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13
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1afbaa1185151460a86a10c11ade7bb4
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Numéro 13
Le numéro
La Vie
JOURNAL
PRIX DE L'ABONNEMEMT
HEBDOMADAIRE
ILLUSTRÉ
DIRECTION-RÉDACTION
:
5 fr.
PRIX DES ANNONCES
Bugeaud, 6
La Case
PÉRIG-TJEUX
On s'abonne chez tous les Libraires
Hè
Périgueux, le 29 Juillet 1894
Périgourdine
Place
Un An
| Oc
de la
bougré d'indurlè! i'annoncè la mort de
chopino !
sa
Ville et
T
du
L\ 1
:
5 fr,
/*n
Dépa
bello-mai et payo mémo pas
r* /*\
^
�VIE
LA
PÉRIGOURDINE
DÉCALOGUE MUNICIPAL.
PÉRIGÛRD
BIOGRAPHIE DES GRANDS HOMMES DU
PEglise a ses commandements ;
Maire apprenez quels sont les règlements
A la maison commune être journellement ;
Lq loi
RANCONNET
Póur
1497-1SS9
Lire tous les
Y
Ranconnet
distingué, il
(i) (Aimar de), naquit à Périgueux en 1497. Fils d'un avocat
livra dès sa jeunesse à l'étude de la jurisprudence, et devint
procéder mêmement;
public toujours courtoisement,
Même alors qu'il se plaint du maire injustement.
Puis surveiller l'école et paternellement
Parler à chaque enfant qui le trouve assommant
Chose plus grave encore, unir des cœurs aimants,
Qui bientôt maudiront le Maire et leurs serments ;
le droit romain. 11 ne fut d'abord que
conseiller au parlement de Bordeaux ; mais un si beau talent méritait de
briller sur un
Bhéâtre. Le roi l'appela à Paris, et il exerça avec
distinction
ísident de la quatrième chambre des enquêtesSon élévati
Victime de l'envie. il se vit réduit presqu'à la
ínt les épreuves de Charles
pendant plus"
de
Étienne qu'il
Recevoir le
gagna,
famille. Ainsi, la
les textes
grecs et latins, car il était très versé dans les langues anciennes. Tant de
savoir, tant de résignation, ne le préservèrent pas de la plus grande des in¬
fortunes. II eut le malheur de déplaire au cardinal de Lorraine, en s'opposant
au supplice des protestants ; dès lors,
sa perte fut jurée; on l'accusa des
crimes les plus honteux, et il alla mourir à la Bastille, en 1559. La fin de
tous ceux qui lui étaient chers fut plus horrible encore ; pendant qu'il était
dans les cachots, sa femme fut écrasée par la foudre, son fils fut Supplicié,
se
nourrir, lui et
sa
Au chef-lieu de canton, mener une
science profita de ses malheurs ; il travailla avec succès à épurer
et sa
fille
On
a
moderne.
l'Etat tient à voir comme Adam.
élections impartialement,
Car c'est ce qu'avant tout veut le gouvernement.
Présider le Conseil, en subir bravement
Les stériles débats sans découragement.
Ne recevoir jamais le moindre traitement
Agir
Le
peuple alors ému dit trop tardivement :
un Maire habile et d'un grand dévouement
Accompagnons le corps avec recueillement.
Le beau jour de sa vie est son enterrement.
II fut
Maximes du droit de Julius Paulus.
—
—
;
Parfois il peut avofc du dédommagement ;
Mais il faut pour cela mourir subitement !
ancienne que
Traité des formules, de
LE
remercîment
Tel est le sort d'un Maire habituellement.
paraît aussi qu'il avait travaillé au
Brissot, et Pithou lui attribue le Dictionnaire de Charles Étienne. C'est à
Ranconnet que sont dédiées les Notes de Cujas sur les cinq livres des
SUE
aux
Et souvent du pays aucun
Trésor de la langue française, tant
II
fois l'an
Les conscrits que
mourut sur un fumier.
de Ranconnet le
placets très attentivement ;
bon style et surtout promptement.
en
Avec le Sous-Préfet
bientôt célèbre par sa science dans
détresse. C
répondre
A Monsieur le Préfet écrire exactement ;
se
quoi
comme
un
;
BOULEVAED
TOUT BOIT
Et votre
procès ?
Je l'ai gagné.
La terre les
Facilement ?
Mais assez. J'avais comme président le plus honnête homme du monde.
La veille du jugement, je lui ai écrit quelques mots, en le priant d'accepter
un billet de
cinq cents francs que j'avais glissé dans l'enveloppc.
Eh bien ! mais il me semble que cela pouvait au contraire vous faire
—
La
—
mer
par
buvant ;
la racine
;
salée boit le vent ;
Et le soleil boit la
—
perdre votre affaire.
Parfaitement ! seulement
versaire.
eaux va
L'arbre la boit
—
marine,
Le soleil est bu de la lune ;
j'avais
eu
soin de signer du
de mon ad¬
nom
Tout boit soit
en haut ou en bas,
règle commune,
Pourquoi donc ne boirions-nous
Suivant cette
(1) Tarmi les savants contemporains do Ranconnet, nous citerons Arnaud-François
Laboric, traducteur du traité des Anges et des Démons, de Moldonat, ouvrage rare et
curieux, dont l'original est resté manuscrit. Laboric avait aussi composé les Antiquités
de Périgueux, dont on ne trouve plus aucun exemplaire.
II était né dans cette ville, vers Fan 1525, et y mourut dans un âge fort avancé.
Périgueux a vu naître plusieurs autres jurisconsultes distingués. 11 ne faut pas oublier
surtout le savant avocat Laplaee, auteur des Maximes du droit française de ïlntrodiiction aux droits seigneuriaux, et du Dictionnaire des fiefs, Laplaee mourut en 1703.
'Souvenir
Historique.
—
1790-1835)
vous
raconter
aujourd'hui.
Et d'abord , quelques explications prélimi¬
naires.
Parmi les routes peu fréquentées qui sillon¬
nent malheureusement encore de toutes parts
notre hon et vieux
Périgord, il n'en est peut-être
pas de plus pittoresque que celle de Périgueux
a Cahors, en passant par Belvès et Villefranche. Au printemps, époque à laquelle je la sui¬
vis pour la première l'ois, ce ne sont que belles
vallées s'allongeant en tapis de verdure, puis des
bois immenses de chênes
ou
de
châtaigniers,
s'étageant les uns au-dessus des autres jusqu'à
la cime des montagnes ; puis des rochers avec
leurs buissons, surmontés de ruines féodales qui
presque toutes ont un souvenir.
Mais toutes ces ruines sont effacées par les
puits cime oie.
ruines du château de Sineuil, au milieu dela
forêt du Grand-Camp.
Du château on ne. voit plus que deux tours
rondes à moitié renversées, et les restes d'une
chapelle gothique dont Tes murs faisaient jadis
sans doute partie d'une
abbaye bien plus ancienne,
aujourd'hui
à fait disparu et sur ies
fondations de laquelle avaient été établies par les
Anglais, au temps de leur occupation de laGuien-
qui
C'est une simple histoire de village recueillie
dans une veillée, à la campagne, que je veux
Porte mont chat pot eau
thé deux
les constructions aujourd'hui démantelées du
château de Sineuil. Ce sont ainsi ruines sur rui¬
nes, et dans les bois on trouve à tout moment
des amas de pierres et des pans de fortifications
Dans la figue qu'ils
à l'embrnnehemenl. de la
veterre
avec
embrassent, justement
route,de Belvòs à Sauìa route de Périgueux à Cahors,
base dégradée d'une ancienne
qui a conservé le nom de Croix du-Mort, et qui, solitaire, s'élevait tristement,
il n'y a pas trente ans encore, au iniiieu des bois
remarque la
croix en pierre,
on
du
Grand-Camp.
On Pavait
appelée Croix-Mu-Mort,
parce
qu'un
prieurs de l'abbaye qui, dit-on, s'était vendu
au diable, avait été, il y a. bien des siècles, frappé
par le feu du ciel à l'endroit même en, depuis,
on avait érigé la croix.
des
?
sœur. «
—
Ile haie porc
»
La forêt porte
le nom de Bois du Grand-Camp,
qu'après la bataille de Contras, un des ca¬
pitaines d'Hqnri IV y campa avec Sully, avant
parce
d'attaquer Viliefranche-du-Périgord.
Une veillée
en
Périgord.
a tout
ne.
antiques.
shat pellier thon four nid
pas
Je me retrouvai dans
de temps, mais à une
ses
environs, il
y a peu
saison bien différente,
lorsqu'à l'entrée de la nuit, je fus surpris par
une pluie si pénétrante, que force me fut bien de
rn'arrêter dans une auberge isolée, située sur la
grand'route, à une faible distance du Fresquet,
petit hameau à une heure de Villefranche.
Après avoir fait un souper meilleur que je ne
l'aurais. supposé, dans une auberge perdue au
milieu des bois, je voulus m'assurer par moimême si je ne pouvais espérer de voir le temps
se
remettre au beau.
J'ouvris la
fenêtre, et je jetai un regard au
mais je rentrai promptement, car le
vent donnait tout justement de face, et en moins
d'une seconde, j'eus la figure et les mains cou¬
vertes de cette pluie fine et pressée qui mouille
dehors,
plus complètement parfois qu'une ondée violente.
N" 1
(.A suivre).
�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
As aoubit, Jasémin, lou brut de l'assembladô,
o'
Lous trunquoments dé mos d'uno foulô encantado,
Quand del fù dé tous els, tous lous cos àlucats
Sé sention per tous beis jusqu'al found boulégats !
A cos plus un plozeï ! mas a cos un déliré !
Ca d'un émerveilla aurio pougût té dire :
Aounous à l'homé 'de génio
Aounous al noublé routurier,
!
Que dé flous dé lo poësio
A floucat son humblé mestier!
Atal, al temps passat din
un poulit castel,
Como tu fils del puplé et como tu troubayre,
Lou rival de Bertrand, notr' Arnal de Maruel,
Per cado pensomen troubabo un nouvel ayre,
Et de sous beis rabis, damas et grands seignours
Credaben,
en
admirent
sons
Planhs (2) encatadours
:
Mas noir' Arnal,
enfin, oublidet so neissenço ;
De sa glorio espoumpat, se foguêt grand moussu !
Elou puplé d'Arnal perdiguet souvenenco.
Tu per puplé cantas ! se souvendro dé tu !
Lou puplé ! dins mil ans per tous beis annoubido,
La Gascougno, la Franço ! entend la commo crédo :
Aounous..., etc....
J. JASMIN
Le poète Jacques Jasmin naquit à Agen en 1798 ; il y- mourut en 1864.
Son père était un petit tailleur à clientèle fort restreinte qui, quoique illet¬
tré et ne sachant même pas lire, composait pour les fêtes, les noces et sur¬
les charivaris, des couplets burlesques fort appréciés de ses con¬
citoyens.
A peine Jasmin sut-il marcher, qu'il suivit son père dans ses expéditions ;
ce furent ses premiers éléments d'instruction. On parvint cependant à le
faire entrer gratuitement à l'école. •
Son premier ouvrage en vers est intitulé le Charivari (1825).
Plus tard, il réunit sous le titre de Paf illotes toutes ses compositions et
ceci en souvenir de son premier métier. Car, garçon coiffeur à Agen, il avait
un peu plus tard ouvert pour son compte un salon de coiffure bien acha¬
tout pour
,
landé.
Le patois
des Paf illotes, ce patois aujourd'hui si méprisé, n'est autfe que
antique langue romane, la première langue cultivée de l'Europe mo¬
derne. C'est dans cette langue qu'ont chanté Bertrand de Born, Arnauld de
cette
Mareuil et tant d'autres.
La première édition des
Paf illotes, parue en 1835, fut révélée au public
français par Charles Nodier.
Malgré de pressantes sollicitations, Jasmin refusa toujours de venir se fixer
à Paris : « II faut, dit-il, que mes vers partent d'Agen comme nos prunes. »
II fit pourtant un voyage à Paris en 1842 et lut YAblugo chez M. Augus¬
tin Thierry. L'élite_de la Société s'était donné rendez-vous dans les salons
de l'éminent historien. Quand le poète arriva à ce vers de VAbuglo, parlant
THEI-VIEKS
—
à
son
fiancé
:
Que fay
negre,
len d'el !
Une vive agitation anima le visage d'Augustin Thierry et un frémissement
involontaire parcourut l'assemblée ; tous les regards se portèrent sur lui.
On.savait que dans ses moment de tristesse, j'illustre aveugle disait quel-,
: « Je vois plus noir !» — « Eh ! quoi, Jasmin,
donc été aveugle, vous aussi, que vous peignez si
tortures de ceux qui ne voient plus ! »
quefois
vous
lui dit-il, auriezbien les horribles
(1) Celle pièoo de vers, composée en patois agenais, en l'honneur de Jasmin, lors d'une
visite que fit ce dernier à l'ancien collège de Périgueux, fut récitée par l'élève Cailliac,
qui en avait eu la première idée. La composition même est de Sauveroche. Elle valut au
jeune rhétoricien cette gracieuse.réponse du poète :
Muso jouoyn' et stiperbo
Tous coumplîmëns me fan aounour
Né ses pas un poët' en lierbo,
Mas tu ses tin poët' en Lotir !
M. François Cailliac, né à
toire du collège Chaplal, est
!.
Excideuil, devenu plus tard le distingué professeur d'his¬
aujourd'hui bibliothécaire de la ville de Périgueux.
(2) Planlis, tel est le titre du recueil d'une partie des sirventes d'Arnau'lt do Mareuil.
(boutade.)
une petite ville
Où l'on mange, où l'on boit, où l'on trafique et dort ;
Où la femme est coquette, arrogante et fragile ;
Ou l'homme est orgueilleux, prosaïque et butor"?
Lecteur, connaissez-vous
Une ville ou l'esprit ne trouve point asile ;
Où jamais le savoir n'aura droit de cité,
Où ie jeu, les cafés et l'ardeur mercantile
Donnent seuls le bonheur et la félicité ?
Une ville où l'honneur, le talent, le mérite
Se cotent à l'audace, au costume, à l'argent ;
Où la haine vous mord sous un masque hypocrite,
Où chacun voudrait voir son voisin indigent?
Cette ville, lecteur, qui n'a ni no.m, ni gloire,
Est-.il Si malaisé que vous la retrouviez?
Allons ! je vais aider votre courte mémoire :
C'est, je crois... Comment donc?... Bah! j'y suis! c'est
:
(Thiviers !)
A. Debonnière
L'écho des
Bruyères.
�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
BRIFFAULT LE SORCIER
Les paysans
Férigourdins
sont
superstitieux
et les sorciers
toujours
grande vogue dans le Périgord. Briff'ault, cultivateur
de Jayac,
savait, et quoique Périgourdin lui-même, il avait assez deprès
malice pour
penser à exploiter la bêtise de ses concitoyens. Aussi un
jour
se déclarat-il sorcier, ce que
personne ne songea à nier, au contraire.
