sont l'espoir, qui monte sous les cloches,
Et l'astre, qui se lève et saigne sur les roches,
L'idéal de nos fronts.
Car, plus tard, quand le soir, tourmenté de rafales,
Assiégera nos cœurs défaillants sur les dalles
Froides du souvenir ;
Leurs radieux Noëls résonneront encore
En nous, — et chanteront à nouveau, — dans l'aurore
D'un nouvel avenir.
Pilou.
Je pars dans huit jours et
je reviendrai en rapportant mes papiers
—
pour
notre mariage.
La bonne.
on me
l'a
—
Je la connais
Lous felibreis,
tiaù, Jontou ?
—
—
celle-là,
Co deù
esse
co
coumo
gnats, ni orne ni fenno !
déjà faite !
IiUNETTERIE-OPTIOUE
tJu i I JLl^AJL. vl
li^UL
qu'ei quèu bei-
—
Vous chassez le faisan
dogne, mais il n'y
lous
Ouvar-
en a pas
en
Dor-
?
M'en fiche !
Aujourd'hui, par arrêté
préfectoral, la chasse au faisan est
permise ; je fais l'ouverture !
—
E- Ordonnances
PE Y ROT
F.LS,
des Docteurs Oculistes.
—
Examen de la
Ecoulez bêler les douces agnelles;
Les cloches blanches du matin,
Aux voix plus douces que des vielles :
Ecoutez les douces agnelles,
Les cloches blanches du matin.
vue.
PÉftlGUEUX
JU ly 1U U L U A
*
�Automne-Combat
Cloches
o
«
»
»
«
Impalpable et léger comme un voile de rêve,
L'âme tremblante des veilleuses ajourées,
rouges.
! puis, loin du faîte où nous sommes,
Dans l'ombre, tout au fond de i'abîme,— les hommes.
Les hommes I
c'est à dire une foule, une mer,
Un grand bruit, pleurs et cris, parfois un rire amer,
Plainte qui,
: »
—
sur les
La révolution
vaisseaux endormis dans les rades :
vous suit, le glaive au poing.
Fuyez à travers les troupeaux en débandades,
Et prenez garde de trébucher... — La mort poind I
Baigne d'une clarté de lune qui se lève
triomphe d'amour de son corps adoré.
Fraîche
comme une
grappe
blanche de raisin.
Esclaffant son ivresse aux myrrhes qu'il renâcle,
Tel un fauve, les mains rouges du sang des dieux,
Au seuil inviolé du sacré tabernacle.
Le barbare se dresse, infiniment hideux :
dort,... et là-bas les villes
«
Villes esclaves, où fleurissent des moissons
De râles corrompus et de haines grinçantes.
Comme de vies d'usine, et d'affres impuissantes,
Des mines affamées de jeunes floraisons ;
Ah ! Ie
—
se
réveillent
°
->
peuple !
»
Vague qui broie un trône et qui berce un tombeau!
(V. Hugo, Hernani, acte IV, scène II.)
u
»
et n'entend pas gronder au fond des nuits
L'Angelus menaçant des plèbes qui s'éveillent
Villes aussi de mâle-mort et de torture,
Où l'air s'empuantie aux remous des courroies,
Et marchent à pas
Elle
Jupiter cuirassé de soleils,
Aux seuils mouvants et clairs des océans sonores,
Le temple du Veau d'Or léve son front d'aurore,
Et darde vers le ciel sa lance de vermeil.
»
»
°
Grands vaisseaux naufragés, que son flux et reflux
Roule,—et qui le gênaient,—et qu'il ne connait plus
(V. IIugo, Hernani, acte IV,'scène II. 1
«
«
»
Les villes brûlent I —Fuyez 1— Les villes brûlent! —
Pluie de sousl Pluie de feuI Pluie d'astres I Pluie de sang!
Comme des louves affamées, les cloches hurlent ! —
Idéale en la nuit qui la rêve, Elle dort,
Sous le regard des séraphins qui la contemplent,
La fille des César, la déesse du temple,
Fuyez 1 Ecrasez-vous aux portes trop étroites
Les dogues aveulis ont brisé leurs colliers.
Fuyez et comprimez en vos poitrines moites
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Exalte aux voluptés sa chair de marbre rose,
Aux seuils mouvants et clairs des océans sonores,
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Title
A name given to the resource
[Saisons]. Combat. Revue trimestrielle Littéraire & artistique
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Combat
Printemps-Combat
Eté-Combat
Automne-Combat
Hiver-Combat
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Combat-saisons
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série
Subject
The topic of the resource
Trimestriel
Description
An account of the resource
1re année, n°1 (15 avr. 1902)-8e année (sept. 1909) [?]
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24 000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Chaumont, Léopold
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1902
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
19..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
44 cm
Language
A language of the resource
fre
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-794
Medium
The material or physical carrier of the resource.
papier
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Licence Ouverte 2.0
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
ark:/30098/hh0g
publication en série imprimée
Dublin Core
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Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
FRB243226101_P2-794_1904_011
ark:/30098/497b
Type
The nature or genre of the resource
text
Title
A name given to the resource
Automne-Combat
Subject
The topic of the resource
Trimestriel
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 11, 1er novembre 1904
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1904-11-01
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
19..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
8 p.
Language
A language of the resource
fre
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Cassard
Rights
Information about rights held in and over the resource
Licence Ouverte 2.0
Source
A related resource from which the described resource is derived
Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-794
-
https://petrocoria-num.perigueux.fr/files/original/13f8c74a669d7d0d4b055c97cc50ac95.pdf
1b138db030cf79bb5336fa30168c7002
PDF Text
Text
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1 fr. par an
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été détachés.
Je descendis aussitôt,
D'amoureux, éconduit, le jour,
Sait faire entendre sa prière :
prions donc nos abonnés en
retard et ceux qui veulent continuer à recevoir notre
Illustré pendant l'annce 1904 de nous envoyer le mon¬
astre d'amour.
les douze feuillets, neuf en avaient
Marcelle était partie
avec un
boyard
russe.
D'Etoile est
A
ceux
un
rayon d'espoir :
qui passent et qui meurent,
Une sourde colère
Elle montre dans le ciel noir
Des clartés qui toujours demeurent.
D'Etoile est un rayon d'espoir.
timbres-poste.
fUAriant* n "V
îáMlmwau>«
:
Quand paraît sa fauve lumière,
une
sommé si minime. Nous
tant en
astre d'amour
un
D'étoile est une larme d'or !
De la voûte obscure elle tombe
Comme un pleur sur l'être qui dort
Et qu'on regrette !... Pour la tombe,
D'Etoile est une larme d'or.
ïïïï
POR TRAITS-ACTUALITE
D'Etoile est
un
Amour, espoir
astre divin.
ou
tristes larmes,
Elle vous montre le chemin
Où s'arrêteront nos alarmes...
D'Etoile est un astre divin.
D. Simon.
gronda
moi, puis des larmes
en
me
vinrent, je pleurai...
II y a quatre ans ce soir ! Le souvenir de celte
première
liaison est toujours vivace en moi, ses moindres détails
me
sont revenus
de notre
en
retrouvant ce matin
première entrevue.
Tobjet offert, lors
Brûle !... Brûle ô petit calendrier qui me fut donné par
main bien chère... Consume-toi lentement sur la
bûche embrasée... chaque étincelle qui jaillit est pour
moi le rappel de douces heures envolées !... Les caresses
de la flamme me remémorent les tendresses troublantes et
les baisers de feu qu'elle me prodiguait... Brûle!... Brûle
lentement... Je souffre, pourtant j'éprouve encore une
certaine joie, puisque avec moi, ce soir, sont d'heureux
et de doux souvenirs !...
Albert.
une
Fernand GUIRALOU.
LE CALENDRIER
^Voir
en
8e page le Carnet de Madame, de notre
collaboratrice (Blanche CJ'**.
st-ce besoin
ou manie de collectionneur
qui me fit
petit secrétaire placé en un coin de ma
f?/ chambre et que je contemple assis près de mon
foyer ?...
Vrai, je ne saurais le dire, pourtant je ne regrette pas
mon acquisition, car ce meuble m'a dévoilé une confession
iL acheter
I
ce
intime cachée dans un des tiroirs aux vieilles ferrures.
Gomment fut-il oublié ce billet douloureux?... Quel
Notre
distinguée compatriote Madame Georges de
a été nommée présidente du groupe littérature,
Concours de la jeune fille organisé par notre confrère
PeYrebrune
au
Femina.
t
t
t
t
t
départ fortuit le fit abandonner?.. Les nécessités de la
vie sont parfois si bizarres !...
Tel je l ai trouvé, il est encore là dans son enveloppe
mauve que parfument deux feuilles de menthe
sauvage.
II est là, tracé d'une main tremblante, ce roman de quel¬
ques jours à peine, plein de tristesse dans sa simplicité
pour l'homme de sentiment, dans toute sa banalité pour
les blasés.
t
rTTÏÏTI
I
t
I
1T1
1
!
n
Aujourd'hui, je livre
1-!
ce secret.
*
*
CHANSONS D'AUTREFOIS
Au
moment où
le gaz va
faire place à f électricité pour
l'éclairage du notre ville, il nous paraît bon de mettre sous
les yeux de nos lecteurs cette charmante chanson de notre
concitoyen Auguste Nadaud, l'homonyme du grand chan¬
sonnier
:
Le Gaz à
(Ain
Me
pénétrant de
Aux bords de
Bientôt du gaz
»
Dans
»
II
»
nos
Mieux
»
Des rendez-vous
«
»
»
»
voix
a
chanté
:
étincelle, et la foule est heureuse
De parcourir des lieux où tout reluit.
Pleurez,
»
une
la flamme éblouissante,
vieux murs répandra la clarté.
»
»
plainte touchante,
sa
»
»
Grenier).
du
l'Isle,
«
Périgueux.
vous
valait
une
amours, on
lueur douteuse.
supprime la nuit.
quand f huile était complice,
Un tête-à-tête, en nos sombres quartiers,
Bravait les yeux de l'austère police :
Qu'avez-vous fait, imprudents conseillers ?
Ah ! les premiers puissiez-vous vous y prendre !
Vous oubliez, tant l'éclat vous séduit,
Que parmi vous il est plus d'un cœur tendre.
Pleurez, amours, on supprime la nuit.
»
Sur
»
Elle étendait
»
innove ?
Fi du progrès qui coûte le bonheur !
D'essaim léger des nymphes du mystère
»
»
vos
comme un
«
N'osera
Ces
rideau d'alcôve,
voile protecteur.
son
Pourquoi faut-il
»
»
ébats,
que sans cesse on
plus déserter son réduit :
papillons redoutent la lumière.
Pleurez, amours, on supprime la nuit.
»
Dans notre ciel s'éteindront les
»
A cette
»
éclipse
on
planètes.
aurait dû
songer.
Ah ! si du moins au-dessus de nos têtes
*
31 décembre 18...
J'ai couru tout le jour sous la bise glacée, au milieu de
cette foule d'un 31 décembre encombrant bazars-et
maga¬
sins pour achats d'étrennes. J'avais besoin de
fatigue, je
voulais occuper mon esprit, lasser mon corps, c'est à
peine
si j'y suis parvenu et ce soir, dernier jour de l'an, je viens
de m'installer près de la cheminée où flambent deux
grosses bûches de chêne.
Au dehors le vent souffle,
attardés résonnent sur la terre
les pas pressés des gens
gelée.