Donc voilà Briffault
soignant bêtes et gens en se faisant payer grasse¬
ment, car il faut toujours quelques pièces d'or
pour chasser le malin es¬
prit et conjurer le mauvais sort. Si une vache vêlait, on allait chercher
Briffault.
eu une
ont
Un spectateur, un ami de Fauteur.
Lc spectateur. — Oui, Monsieur, c'est mon
le
«
Venez vite,
nez.
L'ami de
--
Mais il arrivait
souvent
son
que
la vache crevait
petit. Alors Briffault disait
tout
que
le
de
les
cier et de s'en faire un ennemi...
Un jour, une fille, très malade de la
Briffault
n'avait
à son chevet.
et, se tournant vers les
de plus fort comme
On administra à
sorcier faisait des invocations,
« A
présent, attention ! il faut danser en rond autour d'elle ! »
Et les crétins de danser
jusqu'à complet épuisement, ne doutant pas que
la malade ne fût bientôt sur
pied.
Mais, malgré toutes les grimaces du sorcier, la jeune fille fut si malade le
lendemain qu'on crut qu'elle allait
passer. Cette histoire eut son écho à Sarlat, et le parquet avisé, envoyât les
gendarmes avec un mandat d'amener
contre Briffault. Se
voyant entre les mains de la justice, le sorcier ne se
sentit pas brave et
essaya de se sauver en se jetant à la rivière ; mais les
gen¬
darmes le repêchèrent et le ramenèrent sain
et sauf.
Le pauvre
sorcier, qui avait assurément un sort contre lui, s'entendit'
condamner, par le tribunal, à trois mois de prison, ce qui ne
l'empêcha
pas de recommencer à exploiter les naïfs
Perigords dès qu'il fut mis en li¬
berté.
—
TERRIBLES
Appelé
ditions
—
Je demande pardon à Madame,
dit-elle, mais j'ai rencontré des pays.
Des pays ? Vous en avez donc
beaucoup !
D'où êtes-vous ?
De Paris, madame.
—
—
Ah ! parfaitement...
tre assiette !...
qui paraît très agité
:
—
—
—
que vous n'étiez pas dans
vo¬
battrons à
nous nous
l'orthographe.
D'AUTREFOIS
chasseurs
au
d'Afrique, commandait, à
le peloton d'escorte
»,
du duc d'Or¬
lui dit
:
L'eau est-elle bonne, lieutenant ?
Je n'en sais rien, Monseigneur.
Vos chevaux, comment la trouvent-ils ?
Ils
ne me
F ont pas
dit, Monseigneur, mais je crois qu'ils ne s'en
p lai
Mais vóus, comment la trouvez-vous ?
Moi, l'eau, je ne m'en sers jamais que pour me faire la barbe !
Or, Prémonville, n'avait pas un poil de rasé.
Le duc d'Orléans, pouffant de rire, va raconter au colonel cette conver¬
—
Oh ! c'est cet
nom
de l'officier
qui lui
a
répondu de la sorte.
original de Prémonville, dit le colonel, je le reconnais
M. de Prémonville
devint, dans la suite,
un
des plus brillants généraux
de cavalerie de l'armée.
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Je voyais bien aussi
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.
Je le
sation et lui demande le
Vous cherchez quelque chose ?
Oui, un cornichon....
ses con¬
Depuis deux jours, la troupe était privée d'eau potable ; lorsque la co¬
lonne, enfin,-parvient près d'une fontaine abondante.
L'officier s'occupait à faire boire les chevaux de son
peloton, quand le
—
rentre après 2 heures d'absence.
A la table d'hôte :
Un monsieur à son voisin
écrivain peu lettré, RoChefort libelle ainsi
léans.
—
—
un
Prémonville, lieutenant
l'expédition des « Portes de fer
—
—
duel par
M. de
—
—
en
L'ESPRIT
—■
que tu es une méchante petite-fille...
Petite Jeanne reste un moment
abasourdie ; puis reprenant
son-aplomb :
Alors, toi, tu as donc été bien diable ?
Pourquoi ça, Mademoiselle ?
Tiens !... puisque grand mère a les cheveux
tout blancs !!!
Virginie
grille.
:
duc d'Orléans venant à passer
Maman, dis ?... pourquoi as-tu des cheveux gris ?
Parce
La cuisinière
:
NOUVELLES A LA MAIN
Ça sera vingt francs. Donnez-moi ce que vous avez
liqueur. »
la malade un plein verre
d'eau-de-vie, pendant que le
ETVIfALTVTS
giflìe
figure.
une
sur votre
fièvre, le demanda
llexamiria, lui dit des paroles mystiques,
parents assemblés :
« Je vais la
guérir!
—
j'applaudirai
Définition de la fourrure : une
peau qui change de bête.
II y a des gens de peu et des
gens de guerre.
Lorsqu'on a fortement envie de manger des marrons rôtis, on en
même, malgré le
sort
iauteur, lui envoyant
TUHEUPÏNADES
pas été
conjuré parce qu'il n'avait pas reçu une somme d'argent suffisante;
et
paysans crédules n'osaient protester, de crainte de mécontenter le sor¬
assez
Et moi
droit..; je sifflerai à votre
Cromwel faisant son entrée
triomphale à Londres, on lui fit remarquer
l'affiuence du peuple qui accourait de toutes
parts pour le voir.
« 11
y en aurait autant, dit-il, si l'on me conduisait à l'échafaud, »
notre veau est mort et
la vache est bien malade ! »
Le sorcier partait
gravement, arrivait chez le paysan, et faisait allumer
un
grand feu dans la cheminée et couchait le veau mort en travers. A me¬
sure que la bête se
racornissait, Briffault assurait que les entrailles de l1 in¬
dividu qui avait « jeté un sort » sur la vache
devenaient dans le même état
que celles du veau, tandis que la vache
malade,
au contraire, revenait peu
à peu à la santé. Cette
expérience coûtait douze francs, et c'était bien pour
rien !
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La Vie Périgourdine
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The nature or genre of the resource
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Publication en série
Subject
The topic of the resource
Satirique
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Périgueux
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Sem : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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ark:/30098/hhxv
Description
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journal hebdomadaire illustré
Date
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1894
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37 cm
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Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-791
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Médiathèque Pierre Fanlac
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FRB243226101_P2-791_1894_013
ark:/30098/49dw
Type
The nature or genre of the resource
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Title
A name given to the resource
La vie Périgourdine
Subject
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hebdomadaire
Satirique
Politique
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An account of the resource
N° 13, 19 juillet 1894
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-07-29
Temporal Coverage
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18..
Format
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4 p.
Language
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Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
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Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
Contributor
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SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-791
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4672c4b1b9206e3c27cedc275ff0fa91
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Le numéro
Numéro 12
La Vie
Périgueux, le 22 Juillet 1894
| Oc
Périgourdine
JOURNAL HEBDOMADAIRE
DIRECTION-RÉDACTION
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Un An
ILLUSTRÉ
Bugeand, 6
La Case
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BIOGRAPHIE DES GRANDS HOMMES DU
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PÉRIGOURDINE
PÉRIGORD
Fontaine Puy-Rousseau, Fontaine des jameaux,
Périgueux fut plus tard arrosé par vos eaux.
L'impitoyable temps n'en laissa que la trace ;
Mais le temps reconstruit ce que sa main efface,
BOURDEILLES
DE
_A.i>fc>é
VIE
de
Soumettant à
L'art
Brantôme,
premiers barons du Périgord, est une des
plus illustres de la Guienne : son ancienneté remonte à Charlemagne. Elle
a donne plusieurs évêques,
un cardinal, plusieurs conseillers d'Etat et un
grand nombre de capitaines. Ses alliances avec les maisons d'Albret, de
Vendôme, çtje Bretagne, de Savoie, de Talleyrand, de La Force, de Biron,etc.,
ajoutent encore à sa célébrité.
Le plus célèbre des Bourdeilles est l'auteur des Mémoires, généralement
'le
Tel fut du peuple hébreux le doux
Quand,
»
»
»
»
L'abbé de Brantôme
Fêtons, fêtons, l'auteur d'un don si précieux:
Gloire
la vie paisible d'un monastère. Ecoutons Cas
de
chercher occasion de
de
a
comblé
magistrat, gloire
chaque jour, chez
A Moussou Albert
nos vœux.
Moïse
s'immortalise !
au nouveau
nous
de
CALVIMON? u)
Dempeï treïs meïx té créziont mort,
marci, sés enquéro en vito !
Lous Bloundiers (2), benissen lou sort
Que Périgueux te résuscito.
Diou
signaler, et depuis il n'en perdit aucune de celles
de France. »
Ces lignes sont le résumé exact de la vie de Brantôme. Fatigué des agi¬
tations du monde, il se retira en Périgord. C'est dans sa retraite qu'il com¬
nos
bon
sa
celles d'Espagne, de Portugal, où le roy l'honora de-son
ordre, celle d'Ecosse et celles de tous les princes d'Italie. 11 fut à Malte
»
au
Dont le nom,
rope, comme
»
ravissement,
sous un
Vive de Marcilîlac î il
qualité comme les abbés guerriers qu'on
appelait abbatès mililis sous la seconde race des rois de France, et ne
cessa pour cela de suivre les armes et la cour... II
hanta,avec une estime
singulière de son courage et de son esprit, les principales cours de l'Euusa
du Toulon.
ciel en feu, sur un sable brûlant,
A la voix de son chef, une source abondante
Jaillit et lui porta sa fraîcheur bienfaisante.
Bourdeilles, abbé de Brantôme, seigneur de Richemond, gen¬
III, naquit en
Périgord vers l'an 1527. II fut élevé, dans son enfance, à la cour de Margue¬
rite d'Orléans, reine de Navarre, fit ses études dans un collège de
Paris; et
entra en possession de l'abbaye de Brantôme le 15 juillet 1558.
t
source
dauphins, soyez les bien venus !
applaudit, fière de vos tributs.
Comme un chant d'allégresse, elle entend le murmure
De votre eau qui surgit et s'enfuit vive et pure.
Pierre de
»
la
Sirènes et
tilhomme ordinaire de la chambre du roi Charles IX et Henri
Mais il n'était pas fait pour
telnaud (Mémoires, tome II) :
nos murs
Notre ville
de Brantôme.
nom
épancheen
lois le coteau, le vallon,
Soudain de frais bassins, des gerbes, des cascades,
Naissent de toutes parts, ornent nos promenades.
La famille des Bourdeilles,
connu sous
ses
se
Per que tu seï révicoulà
Nous voulens tous nous sodoulà.
guerres
Bàdo toun co, moun pauvre
Avalo mè quell' estafilade !
posa ses Mémoires.
II mourut en 1614, et fut enterré au château de Richemond, à une lieue
de Brantôme. Pour se faire une juste idée de son caractère, il suffit de lire
Lou boun vi faï
vieï,
fugeï l'eineï,
dqnt
E té lo peïtréno eïchorloda !
Tous nos omis, per té félicita,
On promue! dé sé soudoulà.
petit neveu et son héritier, Claude de Bourdeilles, comte de Montrésor, est également célèbre par les Mémoires qu'il a laissés. Ces Mémoi¬
res intéressent par le ton de candeur et de bonne
foy qui y règne.
gourjoréou d'é sou-préfé
ropiéro !
Si lous oounours gáten lo sé,
Qui voudrio dé quello miséro?
Vaoou mieï, sons obis galonas,
l'épitaphe qu'il composa lui-même quelques années avant
l'inscription sur son tombeau.
sa mort, et
il ordonna
Ny
ayse,
ny
plaisir,
ny
contentement.
Toun
Son
Trato notré vi de
En bous omis
se
sodoulas 1
A Monsieur Albert de CALVIMONT
Le 17 août
1836,
on
inaugurait à Périgueuxla nouvelle amenée des
Depuis trois mois, on t'a cru mort
merci, tu es encore en vie !
eaux
du Toulon. Toutes les fontaines des places publiques, toutes les bornes des
différents quartiers étaient décorées, enguirlandées.. La garde nationale, le
Dieu
9° régiment d'infanterie, alors en garnison à Périgueux, une immense po¬
pulation, les élèves du lycée, des écoles chrétiennes, entouraient la princi¬
Que Périgueux te ressuscite !
Puisque tu es revênu bien portant,
Nous voulons tous nous griser.
Les Blondiers bénissejit le sort
pale fontaine. II fut remis à cette occasion au maire de la ville, M. de Marune écharpe d'honneur, Après plusieurs discours prononcés par
M. Auguste Charrièse, secrétaire du conseil municipal, Aumassip pre¬
mier adjoint au maire, de M. le préfgt de la Dordogne, il est donné lecture
de la délibération du 12 décembre 1835, qui, à titre de rémunération publi¬
que, donne à la fontaine et à la place de la Clautre, le nom de fontaine et
place Marcillac. II était plus de minuit quand la fouie a quitté les rues et
les places publiques, l'esprit troublé par une fête dont Périgueux n'avait
cillac,
pas encore vu
Cette fête
a
d'exemple.
inspiré un de
Ouvre le
poètes
vieux,
lampée !
Le bon vin fait fuir l'ennui
Et
tient la
Tous
On
nos
poitrine échauffée.
amis, pour te féliciter,
promis de
se
griser.
petit gosier de sous-préfet
Traite notre vin de mauyais.
:
Si les honneurs
Sur les bords du Manoire
(1) un aqueduc romain,
A travers les rochers se frayant un chemin,
Vivifiait jadis notre antique Vésone,
Belle et vaste cité dont la ruine étonne
cou, mon pauvre
Avale-moi cette
Ton
nos
;
gâtent la soif,
Qui voudrait de pareille misère ?
11 vaut mieux, sans habits galonnés
En bons amis tous se griser.
Sauveroche.
:
1) Celle ebanson est dédiée à M. Albert de Calvimont, alors sous-préfet, et qui, quel¬
(1) Les eaux de la source du Puyrousseau furent amenées sur la place de la Clautre
de Périgueux vers le xi8 siécle.
ques
années après, devint préfet de la Dordogne.
(2) Habitués du cabaret de la Blonde.
�MÉDOSOUS
LAS
N'o vens pas
d'hcrbo din lo prado.
PÉRIGOURDINE
VIE
LA
Quond vé l'houro de lo dinado,
filhas, lous jauneïx garçons
Ovens fini las sénosoux,
Las
Mas, dati blà l'eypigeo daiirado
Mingen,.en buvont lo rosado,
Nous
O
oppélá o las médosoux.
l'oumbro, darnié lous boueyssous.
Dèy lou moti lou souley bri Mo,
Lou repas
N'ovens pûs
Chacun
Lou
médayré prend so faucillo,
Et din lou
Lou
vï de si beii temps ;
golon près de
Eylo,
que
so
meytresso
bravo chonsou
l'aymo de tendresso,
s'eytend prés d'ail chonteii,
Mas quont o prey un
chomp s'en vav countent.
Chanto quaiiquo
fay sur lo polèno,
Torno
en
L'air retenti
;
Din lo
paii d'holéno
chontont sur lou tarceii.
sur
lo mountagno,
plaino, may lou volloun,
De lo chonsou
qu'un occoumpagno
Ne manque pas
De
Jonettas, de Margoutoux,
Car l'un n'en
Parlen
toujours de moridatgé,
Braven lo peno
E tout
en
Eylas s'entretenent d'omour.
Lou sey,
Las
quond vé Io-'Serénado,
filhas, lou jaiiueix garçons,
Sé retirent de lo
Et
Quello chonsou, qu'ey lo pus gento
En
Qu'oyon aiivi de tout udzon,
Béven daii
Dcgùn nevaii resta darnié.
Lo
jovello, qu'o bouna mino,
Tombo per
garni lou gronié.
Mas
chonto lo Jonetoun.
Jonetoun, quey tont
'Lo rond
ploscnto
et lo cholour
fosont lour oubratgé
O
que
trouborio si fouillo
May que n'en fa il per lous garçrfus.
Laysso preney quaiique poutou.
l'oubratgé chacun s'animo,
din notre eytouillo
journado,
L'esprit coûtent, lou cœur joyoux.
soupo.nt, disent
E lou
qu'auquo zio,
vi, son d'aux counteïx,
golon, qu'cymo so mio
Bien l'embrasso.
pû bravo en la chontont.
Qu'ey de mémo qu'o lo compagnio
l'eyteu,
Fon lo récolto de
Mas din
l'hivar, quonte faïy fagnio
Chacun tribolo din so peu.
Au coin dau
L'un
lìo, près de so bello,
ségardo dau meyehont temps,
Mas; quond porey
Chonten
lo flour nouvelle,
l'omour, may lou printemps,
�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
Etchacun d'eux, par un échange honnête,
son confrère avait pris la façon :
ATTRIBUÉE A ROMÍEU
CHANSON
ANCIEN
PRÉFET
De
LA DORDOGNE.
NE
L'un
bâtissait des
L'autre faisait des
Je suis moulu, j'ai la tête fêlée ;
Sur
Quel cauchemar, quel affreux bacchanal !
Mes chers amis, je viens de l'Assemblée
Nos députés fêtaient le carnaval,
Tous déguisés, ventrus et démocrates,
écarlates,
erraient des Pierrots blancs-
Et
cependant, le costume et le masque
chaque mannequin,
Qu'on ne voyait, dans la troupe fantasque,
Pas une paillasse et pas un arlequin.
D'archet en mains, siégeant sur une table
pu pi n rnusard, Dupin Paganini,
Dupin pâli, Dupin méconnaissable,
Dupin frisé, botté, ganté, verni.
Une peau
d'ours couvrait trois personnages,
Qui tour à tour servirent les tyrans,
Et le.s huissiers
poursuivaient trois sauvages
Qui refusaient de toucher 25 francs.
Je vis aussi, je vis, je le confesse,
Des citoyens plus dignes... de ce nom,
Loin de la foule..., ainsi que la sagesse,
Loin des excès, comme on peint la raison.
chicard
s'élançait à la danse,
Gargantua sorti de son étui.
II était grand, grâce à l'ímpertinence
De son toupet,trois fois plus grand que lui.
Un autre avait les traits d'Alcibiade
.C'était Crémieux
Molé dansait
une
lis étaient peu,
mais grande est l'espérance
Qui les soutient à travers les partis ;
Je saluais l'avenir de la France,
Et, tenant bien mes poches, je sortis.
Dansez, chantez, le carnaval commence,
Ouvrez la Chambre et fermez l'Opéra.
:
près de lui, frais tondu,
;
Oubliant tout, ses nombres, sa tirade,
Pierre Leroux sautait comme un pendu
ronde
Déguisez-vous, députés de la France,
Déguisez-vous, et l'on vous aimera.
!
bacchique,
Mouguin tonnait contre les avocats ;
Berryer criait : Vive la Dépublique !
Grçppo parlait, Charras ne parlait pas,
Sur un fauteuil était un petit père,
Maigre et chétif avec un habit vert.
Je reconnus le masque de Voltaire :
Le çroirait-on? c'était Moqtalembert.
II s'écriait
TIMIDITÉ D'UN MENDIANT
Un
.—
passant donne deux sous à un mendiant,
Merci de votre bonne intention, lui dit le mendiant en les lui rendant
mais je n'accepte plus les sous...
C'était bon dans les commencements.
le pape
n'est qu'un homme.
foudroyait les jésuites surpris,
Et l'on voyait les citoyens de Rome
:
de titres et de chartes
Barrot le
Allaient si bien à
en
maçon,
qui prédit février;
grand, Barrot tireur de cartes,
Magnétiseur, somnambule et sorcier.
II prédisait à Monsieur La Palisse
Que nous mourions avant d'être enterrés;
A trois maris qu'ils auraient la jaunisse ;
À trois banquiers qu'ils seraient décorés.
:
A droite étaient les rouges
Thiers
vers comme un
Trônait Barrot
Dissimulaient leurs voirs et leur talens.
Sur la montagne
un amas
poète,
murs comme un
II
Failoux
et
lui, joints
par
la destinée
drapeau,
M. Bébé à
Sans être amis, ont le même
Ainsi l'on voit
sur une
cheminée
un
son
père qui travaille :
Papa, comment dit-on
—
quand
on met un mort
dans la terre ?
qu'il est « enterré ».
Ah !... et quand c'est dans la mer ?
Le père, simplement :
On dit qu'il est...
Puis, s'arrêtant court :
—
Près de Voltaire
TERRIBLES
ETNI?A.]!VTS
Trembler devant le Romain de Paris.
buste de Rousseau.
On dit
—
Dieu, quel gâchis ! quel étrange amalgame !
Comment
va-t-on
les retrouver demain ?
J'ai
vu
Nadaud composant un gros drame
j'ai
vu
Hugo la truelle à la main
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�
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La Vie Périgourdine
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Satirique
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Périgueux
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Description
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Date
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1894
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Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-791
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Médiathèque Pierre Fanlac
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FRB243226101_P2-791_1894_012
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Type
The nature or genre of the resource
text
Title
A name given to the resource
La vie Périgourdine
Subject
The topic of the resource
hebdomadaire
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 12, 22 juillet 1894
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-07-22
Temporal Coverage
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18..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
4 p.
Language
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fre
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Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24000
Creator
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Goursat, Georges (1863 / 1934)
Contributor
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SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-791
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239b76f726bcbff47222e5ec4c81477b
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Numéro 11
Le numéro
La Vie
| 0°
Périgueux, le 15 Juillet 1894
Périgourdine
JOURNAL HEBDOMADAIRE
PRIX DE L'ABONNEMENT
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:
Place
Un An
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PÉKIGUEITX
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M
ILLUSTRÉ
&
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Ville et
La double
du
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Ço
que zou
quello bougro de ehaoumo ei à
mè faï dirè qu'ei què vènio
soun
vous caressa
espèço 1
!
:
5 fr.
case
8
—
�LA
LES FONTAINES DE LA CLAUTRE
VIE
estait
'
Foucaud de Bonneval, évêque de Périgueux en
1531, fit son entrée solen-L
nelle le Ier janvier 1532. En 1533, il proposa aux maire et consuls de faire
venir à ses dépens l'eau de la source des
Jameaux, et d'établir une fontaine
place de la Clautre, dans l'endroit même où il y en avait eu une autrefois.
II n'exigeait rien de la commune ; il demandait seulement
qu'on lui prêtât
main-forte contre les particuliers qui pourraient entraver son dessein. On
accepta avec joie la proposition de l'évêque, et, de crainte qu'il ne s'en dé¬
goûtât, l'autorité l'aida de tout son pouvoir. Par ce moyen, les travaux furent
poussés avec activité, et, en peu de temps, l'eau vint en effet jusqu'en la
Clautre de
làiâ^ìàent ville, et près le lieu communément appelé la Fon-
taine-de-laQ^autrfcoN
Les
turapx de.
avait
cefmpremière conduite étaient en bois; seulement, on
faitifá fJÏs&ùî) ceiwJqui traversaient la rivière, et les avait arrêtés dans
le fond
daj^au aveg»d/s madriers.
Au mois
cMm5ì'i«i^4,
on
s'occupa du bassin de la fontaine; mais
comme
que l'eau jaillit de
cet animal était la
principale pièce
la gueule d'un lion, sans doute parce que
de ses armes, la ville crut qu'il prétendait
comprendre la Clautre dans son fief, et elle fit des protestations à cet égard.
On dressa un acte authentique de ces
protestations, et l'évêque répondit
aux consuls
qu'il n'entendait en rien leur préjudicier.
de ce genre ne pouvait être de longue durée : une
conduite en tuyaux de bois ne
peut être employée dans un terrain sec et
pour une grande ventrée. L'expérience venait de démontrer cette vérité, et,
un ouvrage
conséquence, Foucaud de Bonneval propose à la ville de remplacer le
bois par des tuyaux de plomb,
depuis la rivière jusqu'à la Clautre, pourvu
qu on lui fournit la somme de 500 livres ; et, en effet, la ville s'y engagè'à;
en
elle paya même quelques autres sommes à
l'acquit
à ses frais, la source d'où
partaient.les eaux
de l'évêque, et fit clore,
elle fit beaucoup
l'évêque ne put tenir sa
3 en un mot,
plus qu'il n'était
convenu ;
mais il paraît que
promesse.
II paraît que,
précédemment, il y avait eu une ancienne fontaine sur la
place de la Clautre de Périgueux ; le nom s'en était conservé, et ce fut sans
doute ce qui donna l'idée à Foucaud de Bonneval
d'y en établir une nou¬
velle. Peut-être même
dans
un
des motifs de
ce
prélat était-il d'avoir de l'eau
palais épiscopal de la Cité.
Quoi qu'il en soit, il abandonna son dessein après ce premier essai, et ce
ne fut
qu'en 1535, sous la mairie de Jean Bordes, seigneur de la Crozes,
que le projet fut repris et reçut son entière exécution, aux frais de la com¬
munauté. Pour cet effet, on fit venir deux
fontainiers; on s'entendit avec eux ;
on
son
leur confia la direction de
l'ouvrage ;
la journée.
tiels, et le
reste fut fait à
La conduite des eaux fut faite
on
les chargea des travaux
essen¬
tuyaux de pierre. En 1836, on en dé¬
quelques-uns dans le fond de la rivière où ils étaient conso¬
lidés par d'énormes quartiers, beaucoup d'autres étaient restés en
place,
tant au delà de l'Isle
que de ce côté ; d'autres ont été déplacés et employés
couvrait
en
encore
dans des
murs
Jaune du Consulat.
quels termes, dans le style et avec l'orthographe du temps, l'inifiative de M. de Bonneval, au sujet de la fontaine, est consignée dans le
Livre Jaune, f° 196 et suivants ?
« Et certain
temps après que les susditz mere et consulz de lad. présent
ville furent créés et institués, révérend
pere en Dieu, levesque de Péri¬
gueux, les manda quérir pour aller diner en sa companihe, en sa maison
episcopale, assise en la Cité ; ce que lesdicts mere et consultz firent; et
âpres diner, led. reverend leur dict et déclara la cause pour quoy les avoit
envoyés quérir et diner en sa companihe, questait pour ce que en la présent
ville de Périgueux n'avait aulcune fontaine, et
qu'il avait intepcion de en
faire venir une en lad. ville, et au lieu appelé de la Clautre, où d'ancienneté
aultrefois était venue, et ce de certaine fontaine estant au lieu
appelé de
Gimeaulx, dela la rivière appelée de l'Isle, paroisse de Colonhés, à ses
dépens, sans ce que la présent ville de Périgueux fust tenue fornir ou payer
et
aulcune chose ; sauf seullement que quant ce viendroict à faire
avecques
aulcuns particuliers, pour faire les passages de lad. fontaine, de les rendre
trance bon
Et certain temps
après, led. sr evesque commença à mectre son voloir à
faire, fist faire plusieurs préparations comme cors de
boys chatainhiers, des cors de plomb pour mettre dans la revière seulement; et tant fust procédé que moyanant l'ayde et secours que lesd. mere
et consulz firent pour led. affaire, mesmement quant au fornissement des
maneuvres et gens qui estoyent tenus à l'euvre de la présent ville, cphe
exécution ; et pour ce
fist
certains jours et intervalles de temps, l'eau de lad. fontaine
vint jusques en la Clautre de lad. présent ville et près le lieu appelé la
Fontaine-de-la-Clautre. Et avant ce que lad. eaue fut à lad. fontaine de la
aussi l'ouvrier d'icelle et aultres officiers de lad. ville led. sr evesque
tant que, par
Clautre, couta grand somme et deniers à lad. ville, tantpour raison de ce que
ledit sr evesque feroit fere, que aultres chouses ; car
payer,
qu'il avait à fere aulcune chouse pour led. affaire fournir ou
oultre la facture desd. cors, tant de boys que de plumb, dessus
comme
dict est, et
incontinent
avecques eulx, et lui tenir la main forte. A
laquelle
dud. sr
exécution
mectre à
«
son
vouloir et intencion et promesse.
aud.
appelé de la Font-de-la-Clautre, certain griffon où l'eaue viendroict et
Item et certain
lieu
temps après, led. sr reverend vouloist faire mectre
faire pouser ou faire pouser aud. lieu led.
lesd. mere et consulz, pour la conservation
du droict et autorité de lad. vjlle, et le vingt-troysiesme jour du moy de ma.
dernier passé; lesd. mere et consulz mesmement led. mere accompainivé desdi
Lacoste, Roche et Chouchier, consulz de lad. ville, et maistre RoubbertBesse, leur procureur et saindic, pour sçavoir de quelle autorité led. sT resrend vouloit faire mectre et pouser aud. lieu appelé la Fontaine-de-la-Claue, led* griffon, allarent à la maison épiscopale du sr reverend, assise en la
ité ; où illex estant, lui remontreront leur vouloir et intencion, sommarent
et requirent led. sr reverend leur faire déclaration, le sr reverend leur
descendroict ; et avant mectre et
griffon, estans advertis de
ce,
fist
Tout le reste des détails est relaté in-extenso dans la
pièce authentique.
jusqu'aux marchés faits avec les fontainiers qui n'y soient écrits
avec une rigoureuse exactitude; aussi bien que leurs noms, le lieu de leur
domicile, d'où on les fit venir, et les devis estimatifs du travail qui leur fu
II n'est pas
confié.
1836, un tuyau en plomb, d'environ quatre pieds et dëmi de
long, fut trouvé dans le déblaiement opéré pour niveler le pavé autour de la
nouvelle fontaine de la Clautre. Cè tuyau, fortement oxidé dans presque
toute sa longueur, a été reconnu pour appartenir à l'ancienne conduite des
Le
20
avril
de la
eaux
source
des Jameaux.
NOUVELLES A. LA MAIN.
Verplumot neveu est tout frais émoulu du collège.
Et
son
oncle lui dit
Surtout pas
:
de liaisons, tu sais !
Toutes les liaisons sont dangereuses.
Cependant
—
Ellles
—
sont
moins
dangereuses quand la femme ést très be Ile,
parce qu'alors elles ne durent pas.