Seul, je porte maintenant ma pensée vers les douze
mois venant de s'écouler et regarde se consumer lente¬
ment le calendrier que je viens de jeter sur le brasier.
Le ruban de satin rose qui bornait si gentiment crie
•sous la caresse de la flamme
une légère odeur de brûlé
s'en échappe.
Cher petit calendrier ! tu me remémores trois mois de
bonheur et ce soir avec Tannée qui s'enfuit, voulant étein¬
dre mes souvenirs, je les ai ravivés.
Je n'étais pas riche alors, encore... J'avais Tesprit, il est
vrai, garni de vastes rêves, le cœur plein d'amour !... Ne
sont-ce pas là du reste les plus précieux trésors de la
jeunesse?... J'habitais une soupente lorsqu'il y a quatre
ans, heure pour heure, Marcelle des Glaïeuls, la belle
courtisane que j'avais maintes fois entrevue dans l'escalier,
frappait à ma porte.
Allez, monsieur, laissez tout cela, fermez ces livres,
—
posez cette
plume,
Interdit, je
dans
son
me
prenez mon bras.
laissai faire et descendis
au
premier étage
Le
eœur
d'un homme vierge esl un vase
profond.
Musset.
Oh ! crois-en le poète et tóute créature
En qui le vice affreux a laissé sa souillure.
Oh ! crois-en une femme à qui tu dis : « Ma sœur. »
Bien ne vaut ici-bas l'innocence du cœur.
Si ton front quelque jour devenait moins candide,
Si le mal qui te guette y traçait une ride,
Mon cœur, ami du bien, ne pourrait plus
t'aimer,
Sans candeur ton regard ne saurait me charmer.
Bien plus que ton génie et plus que ta science,
Bien plus que ton amour me plaît ton innocence.
Je voudrais te voir pur comme un ange des Cieux.
Iîeste innocent, mon frère, et tu seras heureux.
Le monde, je le sais, avec des ris
«
—
Begardera fleurir
nos amours
sceptiques
platoniques.
Pour croire au bien le monde est
trop pervers, vois-tu ;
Mais qu'importe si Dieu connaît notre vertu ?... »
Ainsi
je lui disais; et
Prêtait à
mes
son
discours
âme naïve
oreille attentive.
une
Mais ces jours ne sont plus ! ce beau
temps a passe !...
Son front s'est assombri ; son amour s'est lassé
Des plaisirs innocents qui plaisaient à son âme !...
Un jour vint où pour lui jë ne fus
que la femme,
II ne m'appelait plus sa muse ni sa sœur.
Hélas ! l'esprit du mal avait changé son cœur
Et moi dans son regard je ne voulais
plus lire,
Alors qu'il me parlait jc craignais son délire...
L'innocence avait fui qui le rendait si beau !
Mon cœur s'était fermé devant l'homme
nouveau,
Et lorsque je blâmais son étrange
langage
II me disait : « C'est que je t'aime
davantage
Si mon cœur aujourd'hui parle plus tendrement :
Ne sais-tu pas qu'un frère aime moins
qu'un amant?»
O mes illusions ! O mes ailes brisées!...
Sur quel frêle rameau vous étiez-vous
posées ?
Jean de D...
LOS TZIBOULADOS
(Dialecte Sarladais).
appartement.
Là, devant un foyer d'où partait une douce chaleur, je
pris place sur un magnifique fauteuil, tout à côté d'elle,
charmeuse dans son peignoir de flanelle blanche aux pare¬
ments de velours bleu pâle.
Nous causâmes de choses et autres, de poésie, de musi¬
que... d'amour !...
L'amour !... Oh! Télernel, toujours beau sujet. Je lui
dis tel que je le comprenais, me laissai aller, emporté
que j'étais par les sentiments éprouvés à cet égard. Je
parlais... Je parlais... que dis-je ?...
Je l'ai totalement oublié. Ce que je me souviens c'est
qu'au sixième coup de minuit tintant à la petite pendule
de marbre placée sur la cheminée, ses lèvres se posaient
sur les miennes, que dans ce baiser, pauvre
fou, j'aban¬
donnais le plus pur de moi-même.
Doucement elle
un
Frêle Rameau
se
détacha de
mes
bras et m'offrit alors
petit calendrier qu'agrémentait un ruban de salin rose.
Tiens, dit-elle, nous compterons dessus nos jours de
0
Es toumbado
moun
biel ami lou coumondan L..
oquestré moti,
Oqui, sul pa dé rno porto ;
Lo poourélo, presqué
morto,
Ocobabo d'ogoni !
Dé soun el, moytat cluca,
Uno grumitlo s'escopado ;
Pensabo'l niou qu'obio doyssa
Per mouri tzu los tizboulados.
Lou cat nègre et soun oouséléto,
01 coin del boy, près del toli,
Obion siés io prest'ospeli.
S'éroun solbat dé lo béleto,
Qu'es to nrissanto péous oousels.
Lo fomilleto èro porado
Quand tout d'un co tombo d'ol cel
Uno terri.blo tziboulado !
—
»
»
»
»
»
Brillait
Fétoile du
berger !
Pour raconter leur profonde infortune,
Tous ces rêveurs que le chagrin poursuit
Ne pourront plus s'adresser à la lune...
Pleurez, amours, on supprime la nuit. »
Que
Qui
ces
se
encor
accents d'une
grisette émue,
souvient combien l'ombre
a
de
prix,
O
Périgueux ! vibrant dans chaque rue,
Aillent troubler tes échos attendris !
Pour le
II
se
plaisir l'obscurité conspire.
défie et du jour et du bruit,
Et bien des
Pleurez,
cœurs avec
amours, on
bonheur !
Dés cette minute trois mois se passèrent dans les plus
folles ivresses.
Oh ! ces promenades, dans son petit coupé capitonné de
satin blanc, à travers les bois dépouillés de leur parure !...
Ces échappées de la grande ville pour courir dans la ban¬
lieue, le nez rouge de froid, serrés l'un contre l'autre !...
Oh ! ces longues soirées d'amour, ces nuits de volupté !...
Je ne vivais plus que dans un rêve, lorsqu'un matin une
lettre glissa d'un paquet de journaux venant de mon cher
Midi. Elle n'était pas longue, le contenu m'est toujours
présent à Tesprit
moi vont redire
:
supprime la nuit
.Auguste Nadaue.
:
Bien cher
Vous
que
vous
Lus grans bios
Pcr esquissa lo
éroun ol lobour
terro duro.
Quand bistomen, uno niboul,
Qué lou grand ben corretzabo
En possan toursio lus
piboul,
Tzu ressort dé lo tziboulado !
To plo ol début dé lo
Lou soulel esclayr'on
ami,
apercevrez
bito,
bel tzour,
Nostros tzoyo, nostros ornours.
Coutzen né
tout nous embito
Per qué l'oouratzé bay béni,
Lou missan ten en los onnado ;
Et lou cat bay sé dégorni
Tzu lo néou et los tziboulado !
—
probablement qu'aujourd'hui,
le calendrier offert par moi, dans la nuit du 31 déeemne
Tout sourizio din lo noturo :
Lus albr'éroun couota dé
flour,
—
Léon Grenaille,
�evar»
Voilà í ierrr Croi??syè? I ierrr Brioche? í
�4
Printemps-Combat
Nos
musiciens
truire pour recevoir plus librement et plus souvent
compagnons que vous venez de voir et dont l'un
il y a longtemps, me conta l'aventure.
Albéric
de
les gais
d'eux,
$A imm DIS
lin
i.
Bêler.
Tes yeux pensifs, tes yeux si doux.
Où semblent se mirer ton âme,
Tes yeux
L'ECHEYEAU
Beau
brillant d'étrange flamme
Lorsque ton corps lascif se pâme,
Que pensent-ils, ah pauvres fous,
Tes yeux pensifs, tes yeux si doux ?
II.
cavalier, de noble mine,
Pour dévider
Je
veux
ma
laine fine
vos
bras.
Un vieux rouet est trop morose ;
Moustache blonde et lèvre rose
Ont
plus d'appâts.
Tes yeux qui rient à ton miroir
Quand, fredonnant une ariette,
Tu contemples, belle coquette,
Les frisons de ta blonde tête,
Que chantent-ils matin et soir
Tes yeux qui rient à ton miroir ?
N'ayez souci, la double chaîne
Mise à
vos
Tôt
mains,
va
ma
blanche laine,
finir.
Seul restera de
Vite
l'esclavage,
passé, frêle servage,
Le souvenir.
III.
Tes yeux qui versent de gros pleurs
Pour quelque chagrin illusoire,
Perles d'amour
Pieusement
on
qu'en un ciboire
voudrait boire,
Que pleurent-ils dans leurs douleurs
Tes yeux
Le Cavalier.
SANS FAÇON
l'on regrette,
douceur secrète,
Porter toujours.
Pour retenir cœur qui s'envole
Souvent un fil, fût-il frivole,
Dure longs jours.
F. Ladevi-Rociie.
époque à son type d'originalité. De nos
jours, c'est le Bon Juge ; jadis, c'était le Bon
Préfet.
Son nom est resté légendaire, il ne faudrait
pas beaucoup chercher pour le retrouver dans Balzac; j'ai
dit: Auguste Romieu, nommé préfet de la Dordogne par
ordonnance du 12 juillet 1833. Son souvenir est resté popu¬
laire dans notre déparlement qu'il administra pendant près
haqde
de dix années.
Ses arrêtés préfectoraux, notamment
truction des hannetons, firent la joie
celui cur la des¬
des journaux de
l'époque.
Ce jeune préfet de trentre-lrois ans, entré dans l'administration grâce à l'amilié du ministre Montalivet, fut un
homme de lettres apprécié, ses œuvres ne sont pas tombées
dans l'oubli. Homme d'esprit, et de beaucoup d'esprit, le
tour plaisant dominait chez lui, ses -mystifications bavaient
déjà rendu célèbre lorsqu'il vint à Périgueux.
On lui fit dans notre ville un accueil plutôt froid. Restées
fidèles à la branche aînée des Bourbons, les vieilles famil¬
les du pays boudaient carrément le nouveau préfet.
La glace fut vite rompue. Comment ? La chose vaut la
peine d'être contée.
Un soir d'hiver, quelques jeunes hommes très élégants
et très viveurs (c'était de bon ton alors), soupaient à l'hôtel
du Marquis de La Douze, rue du Calvaire, là où se trouve
aujourd'hui l'école des Frères, dans un petit salon qui
domine la rue Aubergerie et dont une des portes vitrées
est encore visible. L'amphitryon était le gendre de la
maison, M. Briffault (1) un Lion, ancien attaché d'ambas¬
sade de beaucoup de verve et dont les œuvres littéraires ne
sont pas sans mérite.
Le souper fut gai, très gai I En sortant quelques convives
passèrent devant la Préfecture, située alors tout auprès, à
l'endroit où est aujourd'hui l'Ecole normale des filles. Un
reverbère fumeux éclairait l'enlrée de ce monument.
- Si
nous cassions le reverbère du Préfet de Louis-
Philippe
», dit l'un des soupeurs.
Aussitôt fait, aussitôt dit, mais le reverbère bombardé
n'est pas atteint.
Tout à coup, un personnage, bien vêtu et de bonne
allure, sort de l'ombre de la rue Milord et s'esclafïanl leur
crie : » Tas de maladroits » !
«
un
Monsieur, répondent les tapageurs, nous ne sommes ni
tas, ni des maladroits, du reste voici une pierre,
montrez-nous votre adresse
».