Tiens ! pourquoi ça, mon oncle?
—
—
II
se
trouve
toujours
un
ami
pour vous en
Aux sous-officiers d'un escadron du
débarrasser.
train s'étaient joints ceux d'un régi¬
les obsèques d'un maréchal-des-logis. Au retour, on
chope en chope, un maréchal-des-logis du
train finit par monter sur la table pour prononcer une allocution :
« Au nom des camarades de l'escadron, je viens vous remercier de
votre
bonne et cordiale réception ; et comme nous avons à l'hôpital un pau¬
vre èollègue qui n'ira pas loin, nous espérons bientôt vous rendre la poli¬
d'artillerie pour
ment
boit à la santé du défunt. De
tesse.
»
(
A L'EXAMEN DE
remons-
vouloir, œuffre et déclaration par led. sieur reverand ausd. mere
et consulz faicte, iceux mere et consulz
acceptarent et remerciarent ledit sr
reverand, en lui disant que si son voloir, comme il avoit dict et déclaré,
poyerles maistres qui fesoyent lesd. cors, lad. ville for-
afin de mieulx en mieulx tenir et entretenir le bon vouloir
reverend, et qu'il heust meilleur courage eje tenir et entretenir et
nissoit et payot,
—
en
taisans, faire
dud. sr révérend.
de clôture.
Ce que nous venons de'citer résulte de la traduction
presque littérale,
mais
abrégée, des vieilles pièces existant à la mairie dans l'ancien livre
Voici
accomplie, il ne scaroit faire plus grand bien à lad. ville, et chouse
publicque d'icelle, et que à jamais les habitans d'icelle ville seroyent tenus
prier Dieu pour lui ; et avec ce s'en allèrent lesd. consulz de la companihe
dict est, outre ce que
l'évêque voulait
Cependant
PÉRIGOURDINE
—
Voulez-vous
qu'un cercle ?
—
tous
m'expliquer,
GÉOMÉTRIE AU LYCÉE.
mon
ami, dit le professeur, ce que c'est
Parfaitement, monsieur : c'est un endroit où papa va se faire nettoyer
les soirs.
�DVC.
CASIMIR-PÉBIEE,
Président de Ja
République.
�LA
VIE
PÉRÍGOURDINE
Mas
LE MARIAGE D'UN CURE.
Amis, il faut faire
lin,
une
q'uauqué méchant delezey,
Envoyo au mero per moliço,
Fuyant le vulgaire profane!
Si noble origine me plait.
Je veux épouser dame Jeanne,
Le célibat pèse à mon âme !
Afin (i'embellir mon destin,
Au lieu d'un busté
Aujourd'hui même je prends femme.
Les doux propos,
Dans le sein de
Avec
4°
Jeanne aime la gaîté,
Dame
Je sais que mon hymen sera
L'objet de plus d'un coq à l'âne !
Que m'importe ce qu'on dira,
Je veux épouser dame Jeanne!
Que lo estanpo representavo
l'amitié franche (
Loulou lou pay en sou saumeu,
Loulou lou fils que dorey marchavo,
l'intimité,
bçjnheur elle s'épanche!
dissipe les chagrins
Du pauvre assis dans sa cabane,
Elle
Dame Jeanne a beaucqup d'attraits,
Sa
grâce est vraiment
sans
pareille !
S'endort au bruit
Son port est noble, son teint frais,
Sa taille arrondie à merveille.
Je
Jamais
Dame
aucun
des Mahomets
Dame
un
Tocho ton ané, mon Loulou.
amie,
5e
De mouey per ovey lo plaço,
Loulou ovio plo cobola.
Puissé-je à l'heure du trépas,
Le gozier, vierge de tisane,
Au dessert d'un joyeux repas
N'endormir près de dame Jeanne!
beau nom;
Ses aïeules furent célèbres !
L'une, à la mort d'Anacréon,
Se voilà de
Exeptà Loulou, que puravo.
deypie gagnent so meyzou
Jeanne a reçu ma foi !
Jeanne, hélas! ma douce
Dame Jeanne je suis à toi !
A toi mon cœur, à toi ma vie !
quolibets,
épouser dame Jeanne,
Jeanne porte
^e? gais refrains.
épouser dame Jeanne.
Dame
Des sots bravant les
veux
Q'ueu l'explication d'au tobléu
Que chaqu'un troubavo fort beù,
De
N'étreignit si belle sultane !
Je
veux
Ma lou chivolier que
l'épiavo,
suplanta.
tu ne jujoras pas
Noblemen lo
Nou, nou,
crêpes funèbres !
Léonce Sauverochr.
Prés d'une outre, Horace chantait,
Lous que ton pay o modura.
Ys te diran tous coumo you,
Loulou.
Tocho ton ané, mon
TOCHO TON ANÉ MOON COULOU
6°
Q'ualo siro donc to surprezo,
Quand tu veira qué lo chanson.
Ior COUPLET.
Goulou
creiì donc
se
Oun Diablé vaï
so
Tu sautoras
jentilhomé.
qu'auquo diablé d'encherizou.
bé êtré gentilhomé:
To maï frequentavo be un borou.
Tocho ton ané, mon Loulou.
T
Béyoteu de coulous en Franço,
Quaub sendens lours premiers métiers
Et que n'en pas men d'orogance
Quoqu'eu ygnoblé chivolier.
You juri coumo un choretier,
Q'uand you vezi loù peuple de Franço,
Vexa sey rimo, ny rosou,
Per un si grand nombre de Coulous.
degin lou bravé eymagé ;
Lou diantre sio de lo poueyzou,
Lou
mero
se
de village,
creyré lou perou,
Tourtouyra nauran rozou.
Si jomay y
De diré un
Tocho ton
jou poden veyré,
jour tout coumo you,
ané, mon Loulou.
L. I. A. T. T.; L. I. A. E. T. L. V.; L. I. A. V. Q.;
L. I. A. E. T. O. Q. P. ; L. 1. A. E. T. E. D. ; L. I. A. M. E. ; L. I. A. E,
T, M. E. E. A. I.; L. I. A. E. T. D. S. E. D. I. T.; L. I. Á. C. D.; L. I.
A. O. B. 1. ; L. I. A. E, T. H. T. ; L. I. A. E. T. A. J. T. ; K. O. T. ; A. B,
C, ; L. I. A. V, G. T. ; L. I. A. R. I. T. ; E. L. I. E. D. C. D. A, G,
L. N. N. E. O. P. Y.;
poroufìens maï lo banleguo
.Attendiant lou busté d'au rey ;
Las clochas sauviant d'uno leguo,
Ys tréssolissium de
LIBRAIRIE,
.
plozey.
COULEURS, VERNIS, VERRES A VITRES
PAPETERIE
DOMÈG
Place
Bugeaud, PÉRÌGUEUX
DROGUERIES, PRODUITS CHIMIQUES
La Vie
a. buffet
JOURNAL
COULEURS & FOURNITURES POUR ARTISTES
LIVRES ET FOURNITURES
GRAVURES POUR
(Concessionnaires)
PÉRIGUEUX
1
PREMIÈRES COMMUNIONS
PAPETERIE
Brou de Noix des Familles
bìissoï i eijls
•BRILLANT RUSSE,
0,
dgmège
Place
Bugeaud
COULEURS ASSORTIES
FOURNITURES DE RURF.AUX
c.
fr. 15 cl O fr. 25
Fabrique de Limonade gazeuse,
Eau 'de seltz et Sirops.
Ancienne Maison DARCHE et SODER
REGISTRES EN TOUS GENRES
ILLUSTRÉ HEBDOMADAIRE
ABONNEMENT D'UN AN 5s
^BRASSERIE DES QUATRE-CHEMINS
Grande
Périgourdine
Le numéro \ O
PÉTélG-TTEXJX
CLASSIQUES
Missels, Paroissiens, Livres de piété, Chapelets
ET
Morteyrol.
HISTOIRE D'HELENE.
3e
Lou s
bezo
Loulou
Tu pouria
Hélas, moùdieu, din Tourtouira,
son pay loti mounier tournavo,
Credorio, maï nourio rozou.
Tocho ton ane, mon Loulou.
Poteun
nomma
Per
Si
Per être
coumo une
De sentendré
vonita ;
Vaudrio maï que fuyez brovomé
Et que touchez son pecata.
Peto
saumitrou.
un
Tocho tou ané, mon Loulou.
.1. LEYMARIE S*
ffiaisxm recommandée par sa
bonne Fabrication.
Pórigueux, imprimerie de la Dordogne.
EN
VEBrTE
A IMPRIMERIE DE LA DORDOGNE
Rues
Tailleser et des T'arges
L'Àraorial k la Noblesse du Périprd
2 t»1. ii-S» d« 5S2 p.
et 464 p., et n'ìroi 1,110 vigaettes
oii éeuusouu,
Par M. A. de Froidefond de Boulazac
Publié
sous
le patronage
de la Société historique et archéologique
du Périgord.
�
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Title
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La Vie Périgourdine
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Publication en série
Subject
The topic of the resource
Satirique
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Périgueux
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Sem : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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papier
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journal hebdomadaire illustré
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1894
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Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-791
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FRB243226101_P2-791_1894_011
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The nature or genre of the resource
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Title
A name given to the resource
La vie Périgourdine
Subject
The topic of the resource
hebdomadaire
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 11, 15 juillet 1894
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-07-15
Temporal Coverage
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18..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
4 p.
Language
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fre
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Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
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Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
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SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-791
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Text
Numéro 10
Le
La Vie
JOURNAL
numéro
| 0°
Périgueux, le 8 Juillet 1894
Périgourdine
HEBDOMADAIRE
ILLUSTRÉ
2vftr>or,í',--;
Quantè
fenno m'apelle grosso bêtio, l'y reïpoundè rè doou tout....
la fai enragea.
d'aillours si ly reipoundio beleu me toucario
!
ma
qua
�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
lorsqu
remballa dans le coche avec du foin fi), nous pleurions tous que
tombaient le long des joues
grasses comme tout enfin.
Et lui y larmoyait comme un véritable veau,
quoi I C'est alors qu'il nous
serra la main à tous les habitants et
qu'il prononça ces fameuses paroles :
« Jc m'en vas ! Ne me suivez
pas, mes chers petits ; je ne le souffrirai point ! »
N'y avait pas de risque, que nous étions tous au coin de no.t' feu, que nous
étions suffoqués par sa piteuse face (en parlant par respect.)
vu
on
les larmes
nous
L'intention de la présente, Sire, c'est aussi pour la chose de vous deman¬
si nous étions encore dans la saiso n des croix vous seriez bien
der que
gentil d'en repasser une, quand elle ne serait pas très grosse, c'est égal, à
sous-préfet, qu'est un vrai farceur naturel, un bon Français, quoi !
Avec ça, qu'il a fameusement de lecture, puisque le bruit court dans la
contrée qu'il fait des livres tout comme un maître d'école. Justement qu'on
dit qu'il a fait un placard contre un nommé Guizot, qu'a une bonne place
dans votre Tuilerie, et qui, à ce que disent les gazettes, est un cosaque du
Gond en Russie. Enfin, c'est peut-être une avance qu'a inventée le maître
des gazettes. C'est ça un fameux lapin que ce sous-préfet ! Comme ça vous
gouverne un arrondissement ! On dirait qu'il n'y touche pas, avec ses favo¬
ris noirs comme tout, et des gaudrioles plein les poches, quand il rencon¬
tre un citoyen vertueux à qui causer. Et puis, c'est un crâne, celui-là et
un soigné encore ! Pas peur
qu'une mouche aille commettre des ordures sur
le ruban en question ; faudrait voir comme il lui tordrait le col, comme à
un véritable poulet ! C'est un gaillard qui n'a peur de rien (excepté de per¬
dre sa place). On a bien glosé que deux individus voulaient le mécaniser
pour à cause d'un rapport en forme de dénonciation qu'on l'accusait. C'é¬
taient des mauvaises langues ! Comme s'il était capable de faire de sembla¬
notre
.
Jeacques-Nompar
de
CAUMONT, duc
Maréchal
de
LAFORCE
France.
de
bles trivialités. Ah bien oui ! il fit danser
La Maison de CAUMONT remonte
au
xie siècle ;
elle
a
fourni plusieurs
branches, parmi lesquelles il faut citer celle des comtes de Lauzun. La bran¬
che aînée était représentée
dans la seconde moitié du xvi° siècle
çois de Caumont, seigneur de Castelnau, égorgé
en 1572,
par
Fran¬
lors de la Saint-
Barthélemy.
II avait
épousé
fameuse contredanse aux par¬
en
qu'un gaillard de cette trempe n'est pas décoré ! Ça ne se voit plus ! Là,
franchement, Majesté, en avez-vous beaucoup de ces constitutions robus¬
tes ?
en 1554 une
seigneurie de La Force
en
demoiselle de Beaupoil, qui lui apporta la
Périgord. De
ses
deux fils, l'un fut tué aussi à la
Saint-Barthélemy ; l'autre, Jeacques-Norqpar de Caumont, gouverneur du
Béarn, fut fait maréchal de France et obtint,
res
une
question ; il mit de suite la main à
la plume, et là, sans
broncher, sans rien du tout, ça vous écrivit complètement à son administra¬
tion pour demander un quart d'heure de permission autorisée. Et dire
ticuliers
en
Majesté, lâchez donc un petit bout de ruban à ce chéri ; qué que ça fait !
Ça vous gênera-t-il pour prospérer? Avec lecjuel en attendant la susdite,
nous avons l'honneur dç yous saluer.
1637, de Louis XIII des íet-
Les habitants de la vitle de Sarlai,
patentes érigeant en duché-pairie (a seigneurie de La Force
P. S.
Excusez, Majesté ! Si vous avez occasion d'écrire à M. le pape,
—
demandez-lui donc de notre part si c'est vrai ce que nous dit not' sous-pré¬
à Babet, beau brin de fille, pardieu ! qui est sa cham¬
brière, de lui gratter le ventre (historique) ou bien de l'embrasser ; que M. le
fet. II dit
curé lui
A SA
Sire de tous les
a
comme
ça
promis que c'était pas un péché (historique).
MAJESTÉ,
(C.
L.)
Français quelconques présents et à venir
(12 mars i8q$).
Un
jeune Russe passe l'examen thérapeutique.
l'interroge
Le docteur Boucherate. très méticuleux,
sur
les sodorifiques.
II les lui énumère tous.
Sire,
Le docteur Boucherate
' j
—
Le
Les habitants de votre bonne ville de
Sarlat, en Périgord (qu'est la patrie
châtaignes et des fameuses truffes), vous souhaitent une bonne année,
accompagnée de plusieurs autres, et veufent yous conter une chose qui les
des
—
Mais
encore,
:
Monsieur !
jeune Russe, essuyant sont front qui ruisselle :
Si mon malade ne sue pas avec cela, je renverrai devant vous subir un
examen.
vexe.