Bien volontiers -, dit l'inconnu, et prenant la pierre,
du premier coup il fait voler en éclats la lanterne préfecto¬
rale, puis saluant : « Messieurs, voilà comment on fait ».
» Bravo ! Bravo ! crient les
jeunes gens, Monsieur, vous '
êtes un grand homme », et l'un d'eux grave, le chapeau à
la main, s'avance vers le héros. - Monsieur, lui dit-il, nous
-
des maladroits, nous rendons justice à
la lanterne de Monsieur le Préfet
fumerait encore ; vous mettriez le comble à vos bontés et à
notre joie, si vous vouliez bien nous accompagner dans
une maison voisine où le couvert est encore mis ; notre ami
M. Briffault a la louable habitude de ne se coucher qu'aux
aurores, vous serez le bienvenu et nous aussi » I
Je vous suis très obligé, Messieurs, dit l'inconnu, je ne
le peux pas, je suis... le Préfet » I
On l'entraîna, le souper recommença, Romieu ne fut plus
boudé ; il fut de toutes les fêtes et de tous les dîners, chose
importante surtout à celte époque et en Périgord.
N'oublions pas que l'orateur de la troupe s'appelait le
vicomte Albert de Galvimont, que son nom fut connu dans
les lettres et que comme Romieu, sept ans plus tard, il lut
lui aussi préfet de la Dordogne.
Sur le quai du Gravier, à l'angle du mur qui clôture le
ne
sommes
que
votre adresse ; sans vous
»
jardin de l'ancienne Préfecture, on voit encore un petit
pavillon tronqué qui regarde la rivière, c'est une salle de
billard que M. Romieu, à la suite de cet incident, fit cons(1) 11 ne faut pas le conlondre avec l'aeadémicien Eugène BriSaut,
avec
lequel il n'avait que la similitude de nom.
gros
pleurs ?
IV.
II est des fers que
Et qu'on voudrait,
§ÍN fnÉFET
qui versent de
Tes yeux pensifs, tes yeux si doux,
Dans leur langage trois fois traître
...
être
mentir, je veux l'admettre,
De mots d'amour berçant mon
Ont dû
Mais, bah, je les aime, jaloux,
Tes yeux pensifs, tes yeux si doux !
Saint-Pol.
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Printemps-Combat
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—
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Mais
—
pourquoi
tic
voulez-vous pas me vendre
Modamo, foria re! Lun
—
mo
dit
que prenes
LA DI.y IN AL
œujs ?
vos
lo marchondio doù paùbre mounde,
assise,
son
sourire
Brisa le corps du jouvencel ;
Car son baiser de femme heureuse,
CRÉPUSCULE
Pour cet enfant devint mortel.
Depuis, la Divinal assise,
Les yeux errant, de ci, de là,
Chante gaiment sous la marquise
garnitures de peluche...
Et Carmello vint à passer.
Qui fait le tour de
Carmcllo frisait la
C'était
quinzaine
Et les fillettes de la
II n'était
;
cependant
en
que
Un
Et la Divinal lui fit
;
Carmello vint et s'inclina.
.—
Comment vas-tu, mon
—
Tout à fait
J'ai
pris
petit cygne!
bien, prima donna.
mon repas sous
les branches
qui se fait bien vieux.
Mes agnelles sont toujours blanches
Et mon cœur est toujours joyeux.
D'un
—
orme
est toujours superbe...
regard toujours brûlant...
Prima, si je n'étais imberbe,
Et ton corps
Et ton
—
Je voudrais
—
Et
Sous
vous en
voudrais-tu, fit la chanteuse,
l'aiguillon d'un fou désir,
Voudrais-tu bien
Et pour
Ils
dire autant.
me
maîtresse
rendre heureuse
me
choisir?
échangèrent deux sourires.
Carmello ne répondit pas ;
II eût donné tous les empires,
Quand Divinal fut dans ses bras,
que
passer les filles
belles dents,
deux par deux...
la note fraîche et claire
De leurs refrains d'amour s'envolant vers les cieux,
Viennent parfois troubler mon rêve solitaire.
aux
parfum de terroir monte des foins coupés
profonds sillons fraîchement labourés,
Enivrant mon esprit de leurs senteurs
exquises ;
Et des
pâtre,
signe
les sentiers
Un
SOUVENIRS
sous son gros
Et des cheveux noir-de-corbeau.
regarde
Leur rire
Louis MIRAULT.
passant.
chapeau,
large front couleur d'albâtre
avait,
Je
villa.
plaine
Lui disaient bonsoir
II
sa
bel adolescent,
un
par
A l'heure calme et douce où le soleil
La Divinal faisait danser,
Ses
soir,
fleurit le printemps,
s'incline,
J'aime errer au hasard, tandis que sur les
champs
S'agrandit lentement sombre de la colline.
perruche,
sa
Peut-être!
Muguet Rose.
Le
caressant
en
:
tombeau ;
Car l'étreintc de la chanteuse
de là,
marquise
Qui fait le tour de sa villa.
Tout
!
vous poya
Mais une cloche résonne au loin; il est tard; elle
quitte le banc. Dans ses yeux secs luit une flamme, flamme
d'amour et d'espoir, et ses lèvres roses murmurent en un
la fin de la
huitaine,
Le pauvre pâtre Carmello
Eut une croix parmi la plaine,
sur
Une croix noire à
La Divinal était
qu'enquero faù
....
Mais
(Strophes à la Mode ancienne).
Les yeux errant de ci,
Sur un banc vert de la
e
Pour M. F. L*".
/3§ïjpEDF heures viennent de sonner. Le temps est pluh\^ vieux et froid; aussi, peu de promeneurs dans les
JjvVí rue de la petite ville de P...
Dans
mantille, elle sort sans bruit de sa chambre.
Elle marche, légère, à travers les rues désertes; elle va,
rasant les maisons, de peur d'être suivie. Où va-t-elle?
La voici sur une grande route que la lune éclaire de sa
lueur blafarde. Ah ! cette route, elle la connait pour l avoir
parcourue bien des fois il y a un an de cela!
Que d'événements se sont passés depuis cette époque 1 Et
à ces souvenirs, les larmes restées rebelles glissent lente¬
ment sur ses joues enfiévrées.
Elle était avec 1 aimé, elle, la blonde et frêle enfant. Ils
s'aimaient, et le destin cruel les a séparés.
Non, non, cela ne pouvait être, il n'était pas possible
qu'il l'eût ainsi oubliée!
Oui, il passerait l'éponge sur toutes ces bouderies d'autrefois; ce serait pour eux deux un renouveau d'amour, ô
si
doux, et
la bouche mutine de la
tant
aimée
lui
égrènerait encore, dans un baiser long, bien long, les
paroles naïves qui savaient le faire sourire, et le désarmer.
Et ses pas la conduisent vers le banc rustique où
jadis tous deux se sont assis, où tous deux se sont dit les
secrets de leur cœur, et
en
là, la tête levée
vers
le ciel
comme
implorer le maître des destinées, elle revoitson passé
un rêve angoissé.
pour
déjà noire a d'étranges reflets
sait d'où, bleuâtres et violets,
Qui donnent aux objets des teintes indécises.
Venus
on
ne
Jean Boudier.
habitation d'un
f-tubourg, près d'une
table à ouvrage, une jeune fille est íissise, plongée dans
une rêverie profonde. Tout à coup, posant d'un
geste
brusque son ouvrage, elle se lève et, couvrant sa tôle d'une
une
Et la nuit
LA
Elle est
PASSANTE
passée, et, dans
son
deuil
Drapée
en antique vestale
On l'eût dit très près du cercueil
Tant
son
Elle est
doux
visage était pâle.
passée,
et
ses yeux
Ont rencontré
Et,
sur ses
traits,
J'eusse voulu voir
Elle est
passée, et,
Elle
a
mes
pour un
un
bleus
yeux
empire
sourire.
sous ses
pas'
laissé la trace
Qu'un rêve qui naît et s'efface
Toujours ne laisse pas.
Car, dans
mon
âme où
ce
doux rêve
Achève de
mourir,
Vacillante brûle, sans trêve,
La veilleuse du souvenir.
Roger Laiig]
�d'£\vril
Derrçière? Ipopdatioi)?
Marquofavo vient de déclarer à la
L' Agent
il
vous
police un poisson qu'il a trouvé sur la voie publique.
—
_____
(facétieux).
—
C'est très bien,
mon
brave; dans
un an,
si personne
ne
l'a réclamé
appartiendra... !
Papa, pourquoi Saint-Georges est'-il représenté à cheval
Tour
Ur) habitué de fa Gare
t-i* kv( -
se sauver
plus vite en
cas
d'inondation !
�Printemps-Combat
la'OUliHETO
La
bourgéso touto cmpreissado,
Après un tourin bien goussat,
Servi, cubert de persilhado,
Un quartié d'aucho sricassat.
(Dialecte Périgourdin).
Quante lou Segoun aguet l'age
parents
De prene fenno, sous
Li balheron en
maridage
Un
pie bissac d'eicus lusents.
Oussi l'endoumo de la noço
Lou novie disio
ou
:
Sias
«
'no bosse
tranquilo
Balhet lou case, la rinceto
Fino
L'outesso li
Mas
t'assegurè
Perigucux
Mas
te monâ.
vau
Coumtet
Diou
lou que
sans
Qu'eiversset
Sonnet
marce noumas
Aguet clou
lous
menavo
Per la net chercha 'no coucheto
LA
Mas
Li
de
rue
Voyage
PÉCOU
et
Maison
tous
genres.
M.
sur
et tout faits pour
rue
Orthopédie et Bandages.
Montaigne.
Analyses médicales. — Micrographie.
FARGUES, 20, rue Taillefer.
Fabrique de Parapluies en tous genres.
Réparations et Recouvrages.
de
Articles de bureau.
—
Gme-Félix
35,
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
[Saisons]. Combat. Revue trimestrielle Littéraire & artistique
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Combat
Printemps-Combat
Eté-Combat
Automne-Combat
Hiver-Combat
Noël-Combat
Combat-saisons
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série
Subject
The topic of the resource
Trimestriel
Description
An account of the resource
1re année, n°1 (15 avr. 1902)-8e année (sept. 1909) [?]
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24 000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Chaumont, Léopold
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1902
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
19..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
44 cm
Language
A language of the resource
fre
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-794
Medium
The material or physical carrier of the resource.
papier
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
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Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
ark:/30098/hh0g
publication en série imprimée
Dublin Core
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Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
FRB243226101_P2-794_1904_009
ark:/30098/498n
Type
The nature or genre of the resource
text
Title
A name given to the resource
Printemps-Combat
Subject
The topic of the resource
Trimestriel
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 9, 1er avril 1904
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1904-04-01
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
19..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
8 p.
Language
A language of the resource
fre
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Cassard
Rights
Information about rights held in and over the resource
Licence Ouverte 2.0
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Licence Ouverte 2.0
Source
A related resource from which the described resource is derived
Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-794
-
https://petrocoria-num.perigueux.fr/files/original/d0db5850184d6f5175035cb5df77693e.pdf
13cadb7020e02bd6de99ea5b131fdc3f
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Text
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E LA
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%EVUE TRIMESTRIELLE
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4-
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C-
e-
-s -s -s
Le Numéro
4-
4-
4-4-4-4-
-p?
VOTRE portrait,
voudrais être, mignonne,
U11 de nos peintres éminents
Pour pouvoir vous peindre en personne
Sous vos attraits les plus charmants.
Et dirais à la belle
Je prendrais à la colombelle
De céder
ses
cheveux de blonde
coteaux
l'épi vermeil.