Sire, on nous a volé celui qu'était votré régisseur dans le pays !... C'est
bêtises, c'est une farce qu'on a voulu nous faire... n'est-ce pas? Sire,
des
faites-nous rendre not' père
!... Ce pauvre cher homme ! Ah ! si vous aviez
(1) La voiture qui emmenait notre facétieux
l.es chevaux qui traînaient.
sous-préfet renfermait quelques bot¬
tes de foin pour
(Note de l'auteur).
�LA
VIE
PERÍGOURDINÈ
Mà W H
WM«M
L'EîLAMPìâBO t
Pendent la sèmano sainto, lou suret de Saint-Lèounard,
qu'éro nouvéou vengut dins la parofio, coufessavo las
jvfennas per lur fa fa lonrs Pâqueïs.
t"í<£
ÍV-:
La.,
silhas
l'y sount eïcarabilhadas et la meichantas
que dins lou païs ont l'habitudo de
ionguas prétendent
K^Áfflëïtiva
en
herbo.
La prumiéro drolo qu'entro dins lou coufessiounaou
s'accuso de quauquas viorlas que nè tiren pas à counsèxj: ,'quenso et coumo vaï réçobei l'absoluciou, prengudo d'un
h rémord decoucinço: « Moun péro, dévè dire portant que
'.;'ya quanqueis meis, coumo ero an ad o dansa, eilampii sur
y
;;:la péluso em' moun dansaïrè ». —Mo filho, disset lou eu-
L
,
.
è ' ret,
valio de 'na dansa, vaurio mieï yèni à las vêpras,mas
per Ç°
à
Mas
qu'ei de l'eilampiado, co n'ei pas un péchât
».
veiqui qu'à la ségoundo filho, mémo chaouso ; à la
enquéro un' eilampiado. — Per lou cop lu cu-
troisième
^Mret domando dèlas explicacious, et drubent la porto doou
'"^coufessiounaou: « Hé! dija dounc, empéroqui, toutas las
v'^qu'an eilampia ! — La pénitenço que vai balha, per uno
í f 'talo glissado,
'
<
-
qu'ei ' noumas 'no fouto, vous retiré moun
n'eissayeis pas de mè fa prènci
pèteïrolo per 'no lanterno.
' absoluciou èt
uno
mmá
WMêî
n'autrè coq
(1) Eilampiado, glissade,
(2) Pèteirolo, vessie.
�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
LES IMPRUDENTS!
Six beaux cochons vaguaient
ça et là et sans penser à mal dans les envi¬
de la ligne du chemin de fer de
Laqueille, quand ils eurent
dence de traverser un passage à niveau
juste au moment où un train de
marchandises arrivait à toute vapeur. Aucun d'eux n'eut le
rons
et tous
son
Et le ciel était
se sau¬
Assis
accident, le chef du train dût faire un rapport àd'ins¬
pecteur général. Ce document est vraiment trop précieux
pour que nous ne
lui fassions pas les honneurs de la
Je soulevai
X..., à l'inspecteur principal à Limoges.
Sur moi
Au passage à
verte,. et
niveau k. 43,500, six cochons ont été victimes de leur im¬
franchissant la barrière, dont la petite
porte n'était qu'ent'rousont répandus sur la voie,
malgré ïinsistance de la garde-bar¬
rière, même qu'elle agitait
»
Elle
en
se
drapeau
son
Malgré les avertissements
pour
te
en
se sont
point.
«
—
du
«
en
cœur
j'attendais,
charmant rivage.
fut saisi de délire.
tête, un enfant gracieux
ma
penchait
un
front serein, mystérieux
saluant d'un sourire !
me
prit la main : son blanc corset soyeux
frais zéphir un sein délicieux,
au
Adieu, dit-elle, adieu !
Oh ! pour te
ostinés
sacrifie de suite si l'on veut
sur un
Brillant de fraîcheur et de vie !
les faire évacuer.
«
sa
voix, émut mon'cœur.
plaire, Alfred, pour sourire au bonheur,
venue à la prairie ! »
Je suis
Vierge au maintien décent, comme un enfant de Dieu
Qui prie avec amour sur l'hôtel du saint-lieu,
Son front respirait l'innocence,
Et dans ses yeux d'azur brillait la chasteté,
.chef de gare et le commissaire de
arrivant en gare à Largnac, afin
et à
me
Livrait
mécanicien, qui n'a cessé de siffler, ces
(sic) à rester sur la voie. Le train, lancé à toute
vapeur, en a fait un cafouillement général, et j'ai fait prévenir
par le garde les
autorités de la commune voisine
que ce n'était que des cochons, ainsi que
.animaux
vent frais ;
Une-robe dans l'ombre effleura mes genoux ;
;
En
prudence,
un
Je tressaillis ! c'était l'heure du rendez-vous!
Mon
train
nuages.
L'heure allait lentement, moi, rêveur,
périrent littéralement broyés par le train.
Rapport du chef de
sans
Parmi de belles fleurs folâtrait
A 1 occasion de cet
reproduction
régnait sur l'horizon ;
lever, argentait le gazon,
Le silence du soir
La lune à
impru¬
temps.de
ver
RÊVE
MON
surveillance, auquel jel'aiditmême
qu'ils aillent sur les lieux pourqu'on les
tirer quelque profit, vu qu'ils sont très gras
Séduisanre vertu, parfum de pureté,
Bel apanage de.l'enfance!
»
Heureux, je caressais ses blonds cheveux flottans,
l'ange abandonnnait à mes baisers brûlants
Sa douce main, son front candide,
Tel qu'un jeune bouton, angélique, vermeil,
Qui livre innocemment aux baisers du soleil
Et
PROCÈS-VERBAL.
La fleur de
Marsanneix, le
Son sein
1844.
Nous
et
bois, dont il avait
et
a
commune de Marsanneix, certifions que le
professeur à la destruction des.bêtes puantes,
déclaré avoir tué une louve sur la lisière du
rencontré les
pattes. Nous
L'ombre
Sur
sa
remplirent de flammes !
plus rien ! ... Le sommeil abandonna mes yeux!
vis plus les ris de Pensant gracieux...
Je n'étais plus sur le rivage...
Hélas ! ce rêve heureux disparut de mon sein !
Avec lui tout s'enfuit, il ne me laissa rien
Qu'un souvenir de votre image !
seulement, toujours
avec notre adjoint auquel nous avons coupé les oreil¬
les pour être annexées au présent certificat et servir M. le
préfet pour
prime, et avons signé avec l'adjoint.
ne
J. B. L
(de Cubjac)
JE
COULEURS à FOURNITURES POUR ARTISTES
DROGUERIES, PRODUITS CHIMIQUES
A. BUFFET
La Vie
JOURNAL
PÉRIGUE TXIX:
GRAVURES POUR
24
janvier 1836.
BRILLANT RUSSE, COLLEURS ASSORTIES
de piété, Chapelets
PREMIÈRES COMMUNIONS
1
Périgourdine
ILLUSTRÉ HEBDOMADAIRE
Le numéro \ O
LIVRES ET FOURNITURES CLASSIQUES
ET
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COULEURS, VERNIS, VERRES A VITRES
Bageaud, PÉRI BUEUX
Missels, Paroissiens, Livres
sein,
main pressait ma main,
Puis
Je
que ladite louve était un loup ; pour laquelle raison nous n'avons pas ex¬
trait les louveteaux de son
corps, ni accordé la prime que pour un loup
Place
sur mon
plein de feu j'étreignis cette enfant,
nous sommes
LIBRAIRIE. PAPETERIE
X=» O 3ME 3È3 Ci
front,
nous
mon cœur
Mes yeux se
transporté gur
lesdites pattes, accompagné de notre
adjoint, qui a de suite reconnu la
bête assommée, non pas d'un coup de fusil, mais bien avec un brin de fa¬
got. Venant à constater exactement le sexe de l'animal, nous avons reconnu
.
mon
L^mourentourait.
enlaçait nos
deux âmes !
Délicieux moment!
soussigné, maire de la
Michel, cultivateur
habitant ce village, nous
calice humide.
voluptueux palpitait
Son front touchait
nommé
son
c.
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Taillefer et des Farges
L'Àrmorial île la Messe k Périgord
ì ni. io-S» de 53! p.
et 454 p., et ee<i»i 1,019 vignettes
ei «essieu,
Par U. A. de Froidefond de Boulazac
Publié
sou
le patronage de la Société kiateriqse et
d> Périgord.
archéologique
�
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La Vie Périgourdine
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The nature or genre of the resource
text
Publication en série
Subject
The topic of the resource
Satirique
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Périgueux
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An entity responsible for making contributions to the resource
Sem : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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18..
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papier
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journal hebdomadaire illustré
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1894
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Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-791
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The nature or genre of the resource
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Title
A name given to the resource
La vie Périgourdine
Subject
The topic of the resource
hebdomadaire
Satirique
Politique
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An account of the resource
N° 10, 8 juillet 1894
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-07-08
Temporal Coverage
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18..
Format
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4 p.
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fre
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Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
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Périgueux, 24000
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Goursat, Georges (1863 / 1934)
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SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-791
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Text
Périgueux, le 1er Juillet 4894
Le numéro | 0e
Numéro 9
La Vie
JOURNAL
Périgourdine
HEBDOMADAIRE
PRIX DES ANNONCES
DIRECTION-RÉDACTION
PRIX DE L'ABONNEIVIENT :
Place
5 fr.
Un An
ILLUSTRÉ
Bugcaud, 6
PÉRIGUEUX
On s'abonne ehez tous
les Libraires de la
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Ville et du
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La Case....
5 fr.
La double rase
8
Département.
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Comment ! vous cueillez vos cerises là dedans ?.... mais c'est dégoûtant
II gna pas de quoi être crantiou, Madame, ça leur donne de la sabour
pour
les vider, c'est bien commode : il suffit de lâcher un bouton.
:
!
et què
R
—
�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
dit son nom, et n'a
celle-ci. C'est là mon siège, j'essaie à m'en
rendre la domination pure, et à soustraire ce seul coin à la communauté
conjugale et filliale et civile. Partout ailleurs, je n'ai qu'une autorité ver¬
bale en essence confuse. Misérable à mon gré, qui n'a.chez soy où être à
soy, où se faire particulièrement sa cour où se cacher. J'ay l'esprit
tendre et facile à prendre l'essor; quand il est empêché à part soy, le moin¬
ment, car ma maison est
juchée
point de pièce plus éventée
sur un tertre, comme
que
dre bourdonnement de mouche l'assassine.
»
J'ay vécu en trois sortes de conditions, depuis être sorti de l'enfance ; le
premier temps, qui a duré près de vingt années, je le passay, n'ayant d'autres
moyens que fortuits, et dépendant de l'ordonnance d'autruy. Ma dépense se
faisait avec d'autant moins de soin qu'elle estait toute en la témérité de ma
fortune ;
je ne fus jamais mieux. — Ma seconde forme, ça esté d'avoir de
l'argent. A quoi m'estant pris, j'en fis bientost des réserves notables; car,
disois-je, si j'estois surpris d'un tel ou d'un tel accident! Allais-je en
voyage? il me sembloit jamais être suffisamment pourvu; et plus je m'estais
chargé de monnoye, plus je m'estois chargé de crainte ; tantost de la sû¬
reté des chemins, tantost de la fidélité de ceux qui conduisoient mon ba¬
gage : laissoy-je ma boyte chez moy? combien de soupçons et pansemens
épineux ; tout compté, il y a plus de peine à garder l'argent qu'à l'aquérir.
» Pour avoir
plus de moyen pour dépenser, la dépense ne m'en coútoit pas
moins, car, comme disait Bion, autant se fasche le chevelu comme le chauve
qu'on lui arrache le poil. Je fus quelques années en ce poinct; je ne scoy
quel bon démon m'en jeta hors très utilement. Par où je suis retombé à une
tierce sorte de vie, certes plus plaisante et beaucoup plus réglée. C'est que
ie fais courir ma dépense quant et quant ma recepte, tantost l'une d'evance,
tantost l'autre ; mais c'est du peu qu'elles s'abandonnent. Je vis du jour à la
journée et me contente d'avoir de quoy suffire aux besoins présents et ordi¬
naires : aux extraordinaires toutes les provisions du monde n'y scauraient
suffire. Si j'amasse, c'es pour achepter du plaisir et non des terres, de quoi
MICHEL MONTAIGNE.
je n'ai que faire.
Education de Montaigne. — » C'est un bel et grand agencement sans doute
Michel, seigneur de Montaigne, en Périgord, naquit le 28 février 15-53 ' que le grec et le latin, mais on l'accepte trop cher ; je diray ici une façon
il fut envoyé en nourrice dans un des plus misérables
villages de la dépen¬ d'en avoir meilleur marché que de coustume, qui a été essayée en moydance de son père, et tenu sur les fonts baptismaux par des
mesme : s'en servira qui voudra. L'expedient que mon père trouva, ce fut
personnes de
la plus humble condition, afin qu'il se formât à la frugalité et à 1 austérité.
qu'en nourrice, et avant le premier desnouement de ma langue, il me donna
en charge à un Allemand, qui depuis est mort fameux médecin
Vers 1554, il fut pourvu à Bordeaux d'une charge de conseiller, et, durant
en France,
cette fonction, il se rendit plusieurs fois à la cour, où il
reçut d'Henri II le. ignorant de notre langue, et très bien versé en la latine; cet Allemand m'acordon de Saint-Michel, II a beaucoup voyagé en France et en Italie. On dit
vait continuellement sur les bras. En outre, deux autres, moindres en sçaqu'il a servi de secrétaire à Catherine de Médicis dictant ses instructions à voir étoient pour me suivre et soulager le premier : ceux-ci m'entretenaient
d'autre langue que latine. Quant au reste de la maison de mon père, c'étoit
son fils, èt que Marguerite de France a souvent philosophé avec lui. A
une règle inviolable, que ny lui-mesme, ny ma mère,
Rome, il reçut des lettres de bourgeoisie romaine, et y apprit que » les
ny valet, ny chambrière
ne parloient en ma
Messieurs de Bordeaux » l'avaient élu maire de leur ville. A l'époque des
compagnie qu'autant de mots latins que chacun avait ap¬
divisions de la ligue, vers 1585, la Guienne devint le foyer des guerres
pris pour jargonner avec moi. C'est merveille du fruict que chacun y prist
civiles, et le château du moraliste ne fut pas toujours respecté : Montaigne, mon père et ma mère y apprindrent assez de latin pour l'entendre, et en ac
dont la conduite était guidée par une pensée de modération, et
qui. ne tenant quirent à suffisance pour s'en servir à la nécessité, comme firent aussi les
autres domestiques qui cstoient plus attachez à mon service. Somme, nous
exclusivement à aucun parti, s'était jusqu'alors bien trouvé de cet état de
nous latinizâmes tant, qu'il en regorgea
milieu, devint par cela même en butte à toutes les factions.
jusques à nos villages tout autour,
II mourut le 13 septembre 1592 : son tombeau est à
Bordeaux, dans la où il y a encore et ont pris pied par l'usage, plusieurs appellations latines
d'artisans et d'outils. Quant à moi, j'avois plus de six ans avant que j'en¬
chapelle du Lycée.
Aujourd'hui, nous extrairons de ses ouvrages certains passages où Mon¬ tendisse non plus de françois ou de périgourdin, que d'arabesque ; et sanstaigne décrit sa personne, quelques-unes de ses habitudes matérielles et art, sans livre, sans grammaire, ou précepte, sans fouet et sans larmes, j'a¬
son éducation :
vais appris du latin, tout aussi pur que mon maître d'école le sçavait, car
je
ne le pouvois avoir meslé ny altéré.
« Je suis d'une taille un
peu au-dessus de la moyenne, forte et ramassée
»
Quand au grec, duquel je n'ay qu'asì du tout point d'intelligence, mon
le visage non pas gros, mais plein ; la complexion entre le
jovial et le
mélanch'olique, moyennement sanguine et chaude, La santé forte et allègre. père desseigna de me le faire apprendre par art, mais d'une voye nouvelle,
par forme d'esbat et d'exercice. Nous pelotions nos déclinaisons à la ma¬
D'adresse et de dispositions, je n'en ay point eu. De la
musique, ny pour nière de ceux
qui, par certains jeux de tablier,
la voix, que j'ay très inepte, ny pour les instruments on ne
l'arithmétique et
m'y a jamais la géométrie. Car, entre autres choses, il avait apprennent
esté conseillé de me faire
sceu rien apprendre. A la danse, à la paulme, à la
lutte, je n'y ay pu acqué¬
gouster la science et le devoir, par une volonté non forcée, et de mon propre
rir qu'une vulgaire suffisance. A nager, à escrimer, à voltiger et à
sauter,
désir et d'élever mon âme en toute douceur et liberté, sans rigueur et con¬
nulle du tout. Les mains, je les ay si gourdes que je ne scay
pas seulement
trainte.
Parce qu'aucuns tiennent que cela trouble la cervelle tendredes en¬
escrire pour moi : de façon que ce que j'ay barbouillé, j'ayme mieux le re¬
fants, de les esveiller le matin en sursaut et de les arracher du sommeil,
faire que de me donner la peine de le desmêler, et ne lis guère mieux.
Je ne
tout à coup et par violence, mon père me faisoit esveiller par le son de
scais pas clore à droict une lettre, ny ne sçues jamais tailler une
plume, ny
quelques instruments. Cet exemple suffira pour juger du reste et pour re¬
trancher à table qui vaille, ny équipper un cheval de son harnois, ny porter
commander aussi la prudence et l'affcction d'un si bon père.
à poinct un oyseau et le lascher ; n'y parler aux chiens, aux
oyseaux, aux
» Comme ceux
que presse un furieux désir de guérison se laissent aller, à
chevaux. J'aymais à me parer quand j'étais cadet, et me séoit bien ; il
y en
toute sorte de conseil, semblablement le bon homme ayant extrême
a sur qui les belles robes
peur de
pleurent.
faillir en chose qu'il avait tant à cœur se laissa enfin emporter à l'opinlon
»
Je m'esbranle difficilement, et suis tardif partout, à me lever, à me concher, à mes repas. C'est matin pour moy que sept heures : et où je gou¬ commune, qui suit toujours ceux qui vont devant, comme les grues : et se
rangea à la coustume, n'ayant plus autour de luy ceux qui lu-y r.voient
verne je ne dîne ny avant onze, ny ne
soupe après six heures. Le dormir a
donné ces premières institutions ; il m'envoya, environ mes six ans, au col¬
occupé une grande partie de ma vie, et le continue encore en la vieillesse
lège de Guienne, très llorissant pour lors, et le meilleur de France, et là, il
huit ou neuf heures d'une haleine. Je ne choisis guères à table ;
je me con¬ n'est pas possible de rien
adjouter au soin qu'il eust, et à me choisir des
tente aisément de peu de mets, et hoy ['opinion de
Favorinus, qu'en un
précepteurs de chambres suffisans, et à toutes les autres circonstances de
festin il faut qu'on nous dérobe la viande où nous prenons appétit. Je suis
ma nourriture, en laquelle il réserva
plusieurs façons particulières, contre
friand du poisson et fais mes jours gras de maigres, et mes festes des
jours l'usage des collèges ; mais tant y a que c'était
toujours collège. Mon latin
de jeûne.
s'abastardist.
» je ne
voyage sans livres, ni en paix, ni en guerre. Toutefois il se passera
»
J'accuse toute violence en l'éducation d'une âme tendre qu'on dresse
plusieurs jours et des mois sans que je les employé : ce sera tantost, dis-je,
pour
['honneur et la liberté. On m'a ainsi élevé ; ils disent qu'en tout mon
ou demain, ou
quand il me plaira : le temps court et s'en va sans me bles¬
premier âge je n'ay tasté des verges qu'à deux coups, et bien mollement.
ser. Chez moi, je me destourne un peu plus souvent à ma
librairie, d'où
J'ay dû la pareille aux enfants que j'ay eus : ils me meurent tous en
tout d'une main je commande à mon mesnage. Là,
je feuillette à cette nourrisse, mais Léonor, une seule fille
qui est eschappée à cette infortune,
heure un livre, à cette heure un autre, sans ordre et sans dessein, à
pièces
a atteint six ans et
plus sans qu'on ait employé à sa conduite, et pour le
descousues : tantost je rêve, tantost j'enregistre, et dite mes
songes. Ma
châtiment de ses fautes puériles, autre chose que paroles et bien douces. »
librairie est au troisième étage d'une tour ; le premier, c'est ma
chapelle ; au
second une chambre et sa suite, où je me couche souvent
pour être seul.
C'était, au temps passé, le lieu le plus inutile de ma maison ; je passe là et
la plupart des jours de ma
vie, et la plupart des heures du'jour; je n'y
VIEILLE ÉPIGRAMME PÉRIGOURDINE
suis jamais la nuit. Si je ne
craignais non plus le soin que la dépense, j'y
pourray facilement coudre, à chaqué côté, une galerie de cent pas de long
La Clautre sentant un malaise,
à plein pied,
ayant trouvé tous les murs montez pour un autre usage à la
Trois médecins connus manda.
hauteur qu'il-me faut. Tout lieu requiert d'un
pourmenoir. Mes pensées
Gallus doctement fit la thèse,
dorment si je les assieds. Ma librairie a trois veues de riche et libre
Nabotus les derniers palpa.
pros¬
pectes seize pas de vide en diamètre. En hyver, j'y suis moins continuelle¬
Ce fut Plancus qui lé tua.
,
»
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VIE
PÉRIGOURDINE
S3®§Spi
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ysà
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Ount eres-tu la neyt passado ?
Morblu, corblu, samblu, Marioun,
Ount'.eres-tu la neyt passado ?
-
lin lou
salado,
,Diou, moun doux ami,
casaoti
Hélas!
En lou
moun
Aro
y o pu
de solado,
y'o
de salado,
ne
casaou
culî salado.
ÌWW
Morblu,' corblu, samblu, Marioun,
Aro né
pu
Lomdzardinié l'obio gardado (i)
Hélas ! moun Diou, moun doux ami,
Lou dzardinié l'obio gardado.
Qui éro em' tu que té parlabo ?
Morblu, corblu, samblu, Marioun,
Qui éro em' tu que té parlabo ?
Qu'éro Jeanno,
Hélas !
mo sor
l'eynado,
Diou, moun
moun
Qu'éro Jeanno,
ma sor
áoux ami,
l'eynado.
Las ! to sor porto pas culotto.
Corblu, morblu, samblu, Marioun,
Las ! to sor porto pas culotto.
Qu'éro
raoubo rétroussado.
Dioun, moun doux ami,
Qu'éro sa raoubo rétroussado.
Hélas !
sa
moun
Las lìlhas portent pas
capel,
Corblu, morblu, samblu, Marioun,
pbrtent pas capel.
Las lìlhas
Qu'éro
so panto
Hélas!
moun
Qu'éro
so
rétroussado,
Diou, moun doux ami,
panto rétroussado.
Las lìlhas
portent pas espado
Corblu, morblu, samblu, Marioun,
Las lìlhas portent pas espado.
«KiGêD
e»
Qu'éro l'oumbro de
so fusado,
Diou, moun doux ami,
Qu'éro l'oumbro de so fusado.
Hélas!
moun
Me semblé
Qu'éro las
MMW
qu'habio bé moustácho,
Corblu, morblu, samblu,
Mè semblé
Marioun,
qu'habio bé moustácho.
què mintzabo,
moun doux ami,
Qu'éro las moures què mintzabo.
Hélas!
moures
moun
à'' ' '
êWRêK
cun
Diou,
N'y habcbè pas d'aquestè annodo,
Corblu, morblu, samblu, Marioun,
N'y habcbè pas d'aquestè annado.
Prend de l'annado possado,
Hélas ! moun Diou, moun doux
Prend dé l'annado passado.
ami,
(I) Gordado, conservée pendant, l'hiver.
(wïf»«isíwr?:
�LA
uno íìno rusado,
Corblu, morblu, samblu,
PÉRIGOURDINE
VIE
Tu s'es
uno
fino rusado.
Marioun
été dit encore sur Pierre Pontard, malgré les 668
M. Crédot, membre de la Société historique et
logique du Périgord, a consacrées à l'évêque constitutionnel de la
Tout n'a pas
tè couporay lo testo,
Corblu, morblu, samblu, Marioun,
E you tè couporay lo testo.
E you
E que n'haras dè l'autre
Hélas ! moun Diou, moun
E que n'haras dè l'autre
SUR PONTARD
CHANSON
Tu s'es
archéo¬
pages que
Dordogne.
Beaucoup de documents restent encore à compulser
divers événements auxquels fut mêlé Pontard, qui ne
reslo ?
touchant les
put réussira
faire accepter les innovations de la Constitution civile du cierge
édictée par l'assemblée constituante.
M. Crédot n'a pas eu de peine à montrer quelle fâcheuse im¬
pression l'apparition de ce prélat du nouveau régime produisit
chez
pères. « Puisse-t-il être au fond de son diocèse ! » disaient*
ils malicieusement en parlant de l'évêque de la Dordogne.
Nous
connaissons que le baron de Montureux, préfet à Périgueux pendant la Terreur blanche, qui ait été depuis autant chansonné et conspué que Pontard. U s'est toujours rencontré, en Pé¬
rigord, une plume disposée à dénoncer le ridicule ou l'arbitrairei
La chanson inédite que nous publions ci-après, et dont l'original
à la bibliothèque de Périgueux, ajoutera une page intéres¬
à l'histoire de la campagne satirique menée contre le triste
doux ami,
resto ?
foutray par lo fénestro,
Corblu, morblu, samblu, Marioun,
You lou foutray per lo fénestro.
You lou
nos
ne
Sí TARGOPÍ DE SO NEÏSSESÇO.
LOU MULET
fables.
VERSEU
PERIGOURDINO.
est
sante
prélat, se piquon de noublesso,
Oyo per so neyssenço uno talo feblésso,
Que ne parlove jomay
Que de so may.
Lo jumen d'oùn racountavo
Lou mulet d'un
remplaçant de Msr
Sans remords, en vrai Judas,
Livrer son Dieu au trépas :
qu'un fanfaron,
mitre ;
ou d'un larron,
Pontard n'est
Singe sous la
Qu'o tous perpaux eu broudavo.
O fay ko ! o fay lay ! disio queú vonitoux;
E per de si bèeux traits d'oun bien tiravo glorio ;
Eu crésio què devion lou bouta din l'historio.
Soun esprit ero tout de prézugeas farci,
La triste aventure,
D'un instrus
Voilà son beau
titre ;
Baladin, agioteur,
Sacrilège, usurpateur :
La triste aventure,
n'ogait pas servi per médéci :
L'orgueil li fosio enfin perdro lo trémontado.
Eton dévengu vieix, envers se maíi poli,
Soun mezdrè lou prélat, vous l'envoyo au mouli.
Soun pay l'ané per lors sé motro a sa pensado,
È li fay senti que lo soto vonita
Ey toujours mail plaçado,
Oué même
Sertout din lou cerveù d'un
NOUVELLE
CHANSON
Millo faits merveilloux,
•
de Flamarens.
Pour avoir des
hélas !
Prédicateur
Qu'on lou molhur ne servirio
Qu'o rendré un sot pûs rosounablé,
Lo vérita toujours sirio
Qué nous ey souven proufìtablé.
violet,
Etrange plumage,
hélas !
qu'un sot baudet,
Qu'un geai de village.
Dans le fait, il est hué ;
Ne pare
Son début impertinent
Enllé d'ignorance,
Des électeurs à l'instant
La triste aventure,
Chacun rte voyait qu'un fat
Dans le curé de Sarlat :
La triste aventure,
las plantas faguet chausï à
chaque païs ço que li convenio lou miei. Prengueront tout. . Lou paubre
Périgord que lous vouleurs aviant arrêta entre Prentegardo et Barrocouqui
pouguet pas arriba a temps per trapa quauquore. Coumo eu s'eimajavo,
lou boun Diou li disset : Eicouto, vaou damanda a chacun dau autreis païs
de me balha quauquo gazinario per tu. Entau faguet, et tous li balheront de
ça qu'aviont de trop, mais qu'ero preque noumas lou retrun ; n'aubluderont
pas surtout de se deibarrassa de la meichaintas herbas : chaussidas, treinasso, virajou, lassobiou, pertanejas et raphaneus. Et commo lou paubre se
plagno d'avei nouma quello misero, lou boun Diou li disset : vene de trouba
aco au found de lo poche de
ma levito, j'y avio oubluda, jou te balhe.
Qu'ero negre couma no crotto de chabro : qu'ero la truffo.
Quant lou boun Diou aguet fai lo terro et
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environ 1,000 vignettes
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é« Périgord.
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Satirique
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Périgueux
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Sem : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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18..
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ark:/30098/hhxv
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journal hebdomadaire illustré
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1894
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37 cm
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Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-791
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Médiathèque Pierre Fanlac
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FRB243226101_P2-791_1894_009
ark:/30098/49j4
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La vie Périgourdine
Subject
The topic of the resource
hebdomadaire
Satirique
Politique
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N° 9, 1er juillet 1894
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1894-07-01
Temporal Coverage
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18..
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The file format, physical medium, or dimensions of the resource
4 p.
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fre
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Médiathèque Pierre Fanlac
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Périgueux, 24000
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Goursat, Georges (1863 / 1934)
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SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-791
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9d3c565397fefa14edac1514d7236cea
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Le numéro
Numéro 8
La Vie
Périgourdine
JOURNAL HEBDOMADAIRE
ILLUSTRÉ
DIRECTION -RÉDACTION
PRIX DE L'ABONNEMENT :
Place
5 fr.
Un An
Périgueux, le 24 Juin 4894
| Oc
Bugeaud, 6
La Case
La double
PÉRIG-UEUX
On s'abonne chez tous les Libraires
UN
de la Ville et
du
Département-
ACCIDENT
M'en parleïs pas tènez !.... vaou quèrì
dè drolo qu'a trapa ça qu'ero de cragnè.