E'E TE
a
„
glace !... A la glace !...
Tel est le cri frais et
joyeux qui retentit
sur
les
'xo7 boulevards.
C'est
l'été, c'est la belle saison !...
grande, le travail abondant, les
ressources plus nombreuses. Le foyer peut à présent res¬
ter sans flamme, la chaleur du soleil la supplée, et le
miséreux, pour dormir, trouvera sur la route la meule
de foin parfumé ; comme le riche, il aura son concert fait
du chant de mille insectes tapis dans la mousse ou cachés
La misère est moins
dans l'herbe.
La nature, en effet, resplendit dans toute sa beauté. Les
rosiers sont en fleurs et les tilleuls embaument ; les par¬
terres se
rose
La blancheur de
riches couleurs.
colorent, et le vent, le soir, d'un mouvement
rythmique, fait se courher les blés d'or, dans les vastes
champs. C'est la moisson, c'est la joie, c'est la fête !...
Ce sont les promenades le long des routes ombragées,
avec au retour de grosses gerbes de fleurs qu'entourent
des herbes folles; c'est le repas en plein air avec un
appétit sans fin; c'est l'écho qui répète les cris joyeux des
jeunes gens en fête; c'est encore sous les bosquets au vert
feuillage, la marche lente des amoureux qui vont la main
dans la main, heureux, le sourire aux lèvres et sur les
lèvres aussi le duo déjà vieux, mais toujours nouveau de
l'éternel
amour
Partout
ce ne
!...
sont en
place des couleurs sombres de
chatoyantes, et les ter¬
public nombreux attiré
l'hiver que des toilettes claires et
rasses des cafés s'emplissent d'un
par les boissons fraîches.
L'été c'est aussi les vacances ;
fatigués
par
affluents et
leurs
eaux
le travail,
nos
—
écoliers et députés, —
s'en donnent à cœur joie, et nos
ruisseaux voient
calmes et
limpides,
-9
-4
-4
Numéro 6,
^ C-
son cou
soyeux
VI.
Mais
hélas, c'est rêve et folie
épris d'idéal,
Car ce portrait, ô ma jolie,
Ne vaudrait pas l'original.
gentil ruisseau qui murmure,
En reflétant l'azur des cieux,
Me prêterait son onde pure
Pour peindre 'vos yeux radieux.
au soleil
Les tons merveilleux dont il dore
nos
rose
Le
Je demanderais
Sur
si frais, si
IV.
aurore
2e Année.
V.
J'irais quémander près des fleurs
II.
vos
-
Et pour votre gorge si belle
Et pour vos seins au ton neigeux
Pour votre teint,
! je
c-
I». chadmont
III.
I.
Pour
P7SR
4-
I01' Juillet 1903
PlaHCE 1DU PTKkTSIS, <3, PÉRIGUEUX
15 centimes -9-9-4-9
VILLE
PÉRIGUEUX
se
dresser au-dessus de
une
multitude de gaules,
D'amoureux
tenues par
sont les
ce
des gens munis d'un brevet de patience ;
pêcheurs à la ligne, hommes paisibles entre
tous.
Pour les riches
les excursions dans les
Alpes
Pyrénées, parfois au-delà de nos frontières, le
voyage maintes fois enlrevu à travers la Suisse et l'Italie ;
c'est l'époque balnéaire, où les plages, envahies par une
foule cosmopolite, assistent, témoins muets, à des flirts
nombreux, à des romans réels.
L'été c'est la saison la meilleure entre toutes, puisqu'elle
permet de vivre plus librement, de gagner le pain quoti¬
dien d'une façon plus régulière, et, j'aime à me le re¬
présenter, sous les traits d'une forte femme, aux bras nus,
vêtue d'une robe blanche, le corsage garni d'un gros
bouquet de bluets, de marguerites et de coquelicots, —bouquet fait de fleurs aux couleurs de mon pays — et dont
la main, armée d'une faucille, couperait les tiges de blés
dorés par le soleil !...
ou
ce
sont
les
Fernand Guiralou.
�Eté«Combat
AU SALON
En
réponse à l'invitation que je vous adressais tout derniè¬
vous me demandez quels sont les attraits et quelles
sont les causes qui me font vous convier à venir partager ma
solitude champêtre. Bien plus, avec une naïveté charmante,
vous me
posez diverses questions auxquelles, sans autres
préambules, je vais essayer de répondre.
rement,
Notre
débuta
jeune concitoyen Bernard Bertoletti
Salon de
au
1900,
avec
le Coquet du
Village, scène de la vie rurale des environs de
Périgueux ; ce tableau figura au dernier Salon
Périgourdin.
L'année
suivante, il
exposa
à Paris des
Bords de f Isle.
Celte année, il a
peint avec tout
portrait de Félix Barrias, l'un de
le
illustres
son cœur
ses
maîtres. La gravure que nous
forcément
ne
dépourvue de
reproduisons,
séduisant coloris,
son
peut donner qu'une faible idée de la bonne
tenue d'art du
Cette
portrait lui-même.
œuvre se
fait remarquer par
lumière
qui l'éclaire et
qui s'en dégage.
la belle
l'intensité de vie
par
Plusieurs
grands quotidiens de Paris, le
Figaro, le Journal des Débats, ì'Eclair, la
Gazette de
avec
France, etc.,
éloges.
en ont
d'ailleurs parlé
l'^ufaut be (^ceur
çjean,
(Légende Arabe.)
(Dialecte Périgourdin.)
M
e
soleil baisse, ô Mohamed-ben-Soulouk, le soleil
baisse et l'ombre s'étend sur le douard comme un
voile de deuil sur le front d'une veuve.
Le cavalier desselle son cheval aux membres nerveux,
les slouguis fatigués se couchent devant la tente, les trou¬
peaux
de moutons retournent au bercail, et les vapeurs
commencent à monter au loin dans
le désert, comme la
fumée au-dessus d'un campement.
Entends-tu, ô Mohamed, la voix du muezzin qui retentit
(dans le silence et
qui appelle les fils du prophète à la
prière !
Mais la voix du muezzin a retenti en vain, comme la
iguzla sous la tente d'un homme dont l'oreille est morte.
L'ombre s'étend de plus en plus, et moi, ô mon époux 1
(ô mon amant ! je reste à t'attendre comme la tigresse qui
(veut son petit.
Mon cœur est rongé comme les os de ceux qui meurent
(dans le désert, sur le chemin des caravanes,
Mes larmes tombent
comme
les fleurs des amandiers
un
jour de siroco.
Reviens, ô Mohamed,
car je t'aime, je t'aime d'un désir
aussi fou et aussi sauvage que le désir de la hyène qui va
violer les tombeaux pour dévorer la chair des cadavres I
Mais tu ne m'écoutes pas, lu détournes la tête, pareil au
lion qui passe dédaigneux et superbe devant un homme
qui dort.
Ton cœur est pris;
les yeux d'une impie
comme les turquoises
so nresso o
Un jour de sèto de Rampants.
Lous oîergéis eron tîjius en ilamo,
Lo voûte trundio jous lous chants.
tes yeux que j'adore sont fixés sur
et d'une infidèle, sur des yeux bleus
enchâssées sur le mors de ton cour¬
sier, et tes mains tremblent de désirs quand tu penses à
ses cheveux dorés comme les graihs du maïs mûr 1 Tu
aimes une chrétienne, 6 Mohamed ! elle t'a ravi à moi, elle
m a pris ma vie, elle t'a pris, loi, toi que j'aime, toi pour
qui je teignais mes ongles de henné et mes yeux de
koheul, car elle n'a ni kohl, ni henné, sa peau est pâle
comme le burnous d'un cheilc, sa main est froide comme
le serpent qui s'enroule autour du bras du charmeur.
Et je sens ma poitrine qui gonfle, comme gonfle au
printemps le torrent qui vient des montagnes, je sens ma
haine qui grandit comme l'ombre quand le soleil descend 1
Car je la hais, je la hais, cette infidèle, qui n'est point
fille du Prophète et ne connaît point Allah ; et je voudrais
qu'elle souffrit ce que je souffre, je voudrais que son époux
lui fût ravi et que ses fils mourussent tués par derrière.
Oui ! je voudrais satisfaire tout mon amour pour toi et
toute ma haine pour elle, et il faut qu'elle me rende
1 homme que j'aime !
O Mohamed ! je voudrais
boire
sur tes
lèvres le
sang
de
son cœur.
Je la hais ! Qu'Allah la
maudisse !...
Emile Chanterose.
Sur
—
Tourny :
Que pensez-vous de
Fénelon, Monsieur?
Jc dis qu'il est bien né.
Et pourquoi cela ?
Parbleu, parce qu'il
—
—
■—
pçth fail
tipr.
Innrr.
L'efant de chœur, visant lo tête
D'une suris de tra lou bouei,
Per lo crubi jous so berêlo
Bien vite se bote o jonouei.
Te vaù
:
trapà
mo
Car, vesei-tu, sei boun efant !
:
que rccito,
Dominus vobiscum.
Jean n'aûvo pas quelo damando
Que li pause lou viei curet,
Ei qui, coumo un clie dins la brande,
Que tet belo lebre o l'arrêt.
En tutant de soun ped per terre
Sans poudei coumprene coqui,
Lou viei curet credo en coulèro
Dominus vobiscum ! Couqui !
aide ?...
et pure...
Non, non, vous ne connaissez pas les charmes de la campa¬
dans les beaux jours de juin, vous ignorez les douceurs
exquises que procure un orchestre d'oisillons par une chaude
après-midi, et sans nul doute vous n'avez jamais fait de mois¬
sons de fleurs ailleurs que sur les marchés de la grande ville,
vous ne vous êtes servie que des parfums élaborés par des
mains de chimistes plus ou moins experts et tirés d'essences
plus ou moins naturelles !...
Non, non, jamais, ô jeune reine, dont le front s'irradie de
franchise et de bonté, un berger n'a ceint votre noble tête
d'une couronne de marguerites blanches et mis dans votre
gente main un sceptre d'églantier fleuri, gage de félicités
prochaines !...
Jamais votre ferme poitrine ne s'est donnée à l'air pur,
jamais vos seins ne se sont gonflés aux suaves senteurs
s'échappant de la nature radieuse, oh ! oui, vos quenottes
gentilles sont vierges d'empreintes reçues dans du pain bis
et vos doigts rosés n'ont point élevé à la hauteur de vos lèvres
la liqueur de nos coteaux dans des coupes de grès !...
N.-B.
L'encre faisant défaut, c'est avec mon crayon
imprégné des gouttelettes de rosée qui tremblent sur les
corolles bleues de la douce fleur du Souvenir que j'ai écrit la
lettre que je vous adresse.
F. G.
—
:
Lo suris íìoù ! n'ei pas moutarde.
per lo trapà,
Dit : Dominus vobiscum. M
.'
Jean, que s'eipand
me
en
tarder, foulant de vos petits pieds les bruyères roses, les
genêts d'or, vous vous rendrez compte par vous-même qu'il
n'est pas de bonheur plus grand que celui ressenti loin du
bruit des cités, d'ivresses plus profondes que celles que par¬
tagent deux êtres de même nature sous un ciel d'azur, ayant
pour horizon les collines boisées se teintant de pourpre au
soleil couchant et pour tapis soyeux une mousse verdoyante
couleur de l'espérance !...
Fernand Gé.
Lou viei curet vire lo tête,
Redit : Dominus vobiscum !