Mas ei touto jooimo, votro drolo ?
....
PRIX DES ANNONCES
madame Gaitooucro per notro peilio
—
—
Bè de
ségur, mai qu'ei talomen prumeiroou quello saloupario !
:
5 fr.
�LA
«SMS
VIE
PERIGOURDINE
—.iiiìïiiMrnrn-7 —7"—T~—T~
-
S'occourdavô en lous rats per troubla mon répaû.
Mo fenno, mous drôleix, présens amo pensado.
Emission! d'occoblà mon a mo désoulàdo.
«
Hélas! mé disio you millo cos din lo net!
» Si
you perdit moun âgé, 0 cò n'ey fay dé mé ! »
Ne poudio pas durmi, lo paii me turmentâvo;
Lo net, l'ofírouso net, may d'un on rnè durâvo,
Lou cœur plè dé fervour, lous jeurs toujours mouillas,
Répctavo souvent (per terre ojonouillà) :
«
Porei din moun cochot, ô tu douçô espéronço !
»
Vé m'eyda souténëy mo péniblo eïxistenço ;
Ecouto lou soupirs may lou gémissomens,
». D'un pâiibre
prèyjounier occoblà de tûrm.ens ;
»
Si tu n'as pas piotâ dé mo tristo misèro,
Lo mort, aii front rida, borroro mo paupièro
»
E moun corps, maiiprisà (4) pûrrirô au fond d'un cros.
» Din l'indré oûn daiix
pendus' se sount confis lous os (5).' »
Oprès may dé vingt jours de molhurs, dé suffrenço,
O lo mort résigna, you perdio l'espércnço,
»
»
Quont aùvis lous konoux, las clochas dé Saint-Frount,
Fà retenti lous airs daii cros lou may prigound.
Lo terro, jous mous péds, d'un brut sourd rosounâvo,
E.daii prumié moment, you crésio qué tounâvo.
Que u brut, din lo préyjou, jou mettio tout en l'air ;
Lous preyjounnies surpreix remudavent tours fers ;
Lous joiiiiers, din lo tour, sé téniont o lo silo
D'oquis qué bronlavent lo clòcho de la villo. (6)
Quond ne sommèrent pus, lous fifreix, lous tombours,
Gouriont fa lour sobat.de lo villo aiix faubourgs.
Pertout, dedin las ruas, lou peuplé gombodâvo ;
■Ancien Holel de IfiBe
cujcolebc-PfroC
Cja*-
Cor\lc.M.cn.Lt
eLcwwtí
CM.
3o^\Mma.osl(L
Daii found dé lo prèyjou, nous sauvions qu'entounnâvo
Daiix airs que Lokonal (7) n'oguais pas entendus
Sons que lou chontâyreix ne fuguèssent pendus.
Ne sobio que pensa dè tout queû grond topâgé,
Mas lou jâulier, bientôt, en soun horé visagé,
-lífîjO
$ â VWiWI âlll
Lous Rats de-
cavo
e
Porëy din
moun cochot é m'onnounço que vont,
Sur lous ordreix daii rey, m'éylargï tont-que-tont.
Moun esprit occoblà paii 0 paii se réveille,
E lo joyo eybaiidi (8) lous chogrins dé lo veille.
Las oumbras daii cochot, qué mé fosiont freyour,
N'offriont pus, o mous jeurs, l'eymâgé de l'haurrour.
Lou souley, sur soun char, tout brillent de lumièro,
Din lo vaiito dau ciaii porsèguio sa carriero ;
0 mous sons ëytounas tout poreyssio nouveti :
lous Commis dé l'Octroi dé lo ville dé
Périgueux,
Poèmé
en
en
l'onnado 1814
potoìs Périgourdi,
Composa fer J.-B" MORTEYROI, quéro olors sécrétari
Sous-Préfecturo dé Périgueux.
en
chef de lo
Ségound tobleù.
Jomay pus n'oyo vi degun printemps si beû !
Lous chomps de Marsoneïx charmâvent mo pensâdo,
E deijà you vesio mo fenno counsoulâdo
Sè lonça din mous bras, may jâuvï daii plosëy
Qu'un eyprouvo toujours oprès dè gronds ennueïx.
Vesios, tout pres de you, lous fruits dç mo tendresse
Célébra moun bónhur per daiix çhonts d'ollegresso,
May tobé mous vésis, countents dè moun retour,
Me prénëy per lou coâû, m'embrossavo tour-o-tour.
Un tobleii si joâûvent ottendrissio moun âmo,
Fosio coulà mas plours, exitavo mo flâmmo ;
Quond véguis lous jugeïx, lous hussiës, lous récords,
(Suite et fin.)
Dé veyré tont dé gens vontâ mo renoummodo,
Me crésio may glorioux qu'un générai! d'armado
Que vé de rompourtà quaiiqu'o villo d'assaut,
Òprès ovëy bourra l'ennémi coummo faut.
Hélas ! quond y ou fuguis orribà sur lo plaço,'
Lo tour dé lo prèyjou, que morfound é que glaço,
Dissipé sur-lou-ehomp quellò douço illuseu,
E me fay, malgré y ou, triboulà (i) din mo peu,
You rissis, cépendent, qpo'n you véguis porèytfé
Lou valet daii bourreu, qu'envouyâvo soun mèytré,
Per'sobaï daúx archiers, en sé toujours d'occord,
Si you n'oyo prou fay per mérita lo mort.
Parlâvent dé carcon, may crési de goléro,
Qu'ont atìvis lou jâulier, en dun air en couléro,
Oppélâ soun garçou, li domondà lo claû,
Per drubï sur-lou-chomp l'entrado dé l'houstaû.
Lou garçou, lestoment, daii brut dé lo serruro
Fay retenti lo vaûto et frémi lo noturo.
Lo porto, en crâzénont (2) sur sous pivots de fer,
Imitavo lou brut daii pourtaii dé l'enfer,
Ount' un veii Belzébuth (3) en so grifío offiolado,
So mino dé trovers, so gorgeo
Turmentà
Qu'aiirio troubâ meilleur si l'oguais fay pus court.
Lou greffier, oprès sé, proclame l'ordounnonço
Que nôtré rëy publiâvo en rentrent din lo Fronço.
Lou chopeii jous lou bras, lou cœur plé dé respect,
Eycoutavo en silenço 0queii noblé décret,
Oùnt'ëy dit qué Louis « perdounno sons roncuno.
» 0 tous lous
prèyjounnies qué n'ont pas dè fourtuno,
»
Que nè sé sount jomay rendus bien criminels,
» E
queii vaut protégea dè sous bras poternels. »
Quont'oguerent fini de fà quello lecture,
Dè ropèlà mous torts din mo tristo oventuro,
Is m'onnouncent qué par célébra tout-et-may (g)
L'orribado daii rëy, qu'ogù lieu lou frets may (10J
E que lous gobelloux mé remettront moun âgé,
Mas qué proumetto bien dè né pus fà topâgé.
« Messurs, leur
dissis-you, siray pus entêta,
» Vivo notré boun
rey ! Vivo lo libertà ! »
offomâdo,
piota lou pâûbré péchadour
Qué s'en vay sons ré dire à soun confessodour.
Quond l'escorte m'ogué paiisa dédin lo joâùlo,
You lo véguis surti sons dirè une poraiilo,
Mas lou joâiilier d'obord, vouions mé maïx sorra,
Coummondo 0 soun garçou dé mé ménâ b orra
Aii beú found d'un cochot qu'ëy priva dé lumièro,
E doun't lous quatré murs sount négreix coummo terro.
Y chercharvo pertout, din quel endré sorrà,
Qué n'o pas gayré may d'une toise aii carra ;
Mas you n'y vésio ré, noumas uu paii dé paillo,
Qué semblo dau bouri, tout prés de lo muraillo,
Uno peyrô, un hoquet, unô èycuëllo, un caillé,
Qué font, en d'un bu joui, un chèyteii mobilié.
Sépora daiix vivons din queii lieu de misèro,
sons
Mon âmô ô lo doulour sé livré tout entiéro.
Moun corps, abosourdi per un chogrin si fort,
Rêtroçâvô ó
mous jeurs l'èymagé dé lo mort,
Lous fontomeix, surtis dé lour retraite soumbro,
'
'f roversà lontoment lous soumbreïx corridors.
Orribàs dins lo sallo oùnt'èro l'ossemblâdo,
Is mountent gravement s'ossiéta sur l'èstrado.
Lou président, debout, debito soun discour,
Duront touto lo net mé séguiont dédin l'oumbro ;
Aurias dit que l'enfer, vingu moloperpaii,
i) Trembler, frlsonner dans ma peau.
(2) Craquer, bruire avec force.
(3) Belzébuth est pris pour le diable par nos paysans Périgourdins.
(4) L'aest aigu dans rida {ridì), mauprésa (méprisé).
(5) B y avait anciennement, à Périgueux, un cimetière où l'on inhumait les cadavres
des personnes suppliciées. C'est dans ce local que de nos
jours, on dépose les fu¬
miers de la ville. Martelout, dans l'cxaltation de son
imagination, suppose que, dans
le cas où il succomberait dans la
prison, loin de sa femme et de ses enfants, 011 re¬
léguerait son cadavre dans cet ancien local, bien que de nos jours tout le mon de,
sans distinction, soit inhumé dans le
champ commun destiné aux funérailles.
(6) Cette cloche a été transportée dans le clocher de Saint-Front lors de la démoli¬
tion, en 1830, de la tour où elle était placée.
Í7) Lakanal, représentant du peuple, en mission dans le département de la Dordogne, en 1795, époque où des chants royalistes conduisaient les chanteurs à l'échataud.
(8) Dissipe, disperse, éloigne de nous, fait disparaître comme un éclair. Le Fran¬
çais n'a point d'expression qui puisse rendre le mot patois eybaudi.
(g) Mot qui, dons l'idiôme périgourdin, sert à exprimer beaucoup de choses et par
extension, choses faites avec appareil, avec pompe, où tout abonde, où rien 'n'esl
cher.
(10) On sait que c'est le
3
mai 1814 que Louis XVIII prit possession du trône.
��PÉRÍGOURDINE
VIE
LA
Si
Jean-Baptiste fáictc á l'honneur dudit
feste, à vespres, sur la fontaine de la
Claustre, en la ville de Périgueux, par les maire et consuls et autres bour¬
geois de ladite ville, où il assiste ; un empereur, un roy, un duc, un marquis
et un abbé (i).
nous chantons la veille
Sieignour, clianten la veilhe
Ëlaison Seigneur,
de la saint
Id.
Diren si
Id.
vous vous
plat
Gomma fut annuncial
Kt eyco que vous diren
De la geste treyren
Zacharias loti Bar
■
'
El temple vol intrar,
Son autar encensai'
et
D'ange! ly advenguet
i ,'angel lou saluclet
Moult gent lou couuourlet
Dion te gart, Zachârias,
Del lignage n'auras
hl.
encenser son
Id.
Faire
Id.
Id.
Alors,
u
lotir
Que
ld.
Id.
hl.
Id.
)d.
et par ses
pot plus parla
du ciel,
prophétisa
et chanta Beoedictus.
les Barons demandent
qu'on invoque le Très-ITaut
et lous ceux de la fêle se mettent a prier
qu'il qous préserve de la tempêta
ensuite
qu'il nous sauve nos blés,
vignes et nos prés,
donne la paix du ciel sur la terre
nos
jamais il n'y ail de guerre.
et fasse que
-,
En 1314.
des archives à titre
—
del ser de ln vespra de sen Johan Bautista.
salarie e lor 1 cab al h
Item ij" à Guilhot lo
item en guarlandas,
Item sxJ en rans.
[d.
ìd.
ìd.
Item la vespra
monta
Item
vertus il méritera
je suis vieux et chenu
et je ne pense pas pouvoir voir cela.
Id.
Id.
don
Id.
et le
en
-
il
ld
ne
et les Barons voient
Id.
qu'il avait eu un malheur ;
ld'
il leur
Id'.
qu'il
a
ne
fait
verdu
à Postal del major
son de la Claustra,
deniers perigozis la micha, monta xytjs.
de vi, tiquai surent portat á Postal del mayor a xvis peri¬
i'ogassas, lasquals se gasleren
quant la velha su dicha sobre ia
xij d.
En 1636, on'retranche le dîner que l'on donnait aux officiers de la SaintJean et on leur donne à la place, ainsi qu'à trois violons, quatre livres.
I e io avril 1646, sur ce qui fut représenté qu'il était indécent de voir que
l'abbé de Saint-Jehan portât sotanc, bonnet, croix et bréviaire, comme il
avait acousíumc dans les places publiques'et cabarets, luy fut inhibé par
arresté dudict jour de porter à l'advenir aucuns habits ecclésiastiques, ains
se vestir d'habits courts, à pey ne de 50 livres d amende, ce qui fut exécuté.
(Livre Vert, folio 196, verso.)
put prononcer une parole
Id'.
la nïaneira acostum'ada a ij
Hem baylem per xi» sesliers
gozis lo sestier,
père devient muet.
Quand il veut sortir du temple
Id.
aeostumat à 1 Emporayre de
del pon, monta viijs.
Item bavlcm per C et ij michas et
ont aneren béurc et mìngar las gens
pendant neuf moi,s.
engendra Pensant
II
rey
viijs.
tu seras muet
hl.
—
de sen Johan baylom aysehi cum es
.
Comme tu no'm'as pas cru
hl'.
viijs.
baylem al
En 1882
Al duc de la Lemolgana, viijs.
Al marques de rua Nuova,
Al comte de Talhafer, ivs.
A l'abat de Sen-Sila, ivs.
car
Id'.
,
jocglar,
ij" ixJ,
—
de redresser les torts,
donner la vue aux aveugles
et faire parler les muets.
Dieu lui accordera encore un plus grand
il baptisera Jésus.
alors lui répond Zacharie :
ceci me parait bien extraordinaire
Id.
n monstral
de Jean;
Item x» al Rey del pou,
Item al Marques, v",
Item al abat de sen Sila, v\
ni crainte,
je suis saint Gabriel.
enfant de loi ;
Pensant que tu auras
lu lui mettras le nom de Jean.
Dieu l'aimera tant
Id.
Et que
alors le
loua lo Dieu
xxxv» à xiiij sirvans per lor
Item x" al Empeyrador de Verdu,
Item
aura un
Id
D'Enfant engenuyt
Et lou payre ev musit
El quand sortit del
temple
Nou pot paraula rendre'
Gognogueront lou Baron
Qu'avio agut adverssFu
Eyso son las mesios
avoir peur,
je suis envoyé du ciel
cl je le dirai quelque, chose
dont tu auras grande joie
Elisabeth, la femme,
hl.
/,/.
veyre non cudi
Car hou as mescrezul
Nou mey extaras mut
te faut pas
ne
1 colère,
car
Id.
Eyee
II
u
ld.
/(/.
Maiour don ly doro
Iésus baptizoro
Si reypound Zacharias
Moult n'ay grand mervelhás
Car vielh sey et chanut
père
au
déclare là dessus.
père parla.
détails suivants que nous extrayons
renseignements :
—
Quand Zacharie le vit
subitement il prit peur.