Lou drôle reipound re, s'entête,
Pas : Et cum spirilu tuum.
Que
venir
Si vraiment vous avez goûté à toutes ces douceurs que je
viens de vous énoncer et que vous persistiez dans votre
dédain pour le plaisir de nos campagnes, préférant à ceux-çi
la vie folle mais accablante des villes, je croirai que tout sen¬
timent et toute sensation sont désormais éteints dans votre
âme. Mais il n'en est pas ainsi, car je suis persuadé que toits
ces charmes innombrables vous sont inconnus et
que sans
pito !
Veiqui lou curet
Tout naù
vous
Repoussant toute étiquette, on gambade sans souci aucun,
sans apprêt dans les costumes, le
négligé seyant bien mieux
dans les bois feuillus vous élevant parfois au rôle de nymphe,
quand penchée sur le bord d'un ruisseau, vous mirez vos
traits d'une beauté parfaite dans le courant de Ronde fraîche
Vous n'avez-jamais cueilli, dans une chambre tapissée de
fleurettes multicolores, ayant pour veilleuse les pâles reflets
d'une lune blanche perçant au travers d'une persienne que
retiennent dos glycines en fleurs, des vignes folles ou des
houblons à la fraîche verdure, non, vous n'avez jamais cueilli
dans un nid aussi rustique, mais si bien disposé, le doux bai¬
ser d'amour !...
Avio sous murs tous fendilhats,
Lo grande porte ero traùquado,
Lous autels eron usilhats.
Disio
soucieux de
Vous ignorez encore le repos infini, qu'après une de ces
belles journées où le corps s'est alangui de bonheur, vous
ignorez, dis-je, les suprêmes ivresses que l'on ressent dans
ces grands lits à quenouilles où, pelotonne dans de gros draps
de chanvre parfumés de lavande, on repasse les faits saillants
de la journée tout en jetant les bases sommaires de celle du
lendemain.
Notre Damo
L'eig-leijo, vielho, maù doubado,
Proslerne-toi ! Verse l'eau sur tes membres fatigués et
( tourne la tête vers le lieu où le soleil se lève, vers le lieu
(saint du pèlerinage.
í
Y'o be lountems que, dins Moueissido,
Un viei boun orne de curet
O lo figure moueissesido
Ne risio pas souvent per re.
Disio
quets, embaumés d'enivrantes senteurs, convient aux douces
voluptés. Les roses étalent aux regards leurs pétales de diver¬
ses couleurs ; les haies,
de dénudées qu'elles étaient, sont
devenues des fouillis de verdure, recélant des ménages ailés,
et sur la mousse, bien loin des indiscrets, les amoureux épris
vont roucouler ensemble l'éternelle chanson, mais toujours
nouvelle, de l'ineffable amour
Voilà, Madame, ce que la campagne offre maintenant aux
yeux des spectateurs ; tableaux qui, pour R artiste, le poète et
pour toute personne éprise d'idéal, valent bien mieux et sont,
je crois, préférables aux artifices des salons ou aux sottes
manières auxquelles sont astreintes les personnes de haut
genre dans les doctes compagnies.
Au sein de la nature, là seul est la vie, là seul est la force !...
Le teint, il est vrai, se rembrunit un peu sous les rayons
du soleil et, maintes fois peut-être, l'on se trouve obligé de
soulever sa robe pour échapper aux ronces, mais qu'importe,
Madame, si laissant apercevoir votre fine cheville, vous
éveillez dans R esprit de votre cavalier une appétence endor¬
mie, le rendant par cela même plus affable à votre égard, plus
gne
(Cliché gracieusement prêté par le journal l'Illustration.)
HAINE DE MUSULMANE
Les tilleuls vont fleurir, les œillets s'épanouissent et
l'air est imprégné d'un doux parfum de renouveau ;
les
oiseaux dans leurs nids chantent la liberté et les riants bos¬
A UNE INCONNUE
Caves faso eichapa.
Robert Benoit.
J'avais voulu sonder TéterneRír Je-vous" aimeJChercher combien d'amour se cache sous les mots :
Or, je les hais, tous les amants, ces faux dévots,
Car la beauté n'est point leur hantise suprême.
7%. U
REVOIR!
J'ai trop longtemps rêvé sur ces graves problèmes
Et trop longtemps, de tout j'ai cherché le pourquoi :
Car j'ai compris que tout est vain, lorsque, narquois,
J'ai vu les morts sourire avec leurs lèvres blêmes.
(Souvenir de voyage.)
A Mademoiselle
(Verdun).
Je voudrais vous cueillir une fleur précieuse,
Et comme un souvenir, gaiement vous Renvoyer :
Mais la plus belle fleur semble moins gracieuse,
Près de votre visage, au charme printanier.
Mais cet humble feuillet dira ma
Et vous apportera mon au revoir
Au revoir ! car au cœur, je garde
Peut-être,
une
autre fois, de
mon corps et de mon âme, chaque jour,
Je détache un lambeau pour m'en faire du rêve.
Mais, de
Tandis que
de
mon cœur
jc vois mourir la sève
Et que
j'effeuille au vent mes souvenirs d'amour,
Triste, je cherche en vain, par les jardins magiques,
Celle qui m'apprendra les au-delà tragiques !
confidence,
lointain !
Paul Décembre.
l'espérance,
la main !
vous serrer
Au revoir ! oar un jour sur la terre lorraine,
Je reviendrai chanter l'éclat de vos beaux yeux,
Et vanter à nouveau la beauté souveraine
De votre front si pur et de vos blonds cheveux.
Paul Bhousse.
Le PROCHAIN
NUMÉRO
SOUS
PARAITRA
LE
en
OCTOBRE
TITRE
TSUTOMNE-eOMBTST
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cl!bdào-icbeœanusr orsage de;mur meur
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cage sage, demur pleur b:as
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dHeusreeaux tranequilt laiasdoere, dasnas lequi dtoveiuntt
Ca;joler
Et
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Et
Se
Celle
Au
Emporte
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Et
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Muesiqte d'Eugène
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mon image l'emprison yqu'il j'equne dlui:rasi
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J'ai
Avec
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Alors le
Tu
legarde
Qu'as-tu
Je
fait nuage cher qu'il
trouver avnt
qveunit lPouesant te tJusaq'en :redia
Te
Le
Ira
mon
lais é
J'ai
Mais
te
II
dfQau'ausi-ttu
�tAllons, Mesdames, les
tortillons I
Toujours prêt pour le Combat !.
Lia
reVar)ct)c de§ ^FotitoU? í
Peilhaïre ! Peilhaïre !
�«
Ui) cadet de... Dordogrçe (m. Estellé)
�Eugène MAGE. — Un Périgourdin de Yergt ; lìl ses études au Lycée de Périgueux ; son
père, brave percepteur, voulait lui faire embrasser la carrière administrative, mais le jeune
et
rêvait que
dessin
peinture. II eut comme pre-
homme
ne
àckà Musée ; tantôt
ce
—
^
/
^jMr
sont des mari-
|
,
nés, des portraits,
voire même des
sujets historiques, tel que la Visite de la Boëtïe à son ami Montaigne.
Gomme lithographe, il a composé des gravures fort remarquées.
Le jeune et brillant artiste est aussi un poète doublé d'un compositeur délicat, que nos aimables
lectrices apprécieront, puisque nous publions aujourd'hui une de ses charmantes pages musicales :
La
Dommage qu'ils
ne
gentille Périgourdine rêveuse :
viennent
pas,
Pauvre Cœur t
les artilleurs, ce sont de beaux homnies
(Croquis du château de Mareuil.)
i; ACTUALITE
a
laissé
un
souvenir dans l'histoire en prenant, avec son
Jean, une part glorieuse à la bataille de Bouvines.
De clerc, Arnaut se fit jongleur ; il fut protégé par
Azalaïs, de Béziers, et Guillaume VIII, de Montpellier ; il
est hauteur d'environ 25 chansons, de 5 Saluts, ou lettres
d'amour, et d'un Ensenhamen qui contient quelques ren¬
frère
de la félibrée que notre école du Bournat va
prochainement organiser à Mareuil, en l'honneur du célè¬
bre troubadour Arnaut, donnons quelques notes biogra¬
phiques :
Le château de Mareuil, classé parmi les monuments
historiques, fut jadis le siège d'une baronnie puissante. Y
naquit, croit-on, au xn° siécle, de parents pauvres, le
troubadour Arnaut. II n'était qu'un clerc,et sans doute ses
A propos
parents humbles dépendaient de
alliée
déjà
aux
la maison de Mareuil,
plus grandes familles. Hugues de
qui avait épousé en 1180 une fille du sire de
Cette
affiche était
à
Joui- s 2 - voos
(
Mareuil,
Bourbon,
peine posée qu'elle fut
recouverte
os
seignements curieux sur les mœurs d'alors.
Quant au château actuel, ce n'est plus la châtellenie des
fiers barons d'autrefois ; il est devenu une ferme exploitée
par des colons de l'hospice de Chalais. L'intérieur est
délabré, ['extérieur a perdu son aspect élégant, le pontlevis a disparu et des tuiles vulgaires ont remplacé les
toitures aiguës qui coiffaient les tours.
De la famille dite de Mareuil, le château passa dans celle
des Cars ; il appartenait en dernier lieu aux Talleyrand
comtes de Périgord.
D. D.
JOLIES
par celle-ci. Mais un rival, jaloux
obtenu par la merveilleuse lotion
I / /...
,
ft
du succès
wn
incrédules!! plus de doute !
déchira la
partie supérieure de l'afíiclie, et,
/Qí/L B 2 -voos
os
JOUES
^"sìvoSSte
Wallbz CHSZ
AVANT
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PABRICAHT o
PENDANT
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AÍ?R£S
AVANT
PENDANT
APRES
^PLOYEZ LA LOr/fy
�7
Eté-Combat
Plioto-Color, qu'ils trouveront
COLPORTEUR
LE
Colifichets, bijoux, étoiles éclatantes...
Des éblouissements... Toulouse attend, vainqueur... ?
Les belles, à la ronde, ont la main sur le cœur...
ami,
mon
que tous ces pavés?
Ce sont, M'sieu, ceux
qu'est-ce
111
jf 1
—
qu'on
lancés contre notre
a
malheureux
théâtre
depuis
vingt ans ; alors la munie!pal! té s'en sert pour le reconstruire
sans
intéresser les nombreux amateurs photogra¬
phes, lecteurs de notre journal, en leur indiquant un moyen
très pratique d'illustrer à bon marché par la photographie, en
toutes teintes, cartes postales, menus, cartes de visite, etc.,
au
moyen d'une couleur sensible, récemment découverte, la
GAGNERIE & PEYNAUD,
sert de
support.
Articles
de
Maison
Taillefer.
AU LOUVRE
LAPASSERIE, 18, place Bugeaud.
Voyage
en
3,
tous genres.
(j(
Corsets
sur
mesure,
M. VENTEN AT,
quand doucement vient la nuit,
Roger Large.
RÊVERIE
Je me souviens qu'un soir la nuit
Et la brume estompait lentement
tombait, sereine ;
l'horizon ;
A peine une rumeur, qui, par les bois se traîne,
Nébuleuse et ténue, ainsi que l'oraison
Naïve qu'assourdit le clocher de Léglise
Et,
morne,
vient la nuit, et, fraîche, vient la brise.
Les herbes dans les prés semblaient vibrer encor
Et les bois frémissaient sous l'humide feuillée...
Par les champs embaumés d'un souffle qui s'endort,
Respirait la nature et son âme endeuillée,
Invitant le poète à son rêve enchanté,
Nocturne rêverie et divine pensée !
Ce soir là, je sentis en mon aine angoissée
Eclore mon amour profond pour ta beauté.
Raoul T
ÏLe Goudron Souche! remplace avantageusement toutes les préparations balsami¬
ques ;
en
raison de
ses
principes toniques et hygiéniques il est recommandé
par
toutes les autorités médicales.
[i
E. SOUCHET, Distillateur à Périgueux. SEUL FABRICANT
\
n-ft...
f"--"!...
Denfert-Bochereau.
Travaux de commerce, Lettres de part, Cartes
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rue
se
Sur le jour étendant son voile,
J'aime à rêver lorsqu'au ciel luit
Et sourit une étoile.
—
Mercerie, Bonneterie, Passementerie et Modes.
DELBOS,
Et
avec un peu
Vêtements sur mesure
et tout faits pour hommes et enfants.
place de la Mairie.
les saules
J'aime à rêver les yeux en pleurs
Comme rêvent les saules.
RECOMMANDÉES
et
sous
juge le papier impressionné, on le met tremper
pendant 5 à 10 minutes dans une eau plusieurs fois renou¬
velée ; puis on le développe dans une cuvette contenant de
l'eau tiède qu'on peut mélanger de sciure très fine. C'est
même indispensable avec certaines couleurs ; l'image se
détache alors ; toute la couleur non impressionnée disparaît ;
on passe un pinceau fin pour faire les
lumières et achever le
dépouillement ; on rince et on fait sécher.
Si Limage n'apparaissait pas, on pourrait augmenter le
calorique de l'eau jusqu'à 100 degrés.
On retouche ensuite, si l'on veut, avec des couleurs d'aqua¬
relle, simples ou gouachées.
Nota. —Ne faire au début que des paysages.
On varie les teintes en mélangeant les
d'adresse on arrive à faire des paysa¬
ges coloriés — véritables tableaux retouchés ensuite — en
passant sur le papier les diverses couleurs aux endroits vou¬
lus. On prend du papier teinté bleu pour faire les ciels.
Tissus, Porcelaines. — On peut, sur des tissus très Lins,
préalablement encollés avec une couche de gomme arabique,
reproduire des photographies.
Pour la porcelaine, verre, etc... il faut avant de passer la
couleur sensible, y couler une légère couche de gélatine qui
Nous croyons
LA
Assis
on
Paysages coloriés.
(^ausene
loin gémit
au
lentes, sonnent les heures,
J'aime.à rêver, seul, sans ami,
Lorsque les fleurs se meurent.
Bon marché. — Le papier préparé avec ces couleurs est le
meilleur marché de tous ; les épreuves, des plus artistiques,
sont absolument inaltérables si elles sont bien lavées au
début de l'opération.
bourse délier.
REQUIER, rue Chanzy.
GAULOISE, liq. hygiéniq. par excellence. PÉCOU
Lorsque la brise
Et que,
Qui s'attristent et
couleurs ;
MAISONS
Et que de gros nuages d'or
Roulent sur la vallée.
d'un Photomètre.
Quand
Emile Arma n.
HOIR
DU
J'aime à rêver quand le soir dort,
Tout au fond de la sombre allée,
dépose dans le flacon).
Le papier est mis à sécher dans un endroit obscur, un
tiroir par exemple, ce qui demande à peine un quart d'heure ;
il est bon aussitôt mais ne se conserve pas plus de 3 à 4 jours.
On le tire au châssis-presse ; il est très sensible, mais on
ne peut
surveiller la venue de l'image qui apparaît peu
distinctement sur le papier; aussi scrait-il utile de se servir
sur ses gonds...
Et tenez, le voici — buste orné de pompons :
II brandit des velours où brillent les aiguilles...
On s'assemble en riant. Devant les belles filles,
II fléchit le genou... puis en un tour de main,
Déboucle la courroie, éventre un ballotin :
Un fouillis, cent éclairs de choses rutilantes ;
Repousse le vantail qui grince
Dites-moi,
Promenade
Mode d'emploi. — On prend du papier fort, bien encollé ;
si Ton n'en possède pas, on Tencolle à l'avance avec une colle
d'amidon. On étend la couleur sensible avec un large pinceau
très doux, ou un morceau de ouate, do façon à faire une
teinte uniforme, sans traits (bien mélanger la couleur qui
Cc Toulousain joyeux comme un merle siílleur,
Et la balle à l'épaule et le col fignoleur,
L'émail des dents fleuri sous la moustache brune,
Et l'œil fripon des gens encourant la fortune,
—
chez leurs marchands de pro¬
duits.
CENTRALE, 15,
r.
PHOTOGRAPHES ! !
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
[Saisons]. Combat. Revue trimestrielle Littéraire & artistique
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Combat
Printemps-Combat
Eté-Combat
Automne-Combat
Hiver-Combat
Noël-Combat
Combat-saisons
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série
Subject
The topic of the resource
Trimestriel
Description
An account of the resource
1re année, n°1 (15 avr. 1902)-8e année (sept. 1909) [?]
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24 000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Chaumont, Léopold
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1902
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
19..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
44 cm
Language
A language of the resource
fre
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-794
Medium
The material or physical carrier of the resource.
papier
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Licence Ouverte 2.0
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
ark:/30098/hh0g
publication en série imprimée
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
FRB243226101_P2-794_1903_006
ark:/30098/499z
Type
The nature or genre of the resource
text
Title
A name given to the resource
Eté-Combat
Subject
The topic of the resource
Trimestriel
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 6, 1er juillet 1903
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1903-07-01
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
19..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
8 p.
Language
A language of the resource
fre
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Cassard
Rights
Information about rights held in and over the resource
Licence Ouverte 2.0
Source
A related resource from which the described resource is derived
Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-794
-
https://petrocoria-num.perigueux.fr/files/original/b12a18f5cb3a753df52a17ec610ed86c.pdf
3cc3d79c23a720e0a7c6201df0d201f8
PDF Text
Text
Printemps
'REVUE TRIMESTRIELLE
c-
fr-
e-
t-
omba
LITTERAIRE & ARTISTIQUE.
Le Numéro
15 Centimes
-5-5-5-5
Pl^CE 1DU
<3,
1er Avril 1903
PÉRIGUEUX
-------■
ADIEU, PAUVRE CARNAVAL!
-9
-5
-5
Numéro 5.
î? ---Zip
�Printemps-Combat
111
A
(0
PÉRIGORD PAR L'IMAGE
LE
POÉSIE
BALLADE
O !
PLACES
NOS
Périgueux
vards
et
Qui
qui existent
Périgourdines viennent s'y
mener
donnés par
pro¬
l'excellente musique du
se
là,
hommes
;WJÉJÓ8f
!líïïiiíâl!ÌillllEJ
MNNWîUMàLM!
Saint-Georges !
au centre
dressent les
:
statues
de
Montaigne,
En face le Palais de
nos
grands
la
ou
Justice, bâti
se
le Boulingrin,
qui n'était, avant 1820, qu'un
pré inculte.
La
statue
de l'illustre
des Essais
auteur
orne
parle proviseur du Lycée, Sauveroche, dans
ce
projet fut exécuté
en
cette
un
place. L'idée de faire élever
discours qu'il prononça â
une
ce
une
ravissanle bourgade des bords de l'Isle
vivait, il y a quelques années, une petite vieille
ans
uTA
place Montaigne, autrefois
appelée le Bassin,
et
BÉNITE
L'EÂU
Fénelon,
1839 Par l'architecte Catoire,
trouve
Adrien Colin.
de la ville, que
Bugeaud et Daumesnil.
en
Saint-Georges !
Belles Vénus aux blanches
gorges,
Filles du sol Périgourdin,
C'est vous le grand rire malin,
Des vieux Barris et de
des soirées d'été.
C'est
;
Elles s'en vont dans les nuits
pâles,
Près de l'Isle aux bords embaumés...
Et sur leurs lèvres de
Vestales,
L'amour met des chants exaltés.
jouir de la douce fraîcheur
50e et
blanches gorges,!
O ! ces Vénus aux yeux
ravis,
Vénus des soirs mélancoliques,
Vénus aux charmes
sympathiques,
Ce sont les filles des Barris !
les concerts
écouter
pour
aux
répandent dans les bals
Vénus aux yeux idéals,
se
Ce sont de coquettes beautés,
Dont les joyeuses sarabandes
Tintent le chant fol des gaîtés,
Et s'éparpillent en guirlandes.
Périgourdins
;
Vénus
Ces
Ce sont les filles de
les plus jolis boule¬
a
ces
bronze fut émise
distribution de prix;
1836.
(l) Le desainest extrait de Périgueux Pittoresque, guide illustré. A. Charnay, éditeur à Périgueux.
flSj
XaA
à ferveur
nom d'Annelte ;
on Lavait surnommée, pour
religieuse, la Sainte-Vierge.
sa
Très dévote, la mère Annetle
commandements de Dieu et de
par sa piété et son
digne femme, d'ailleurs, qui
commune
observait à
la lettre les
toute la
l'Eglise et édifiait
du prochain. Une bien
marchandait son lemps à
personne, trouvant le moyen, quoique peu fortunée, de
soulager de sa bourse bien des infortunes. Aussi était-elle
aimée et respectée, à dix lieues à la ronde.
Mais, la perfection hélas I n'est pas de ce monde et, tout
comme les autres, la chère femme avait son
petit défaut.
Ob I une vétille, qu'on lui pardonnait facilement et
qui ne
Lempêcba pas, pour cela, d'avoir un coin dans le Paradis :
maman Annelte était très
superstitieuse. Elle croyait aux
amulettes réputées conjurer le mauvais sort, redoutait
d'entreprendre un voyage ou de commencer un Iravail le
vendredi, s'effrayait des araignées aperçues le malin,
voyait un mauvais présage dans le fait d'un lièvre traver¬
sant son chemin. Aussi bien, je ne lui en fais
pas un crime,
car je crois ce défaut commun à bien des mortels
et, en
vous
donnant
ces
amour
ne
quelques explications, mon intention
vous préparer à entendre la suite
est, tout simplement, de
de
Notes
Nous
sommes,
dessins de noire
m otis
forcés de remettre au prochain numéro les
distingué compatriote M. E. Mage; nous lui
consacrerons une
page
Notre Combat-Saisons est le seul journal littéraire et
artistique du département qui soit ouvert aux jeunes ; nous
acceptons tous les dessins qui nous seront confiés, même ceux
naïfs, pourvu qu'ils aient un cachet d'originalité et qu'ils
soient, surtout, périgourdins.
De nombreux
qui paraîtront
venus,
i.
entière.
dessins, contes et poésies nous sont par¬
temps et lieu.
en
Nous préparons pour le prochain numéro
appelé, croyons-nous, à un grand succès.
L'abondance des matières nous
sertion de lioí/'e BLOc-NoTEs-Co.MBAT.
un concours
oblige à ajourner iin¬
Rappelons que les i numéros de 1902 sont en vente au
; reliés en un album des jilus élégants, 7 fr. HO.
prix de !i fr.
Le Menuet.
Combien gentille vous deviez
Site, marquise, autrefois 1
poudre, une mouclie assassine, et des falbalas à
foison 1 L'éventail, en vos mains, ajoutait à vos grâces, et
souvent, d'un regard assassin vous dùles enflammer plus
d'un cœur, cruelle 1 Mais vous passiez indifférente, pava¬
nant sur quelque air mièvre de Lully, et votre pied mi¬
gnon, glissant sur le parquet, emportait, loin des galants,
votre corps fluet ! Telles on voit aujourd'hui sur d'antiques
panneaux, les bergères enrubannées de Monsieur de
Un œii de
Walleau.
(Extrait d'une pièce couronnée
en
1899.)
J'étais moins que la mort ; pourquoi suis-je la vie ?
Au calme du néant pourquoi
Mon Créateur ?
m'as-tu ravie,
.
Alors que
j'ignorais les choses de la terre,
Pourquoi m'avoir donné l'esprit et la lumière
Sans l'espoir et sans le bonheur ?
La Bourrée.
Le soleil est couché. A l'ombre du
grand orme, la vielle
vous appelle, fillettes et garçons. Allons, Lisette, en danse 1
Et frappant le gazon de tes socques, en cadence, balance,
avec ta gaucherie charmante, ton corps jeune et robuste.
L'air vif frappe tes joues merveilles, et ton galant Colas, ce
soir, après la danse, y prendra un baiser — le traître —en
guise de bonsoir !
Pierre Gilles.
Oui, les astres sont beaux ; oui, tes œuvres sont belles.
Oui, les fleurs et l'azur éblouissent mes yeux.
Mais il faut à
mon cœur
Et des soleils
des beautés immortelles
plus radieux.
C'était pendant 1 horreur d'une profonde nuit
rassurée, se re¬
coucha, cependant qu'au dehors forage, — dompté peutêtre par la mystérieuse puissance de seau
consacrée, —
diminuait d'intensité et bientôt s'apaisait. A prés un
pieux
remerciement à Dieu, la brave femme s'abandonna avec
délices aux caresses de Morphée qui lui donna des
songes
d'or où des nuées de Séraphins, amoureusement
enlacés,
finvilaienl à venir partager leur Eden
L'aurore, aux doigts de rose — vieux cliché
vint
interrompre ce rêve délicieux. Très alerte malgré ses
soixanle-dix ans bien sonnés, Annelte se leva aussitôt.
Mais sa stupéfaction fut grande lorsque, les volets ou¬
POLÉMIQUES
verts, la chambre inondée de lumière, elle aperçut les
murs, le parquet, les meubles tout maculés de taches
noires formant de capricieuses arabesques ; on eût dit
des pieuvres, aux multiples tentacules, qu'aurait vomies
génie malfaisant. Une glace lui renvoya son image au
teint d'ébène ; noire aussi élail sa chemise ; son âme, sa
belle âme seule, avait la blancheur du lys
Dans la cuisine, où elle se rendit aussitôt, Annette eut
enfin l'explicalion du mystère ; sa stupéfaction et son
un
désespoir surent grands en retrouvant intact sur une
étagère le récipient contenant l'eau bénite ; hélas ! hélas,
dans sa précipitation, la bonne Annette s'était servie pour
conjurer la foudre
d'une bouteille d'encre !...
J. Fournier.
Mon âme est étrangère au inonde qu'elle habite,
Pour mon âme, Seigneur, la terre est trop petite.
Viens briser le fatal anneau
De la chaîne qui m'a meurtrie ;
Car
je
=ì$=^
j^'où tpieus-tu î
sens qu'ici-bas ce n'est pas la patrie ;
C'est l'exil et c'est le tombeau !...
Jean de Dayes.
D'où viens-tu donc, pauvre larme
De mille feux parée, ,j~ '
Par ce beau soir ?,
Pourquoi, dis-moi, meï
t'ont-ils pleurée ?
un souvenir du fond de f âme...
Ali ! serait-ce une femme
Est-ce un regret ?
LE. PRINTEMPS.
.
^
..
Au doux réveil de la nature
La sève monte en la ramure.
Tout
pleur a son départ ; sur cette table
Pourquoi pleur implacable
T'ai-je pleuré ?
Prés, champs et bois vont reverdir,
Monsieur Printemps veut tout fleurir.
Dans les airs siffle l'alouette :
C'est le bon temps des oisillons,
Le blé grandit dans les sillons,
L'orchestre embouche la trompette
Oiseaux, chantez
Tu
Mais ciel !
!
;
Tirons-nous
de lui' íìssou !
<—
Louis LamauB.
réponds pas, larme gentille
toujours là, tu brilles !
je vois
ne me
Et
Couples, dansez !
suivre.)
égarée,
Peut-être
"
fA
yeux
Qui donc fa rencontrée
Qui fa fait choir ?
LES QUATRE SAISONS
'
un
orage épouvantable se déchaîna sur Ja contrée. On eût dit
que les sujets de Satan se ruaient sur la terre et que de
ce bouleversement allait renaître le chaos.
Ces vibrations sonores de l'air épouvantèrent fort la
bonne Annette. Sautant vivement à bas de son
lit, elle se
dirigea, sans lumière, vers la cuisine, où elle prit une
bouteille d'eau bénite ; confiante en l'eííìcacilé de cette
eau qui, d'après elle, préservait des funestes effets de la
foudre, elle en aspergea, à l'aveuglette, toutes les pièces
du logis. La bouteille vide, Annelte, plus
—
II.
MÉDITATION
mon histoire.
Or donc :
d'oqui... las belhas
c
lous burgaùs li vont
Passer un visage, ombre évocatrice ;
Une autre larme glisse
Entre mes doigts.
Roger Large,
�(Violon
et
Violoncelle)
A
FIAT LUX ..!
EN RUE NEUVE
—
—■
:
Porei, Margoutou, que notre députa o gu lo fluonja.
Co
quei
que
quello besounhio ? Enquero, pari, quaùco
molodio de richards !
KOS COCHERS
Deux
objets pour trois
sous,
Mesdames !
�4
Printemps-Combat
(Croquis de FINE)
Pierrot, empruntés par le théâtre des
kolichinelle et
à la Comédie italienne, sont des
étrangers naturalisés ; Guignol est au contraire
une marionnette très française.
Mais, n'en déplaise aux Parisiens, c'est un type local
qui prit naissance à Lyon vers la sin du xvm° siècle, et
dont la gloire naissante date de la Restauration.
Ce fantoche de bois, au chef couvert d'un étrange
bonnet de cuir, et orné d'une queue qu'il appelait son
salsifis, fut longtemps par ses exploits guignolants la joie
des seuls indigènes de la Guillotière ou des Brotteaux,
puis il fit son tour de France en compagnie de son ami
Gnafron, l'irréduclible pochard.
Guignol était à l'origine un madré personnage, fils de
Panurge, frère de Gil-Blas et cousin de Figaro ; truqueur
et fripon, payant ses créanciers en bons mots et mettant
son point d'honneur à duper les imbéciles.
II avait son répertoire à lui, rappelant les meilleures
farces du moyen-âge, d'invention joyeuse et de sel parfois
marionnettes
un
peu gros.
Aujourd'hui, Guignol s'est transformé ; il est devenu
parodiste; mais tout en déformant la -- grande opéra », il
a pris un peu des sentiments du ténor qu'il personnifie ;
à son bonnet il a mis un brin de panache et sa blague
s'est policée.
Sur le rebord de sa petite scène, avec quelle verve
il mène Faction ! Ses lèvres rouges laissent échapper une
voix de fausset; ses yeux noirs paraissent regarder, et
l'agitation de ses bras ponctue d'un geste expressif chacune
de ses phrases.
Et le public a l'illusion de voir et d'entendre un acteur en miniature.
Les moyens sont simples pourtant de nous exhiber le personnage ; le manipulateur tient la marionnette sur la main levée, l'index dans la tête, le
pouce et
le médium manœuvrant
les bras.
Mais
quel art pour assurer la régularité des entrées et des attitudes, changer le ton de la voix suivant la marionnette qu'on présente !
Cet art, Fine, qui depuis sept ans exhibe Guignol aux Périgourdins, le connaît à fond ; il en sait les nuances et les délicatesses.
C'est un acteur qui varie ses intonations, souligne sa tirade ou détaille son couplet avec sentiment et méthode.
C'est
en
môme
En somme,
méchanceté.
temps un décorateur expert qui crée pour ses marionnettes des cadres séduisants.
le théâtre de Guignol, grâce à Fine et á ses collaborateurs, est un spectacle curieux, auquel prennent plaisir ceux qui aiment l'esprit sans prétention et la
PRINTEMPS
ïOTït MCM mm
(EXTRAITS)
es
líQ
Paris, reine du Monde, immense capitale,
Gigantesque ramas de riches et de gueux,
Où la misère couve et le luxe s'étale,
Tu
ne vaux
pas, pour
moi,
mon
joli Périgueux.
Non, laissez-moi rêver aux lieux chers, où, ma mère,
La sainte vit toujours parmi ceux que j'aimais ;
Ceux que j'ai dû quitter pour accomplir sur terre
La tâche où mes deux bras sont aujourd'hui rivés.
Quand donc ces jours heureux seront-ils arrivés ?
Quand r e verrai s-je, aussi, la tour de Mataguerre
Et celle de Vésone, et les jardins mignons,
Où bambin de dix ans, j'étais heureux, naguère,
D'aller, les jours de fête, avec mes compagnons.
On jouait aux soldats ; on faisait la bataille ;
On taillait dans le bois le sabre ou le fusil,
On retournait la blouse ; on se cambrait la taille
Devant votre statue, ô brave Daumesnil !
Dans le cœur de Pensant, c'est le vaillant qui règne ;
L'écrivain, le penseur, sont mis au dernier rang.
Ainsi l'on reléguait Fénelon ou Montaigne,
Ces deux Périgourdins au penser toujours franc.
N'allez pas demander à Pensant de la rue
D'être sentimental : il pense simplement.
Lui parler d'allier l'épée à la charrue
Ne peut pas accéder à son entendement.
C'est pourquoi, de Bugeaud la pose magistrale
Ne parlait pas alors à mon petit cerveau
Plus que notre musée ou que la cathédrale.
Mais elle est déjà loin, P époque du sarreau !
Et Pensant a grandi ! Et s'il rêve une France,
Grande et forte toujours, promenant son drapeau
Partout, c'est qu'en son
Voir les peuples unis en
cœur germe cette espérance :
un même troupeau
Sous l'aile d'un congrès, qui, par sa vigilance,
Calmerait les esprits, dirigerait les forts,
Dans le chemin des arts, celui de la science,
Et récompenserait, dans le bien, les efforts.
C'est un rêve, il est vrai, mais, aussi, quel beau
Le feu des passions à tout jamais éteint,
L'amitié triomphant, les haines faisant trêve,
rêve !
qui
tapit
se
sous
la mousse
ou
gris,
Lorsque l'hirondelle envolée
Revient des plus lointains pays,
Dès qu'elle revoit la tourelle
Du vieux donjon où fut son nid,
Elle bat joyeuse de l'aile
Et la salue avec ses cris.
vol vers notre terre de France; les buissons se refeuillent,
et de nos arbres, sous la brise légère, s'envolent les pétales
O nid de soie et de dentelle,
Où dormit si longtemps ma belle,
blancs ou rosés des fleurs qui, dans quelque temps,
donneront les doux fruits que nous savourerons avec
délices. Dans les champs, joyeux, le laboureur chante en
conduisant ses bœufs, et l'oiselet au matin entonne dans
Après F exil, quand je t'ai
vu,
De ton alcôve parfumée,
De ta batiste chiffonnée,
Tout mon amour m'est revenu !
gazouillis l'hymne à la nature.
sur le pas de sa porte, assis dans son fauteuil,
ne cache pas sa joie dépeinte en sa blanche figure, et l'enfant tout heureux veut faire ses premiers pas que l'hiver a
son
F. Ladevi-Rociie.
L'ancêtre,
GALANTERIE
relardés. Tout revit, tout renaît :
L'espérance vient à l'âme,
Le courage
Demain, après
monte
au cœur
!
semaine de travail, ce sera l'envolée
où jeunes gens et jeunes filles, le sourire
une
la roule
les lèvres et l'amour dans le cœur, humeront l'air
pur nécessaire à leurs poumons, et reviendront les bras
chargés d'une moisson de filas fleuris qu'ils jetteront aux
pieds de leurs parents, comme un gage de reconnaissance
et d'affection jamais démentie. Ce sera le prélude d'unions
sur
sur
futures, l'aurore d'une vie nouvelle. Oh I pour ceux-ci,
qu'ils ignorent toujours les froids et noirs autans, qu'ils
ne connaissent que le clair soleil qui vivifie et réconforte,
qu'ici-bas leurs serments soient éternels, et qu'éternel
aussi pour eux soit le printemps !
Revenez, revenez, bouquetières
dans vos corbeilles les douces fleurs
i.
Toinou
Laripette, brave cultivateur au village des An¬
glais, venait de se marier dans la petite église de Coulounieix avec Maria Beaunénav, un petit bout de femme,
grassouillette, aux joues fraîches et aux lèvres roses.
II y avait longtemps qu'ils étaient promis. Elevés ensem¬
ble, leurs maisons l'une à côté de l'autre, ils avaient gardé
tous deux les brebis dans les sentes
qui dévalent du co¬
teau verdoyant où perche, là-bas, dans le
lointain, le bourg
de Coulounieix, quatre maisons : l'église, le presbytère, la
mairie et l'école.
Or,
uni
aimées, qui apportez
aux suaves parfums ;
achetez, achetez, les fleurs sont Limage de la jeunesse et
la jeunesse c'est la vie !...
Fernand Guiralou.
jour-là, comme je viens de le dire, Toinou s'était
justes noces avec celle qu'il aimait.
ce
en
II.
Le
soir, voulant faire, comme les gens de la haute, leur
voyage de noce, ils décidèrent d'aller voir des parents du
jeune homme qui habitaient Excideuil. Ils prirent la dili¬
gence, la mariée ayant une peur affreuse du tramway.
Une fois dans la guimbarde, Toinou remarque
qu'il a sur
lui un courant d'air meurtrier, et, d'une voix
câline, il
interroge sa chère moitié :
Tu es bien, dis, Maria ?
Oui, mon ami.
Le siège est-il doux ?
—
je l'aime !
mon
Les bois déserts et les ciels
nos jardins, de cette petite fleur aimée des ou¬
vrières, si chère aux amoureux et chantée chaque jour par
les poètes !
Le soleil luit et ses rayons plus proches commencent à
nous donner une douce chaleur ; l'hirondelle a repris son
Mais,
Quand donc pourrai-je, hélas, vers lui prendre
Après l'hiver et la gelée,
borde les allées de
M
Is.prit des Hetres
ce que l'on verrait, c'est grandir le bien-être
Et l'amour des humains dans la paix du foyer.
Ah ! vrai Dieu ! ce foyer, combien toujours
|kET©im
©VBW2S
boutonnières sont devenues violettes, non pas du
ruban d'officier d'Académie, mais de l'humble fleur
Le sublime âge d'or que l'on désire, atteint.
Est-ce à dire qu'ainsi l'on verrait disparaître
Les bornes des pays ? Non, c'est se fourvoyer,
Ma
verve sans
Capot.
vol ?
Dordogne appartient à la France quand même !
Mais, mon petit pays, c'est mon chez moi, mon sol !
C'est là que j'essayai mes premiers pas timides,
Au Café des Amis, près du pont des Barris,
Aux arches de granit massives et solides.
En avez-vous des ponts comme lui, dans Paris ?...
Gaston Ciiateaureynaud.
Pensée sauvage :
Le dicton : mal de dents, mal d'amour, vient sans doute
de ce que ces deux maux se terminent par une fluxion.
—
—
—
—
Chez le dentiste :
Ah ! Madame, vous avez
—
—
été trop bonne pour vos
dents.
—
—
—
Pourquoi cela ?
Vous les
—
avez toutes
—
gâtées 1
Excellent.
Tu ne sens pas de cahots ?
Aucun.
Pas... pas de courant d'air.
Non,
mon
ami.
Bien, très bien, alors... donne-moi ta place.
Picoly.
�Printemps-Combat
rêve
wtsttero
Or, mignonne, voici l'Avril !
son exode
robe d'émeraude
Printemps qui refait
A mis
Et
sa
sourit d'un air civil.
nous
Par les sentiers couverts de
De
neige
rose
Nous ouïrons
neige,
des pommiers
le gai solfège
Que font les oiseaux familiers.
Et tu seras, o ma Ninette,
Si tu veux, gente marquisette.
.Moi, je serai ton damoiseau
Ce
sera
d'un
;
exquis Watteau !
Sur des airs de
Lully très sourds,
Nous chanterons de tendres choses
Où
Et
« roses
»
rime
« nos amours »
avec «
Nous cueillerons les
toujours
marguerites
Pour fleurir le Faune
Qui de
ses
Suivra
nos
mi-closes
avec «
»
».
amoureux
regards hypocrites
ébats et nos-jeux:
Et
»
je te dirai : « Châtelaine,
D'amour pour vous mon âme
...
est pleine
»
Hélas,
Pour
ce
manquera le château
doux rêve à la Watteau.
Or, Mignonne,
voici u Avril t
5
�y a Revue
JLVRIk
Entre deux
gentilles ouvrières Périgourdines
Qu'as-tu
reçu pour
Un
UN MENDIGO PERIGOURDIN
PREMIÈRE PIERRE DU TRES FUTUR HOPITAL
LA
ton ier
et Revue
A
petit chien.
Mais
ce
Si, c'est
n'est pas un
un
poisson
cabot !
De yo?
AU temps de /flolière
Au /oe,
—
Bon sang
pendant la corvée
de bon
Une
jour? :
simple injection
:
sang, encore une revue
aujourd'hui !
Tu les aimes pourtant
les revues
voyait chaque soir à celle de l'Alcazar.
—
; on te
L'heUre de Í'/Lpéritif(Croquis Périgourdin)
�7
Printemps-Combat
Nos xVpos
,GF mSUGE
(^joy lou ^riuteu ! 1;
(Dialecte Sarladais)
Notre metteur
eu
pages nous
écrit
:
A Monsieur Saint-Pol.
Je l'aperçois dans les taillis
Dissimulé sous les pervenches ;
II m'apparaît dans les fouillis,
A demi caché par les branches.
Canlo, canto, pétit oousel,
Sus lo bronquéto que boutouno,
Lo sabo l'ay créba lus els
D'oun sourtiron lu sru d'ooutouno.
Dé tout cousta, din lo noturo,
Tout fay toilette bistomen ;
Lu niou sé font din lo berduro :
Coy lou printen, lou
gay
Dans les chemins mystérieux
11 vient troubler ma solitude,
Et le long regard de ses yeux
printen !
Emplit
Canto, canto, tzoyno bertzièro ;
Tu blanc moutou broustoron bien.
Té ségron dins los esclorzièro,
gay
Eh
pour
nous
suffisent.
paraissez tout ahuri (4), je le vois.
Entre les menthes du ruisseau,
Et dans le sable qui s'émiette,
L'écume qui flotte sur l'eau
En dessine la silhouette.
Lou bla pousse din lo lando,
Et l'hiber en s'en onan.
Corrétzoro touto lo bando :
Dé courpolals, négr' et grouman,
Allons, quittez vite cet air
:
Coy lou printen, lou gay printen !
Canto, canto, boun bigneyrou,
Met croyez aux
Coustou.
(!)
(2)
(3)
(4)
d'aimer,
perdu l'ivresse.
Lorsqu'il
en a
Saint-Pol.
FL1FíI F-> IFL ÍFi I FíM
SOUS
(1) Cetle jolie poésie est extraite d'un charmant volume paru récem¬
ment : 01 Périgor Négré.
Ici I F? I Fíd FLI FvI F- 1FH IF»
Le PROCHAIN NUMERO PARAITRA
Qui garde la douleur,
Léon Grenaille.
:
Vous me flattez beaucoup trop.
C'est pas moi qui le dis.
Encore
?
Je te crois, mon fiston.
-Al
Cette hantise laisse amer
Le cœur imprégné de tristesse,
printen !
dévoués sentiments de votre collaborateur.
P. C. C.
Je m'arrête, silencieux,
Près du buisson, et je l'adore,
Puis je pars sans lever les yeux
Pour que l'extasc dure encore !
Lou doux soulel del mé d'obrial
Foro 'spéli lu groy boutou
Per ronpli cubos et borial.
Et quan sétenbré orriboro,
Lou bi pioucel, séguromen
O lo conélo, rotzoro :
Raoul T.
LE
en
JUILLET
TITRE
ÉTÉ-GOM37ST
RECOMMANDÉES
MAISONS
LA
morose,
souriez,
Dans un creux perdu dans les bois
Se dresse une frêle églantine,
El moi, qui passe, je la vois,
Près de la fleur, la fleur divine.
Qu'orribéroun lou mis sa n ten,
gay
d'inquiétude.
: Un
Typo est bien capable de composer des
lignes, droites ou tordues, mais de là à dessiner
bien, détrompez-vous, cher et honoré Rédacteur (3) ;
avons, sachez-le, dans notre casse, tout ce qu'il faut
créer de véritables chefs-d'œuvre ; de simples signes
Vous
Canto, canto, brabé poysan,
Coy lou printen, lou
dites
Dans Tonde épaisse dos étangs,
Au lieu du mien, il se réflète ;
Pour lo contempler plus longtemps,
Sur le rivage je m'arrête.
printen !
Per débosta bilos et tzans
mon cœur
)Je vous vois prendre un air indif érent. Vous vous
nous
Pertout oun yo l'herbo, dis coin
Mais lou goutza qu'aymo loy brabo,
llet t'otzuda, lou gornimen ;
Per un poutou, une birado :
Coy lou printen, lou
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aussi, collaborer, comme dessinateur, à la Revue si spi¬
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
[Saisons]. Combat. Revue trimestrielle Littéraire & artistique
Alternative Title
An alternative name for the resource. The distinction between titles and alternative titles is application-specific.
Combat
Printemps-Combat
Eté-Combat
Automne-Combat
Hiver-Combat
Noël-Combat
Combat-saisons
Type
The nature or genre of the resource
text
publication en série
Subject
The topic of the resource
Trimestriel
Description
An account of the resource
1re année, n°1 (15 avr. 1902)-8e année (sept. 1909) [?]
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24 000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Chaumont, Léopold
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1902
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
19..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
44 cm
Language
A language of the resource
fre
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-794
Medium
The material or physical carrier of the resource.
papier
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Licence Ouverte 2.0
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
ark:/30098/hh0g
publication en série imprimée
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
FRB243226101_P2-794_1903_005
ark:/30098/49b8
Type
The nature or genre of the resource
text
Title
A name given to the resource
Printemps-Combat
Subject
The topic of the resource
Trimestriel
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 5, 1er avril 1903
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1903-04-01
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
19..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
8 p.
Language
A language of the resource
fre
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Cassard
Rights
Information about rights held in and over the resource
Licence Ouverte 2.0
Source
A related resource from which the described resource is derived
Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-794