Id.
]d.
/d
Conlracts redressoro
Horbeaux illuminoro
Et inuts parla foro
:
---
se
»
Id.
Dont tu n'auras grand bé
Elizabet ta meulier
Enfant anra de te
Et 1 enfant que n'auras
lean nom tu Iv mettras
Et Diu tant l'amaro
Per sas vertus l'aro
Nous donnons les
de
demandez
qu'il
Eleison.
Que jamais n'ayan guerre
tu auras un enfant. »
ld.
Que you sey sainet Gabriel
Que sey transmcys del cel.
Et diray te qualquore
Et nous garde lou bladz
La vignhas et lous pratz
Et pax del cel en lerro
--
comme il le faisait,
l'onge lui apparul ;
l'ange le salua,
puis très doucement le réconforta
Dieu te garde, Zacharie,
Id.
Id.
Id.
Nou te clial auevr. paour
No yre ne tirapur
son
qu'il faut lui donner le nom
hl.
ld.
Id,
Id.
Id.
Id.
autel
sacrifice.
ld.
hl.
Quand Zacharias lou vid
Tresloul sey espourit
fut annoncé,
Daniel ou Elie'.'
Elisabeth leur répond
ld.
Qu'envers Diu fasan rasou
El pregen tons lo íesto
Que nous gard de tempeslo
ce
grand naîtra.
ìd.
Id.
Id.
hl.
Pregen tous lou Baron
que nous vous dirons,
nous le. tirerons dos acles sacrés.
Zacharie le baron
veut entrer au temple
Id.
Son sacrislcy far
Entau com lou faguet
no
comment il
Id.
Id, '
neylro
Que de; ce vous déclaré
A donc lou paire parlcl
Et Diu del cel louve!
Et, pey prophotizet
Benediotus chante!
Jean-Baptiste.
Nous dirons, s'il vous plaît,
Id.
la terre
nou
Demandent lous parons
Dieu quai nom ly mettrem
lean ou Hieremiàs
Daniel ou Délias
Elisabel si reypon
lean ly mettren son nom
Demanden lou al paire
La chanson de Monsieur saint
sainct et se chante la vigile d'icelle
De la sainct lean Bablisle
Id.
Id.
Id.
hl
Id.
Id.
Id.
hl.
Id.
hl.
hl.
scabes et sacliàs
Et disen per
Maiour hom
JEAN-BAPTISTE.
CHANSON HE MONSIEUR SAINT
comme
on
Id.
hl.
fiât
El Pensant si fust
est venu lu dire
que Pensant voulait naître,
et quand Pensant fut né,
comme vous savez el saurez,
ils disent par Ta terre
que jamais homme plus
les parents demandenl
quel nom il faut lui donner '
Jean ou Jérémi
Eleison.
Advengulz sonl ly dire
Que Pensant votilié naislre
donnera chaque fois, une
légendes ou coutumes du
Périgord. Nous donnons ici la chanson de Monsieur saint lean, que nous
avons le bonheur de faire coïncider avec là célébration de cette fete. dette
chanson fut chantée jusqu'à la fin du siécle dernier :
À partir d'aujourd'hui, ia Vie Périgouvdine
notice sur les monuments, les grands hommes,
comprendre
peut parler.
(1) Les maire et consuls, comme seigneurs et haults justiciers et m iìsires de police, ont
pouvoir de creer ung empereur à la quartière de Verdun ou Plantier, — un roy à la carItéré du I ont, -- un duc a la
quartière de la Limogeànne, — un murquis on rue Neuve,
et un aube a
Saint-Silain, en signe de très-ample liberté, lesquels officiers créés
valcn tornois. monta ix liv.
PROVERBES PATOIS
prestenl serment. Messieurs les maire et consuls la veilhe de la grand St-Jehan, vont en
corps avec leurs marques et chaperons suivis des notables et autres habitants avec des
rameaux en main quérir lesdits officiers en ehascun son quartier et 'es emmènent près
ue
hormeau qui est a la Claustre, commençant par P Empereur et finissant par l'abbé,
ce qu estant
fait, on fait une procession autour du die! hormeau do la Claustre, en chan.a chanson laide à l'honneur de monsieur d-Je.han pour prier oc grand et bpn sainct,
précurseur de notre Seigneur Jésus-Christ, d'intoreéder pour nous envers Dieu et nous
Efan 11 u ri de vi,
Fenno que parlo
loti
Faguèron jarnaï bouno
fi.
,
conserver.
(Livre vert, folio 81, verso, année 1628 el 1629).
.
13
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FRB243226101_P2-791_1894_008
ark:/30098/49kf
Type
The nature or genre of the resource
text
Title
A name given to the resource
La vie Périgourdine
Subject
The topic of the resource
hebdomadaire
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 8, 24 juin 1894
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-06-24
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
18..
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The file format, physical medium, or dimensions of the resource
4 p.
Language
A language of the resource
fre
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Médiathèque Pierre Fanlac
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Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
Contributor
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SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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-
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00a19f0c899ae29ec9bdef92dda99448
PDF Text
Text
Numéro 7
Le numéro
La Vie
JOURNAL
PRIX DE L'MÛNNEMT
Périgueux, le, 17 Juin 1894
Périgourdine
HEBDOMADAIRE
ILLUSTRE
direction - rédaction
:
Place
Un An
| Oc
5 fr.
On s'abonne
PRIX DES ANNONCES
Bugeaud, 6
O.
5 fr.
La Case
PÉRIGUEUX
ehez M.
:
La double
case
DOMÈGE, libraire,, place Bugeaud, 6, à Périgueux.
-PS
.
TS
-
NOS FUTURS DÉPUTÉS
M I
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WiM^ê
«
RÊí
DMM
�LA
II y
VIE
PÉRIGOURDINE
avait,
en 1782, au collège de Brienne, un jeune écolier de
qui faisait des vers, et il faut l'avouer, des vers fort
médiocres. Voici une fable inédite de ce jeune homme, fable que
possède en manuscrit M. le comte de Veïmars, qui la regarde à
juste titre comme une des pièces les plus précieuses de son pré¬
cieux cabinet ; il est vrai que cet écolier, auteur de la fable : le
Chien, le Lapin et le Chasseur, était né en Corse, dans la ville d'Ajaccio, et qu'il se nommait Napoléon Bonaparte.
quinze
PROCÈS-VERBAL DRESSÉ AD SÏZÍ D'UNE RIDE DE CMS
ans,
Par devant nous,
propriétaire à la résidence de la susdite et présente
Mouleydier, lésant les fonctions de commissaire de police en même
temps que d'ajoin, certifions ce qui est sincere en même temps que véri¬
ville de
table, savoir
vantes
€HíEN, LE LAPIN ET LE UHAS3EUR,
César, chien d'arrêt énorme,
Mais trop enflé de son mérite,
Tenait arrêté dans son gite
Un malheureux lapin de peur inanimé.
Rends-toi, lui cçia-t-il d'une voie de tonnerre,
Qui fit au loin trembler les peuplades des bois.
Je suis César, connu par ses exploits,
Et dont le nom remplit toute la terre.
A ce grand nom, Jeannot lapin,
Recommandant à Dieu son âme pénitente,
Demande d'une voix tremblante
Si
—
je
Veuille
:
—
dé mé rendre
en
II dit et fuit
en
je dis qu'il n'eut pas tort;
Car le chasseur le voit à peine
Qu'il l'ajuste et le tire...:, et le chien tombe mort..
Que dirait de ceci notre bon Lafontaine ?
Aide-toi, le ciel fardera.
J'approuve fort cette morale-là.
les lieux pour
ojé,
voir, vérifier et constater les faits. En effet,
trouvé un sien ayant un colier au cou
avons
poil gris. A céeffé, avons ordonné au sieur Couzinet dé sortir lé co¬
et de le jeter à la rivière, cé qui a fait. Ensuite, Couzinet nous a
raconté cé qui suit : Que le sien de Joffre est si tellement méchant et
grogneur qu'il mort tout bus, porc, cosson, bette cornue et autre et même per¬
sonne, car il sauta lé fils de la veuve Faget, qui lui déssira la figure et dont
il n'a pu sé soustraire aux poursuites qu'au moyen dél'argent; et
puis, què
lé sien du sieur Couzinet est si tellement doux, né dit
jamais rien à personne,
soit pauvre, soit risse, soit passant, soit restant. Dé fé dé
quoi avons dressé
lé présent verbal pour servir en tant que dé bésoin,
qué ordonnons être remis
à M. le procureur du roi ou autre officier dé cé zenre, léquel voulons sur¬
tout qui est fait promptement justice.
lier du
héros de garenne.
:
sur
faisant la réservue des
de cuir
pardonner, puisqu'il îhe faut mourir,
Si j'ose tenter de m'enfuir.
me
Caton l'aurait blâmé
sasse au
L'orgul du sien parut sé fassé de cette habitude naturelle et conti¬
L'autre, blessé jusque dans l'endroit le plus
sensible, c'est-à-dire dans l'amour-propre, cé sien s'est réviré, né grignant
lé dents, et prend cé modit sien pour n'oreille. Le sieur Delmas, -qui se
trouvait par hasard dans lé sémin, occupé à passer, né voit la rice, n'ac¬
court promptement pour séparer les combattants, n'empésser l'effusion du
sang de couler. Joffre alors, franchissant toute borne et limite de la modestie
et de la pudeur, sort furieux son fusil de sa bandouillère et se met à crier :
Delmas, Delmas, retiré-toi, Delmas, zé va tuer le sien dé Couzinet. Aussitôt,
il banda son fusil et tira son coup. La femme de Couzinet,
qui se trouvait
la par hazard dans la cosine a né faire un torrin, n'entend du bruit, né sort
promptement sur sa porte et le fu passa si près que le moussoir de la fem¬
me Couzinet n'enverénait
(sentait, puait) à la poudre. En conséquence de
quoi le sieur Couzinet m'est venu mé trouver promptement et m'a sommé
me
mourras.
onze
de la
nuelle à la famille des siens.
rends, quel sera mon destin?
Je mourrai, dit la bête innocente,
Et si je fuis? — Ton trépas est certain.
Quoi ! répond ranimai qqj se pourrit de thym,
Des deux côtés je dois perdre la vie!
Que votre illustre seigneurie
Tu
heures du matin, le sieur Joffre n'est passé devant ché moi,
zibié, accompagné d'un fusil et d'un habrésa et d'un
sien, lequel susdit sien est dit de sasse. Le sien de Couzinet, qui se trouvait
par hazard assis sur le bastel de la porte, né voyant passer son semblable
dans le sémin, n'a couru promptement et s'est mis en position de lui flairer
venant
lec...
Très sérénissime mâtin,
—
n'est venu dans ma maison, qui
M..., et m'a dit les soses sui¬
:
Hier, à
LE
:
Le dix-huit courant, le sieur Couzinet
n'est située dans la présente ville de
Bonaparte.
cou
D. L.
:
L'OMOUR PIQUA PER UN' OBEILLO
Din f un
partéro orna dè flours
puisson Deû de las amours
Vésu une roso vermeillo,
Loti
Vaíi la culli
: mas uno
obeillo
Qu'en brudon s'accrocho
Dé
dard lou fissou
soun
dé,
o son
redde,
>5=2©=íSsœK3=aB==«
——
RENSEIGNEMENTS SUR UNE FEMME.
Nous, maire de (Sainte-Marie), certifions que le nommé désigné ci-dessus
(une femme) est un vaurien, de mauvaise vie ; il n'a rien, ne possède rien
et ne figure sur aucun rôle que sur celui de mauvaise vie et des mauvais
exemples, qui devrait être renfermé toute
pain.
sa
vie et lui faire
gagner son
E din l'air prénon lo voulado,
Eylo sé saíivo
Lou deii
en
fumentado.
piqua, lous œis
O Vénus porté.sas
en
D'UN
plours
douleurs.
PRÉFET
Ladret, de ladre est
Lou
douille", d'un air dé tristesse,
Motro oso may, que lou coresso,
Lou mail qué l'ou fay tant gémi.
un
diminutif,
Suivant les lois de la grammaire ;
Mais il devient superlatif
Quand il précède Lacharrière.
Hélas ! dit-eù, din lou partèro,
Qu'on lo
roso ay vougu
culli,
Uno obeillo
qu'ère en coulèro,
D'oqueii fait, m'o vougu puni.
O ! momâ, què mè fay suffri.
Venus, 0 Cupidon, tont eynuiado,
Dit-eù lou comblon de poutous,
Si quello mouche si ménudo
Té
fay ten coëyré lous ménous.
Jugé dau mau qu'o romassa
Lou
cœur
què lô flèche
o
blessa.
Morteyrol.
PÉTITION A I/EMPEREUR NAPOLÉON III
à
son.
passage à
*
Sire,
J'espérais avoir le plaisir de vous voir moi-même à votre pas¬
ici mais vous y rentrites et vous en reparlâtes incontinent.
C'est pourquoi je vous pétitionne pour
que vous veuillez éponger
sur nous la
coupe de vos bontés. Le jour ou votre fils naqui, notre
sage
fille naqua.
Votre hon
sujet, A. X,
�LA
LES SIX SENS.
Le
Le
sens
sens
de' Toiue
de l'odorat
Le
sens
du
:
;
—
goût
:
—
PÊRIGOURDINE
HISTOIRE D'UNE BOMBE
Le
J'entends du bruit !-
Tiens !
—
-
VIE
j'ai déjà senti cette odeur !
Pouah!,., c'en est !...
Le
sens
sens
de la
du toucher
Le
sens
:
vue :
—
C'est
—
mou
dessus dessous.
.
Une bombe !...
!...
on
dirait de la mélasse !
�LA
VIE
PÉRÌGOURDINE
»
»
»
»
a
Lous Rats de
cavo
e
lous Commis dé l'Octroi dé lo ville dé
Périgueux,
en
»
»
l'onnado 1814
»
»
■Poêmé
en
patois Périgourdi,
»
»
Composa fer J'.-B" MORTEYROL, qu'éro alors sécrétarì
en
chef de lo
»
»
Sous-Prèfecturo dé Périgueux.
»
»
(Suite.)
»
»
Ségound tobleii,
»
Ordouno
qué you sio counduit à Jocomard : (4)
Meyjou dé las doulours, oûn vesens, sur lo paillo,,
De brâvo gens couëygeas tout près dè lo muraillo,
Meprésàs daii joaillier, dévoras per lous purs,
E, per dessur oco, trotas coummo daiix Turcs.
Lou peuplé, quey cureux, qué jomay nè sè lâsso,
Mé seguio din las ruas efeourio sur lo plaço.
Per mé veyré possâ, tous lous gronds daii quartié
Teniont las fénétras qu'eyelayrent lou prumié.
Oyont prëy lous hobis que marquent lour poudëy,
E que l'or et l'argent font lusis au soulëy.
Ouond l'escorto orribé près dé lo populaço,
Lous archiés, empreyssàs, s'emparent dé lo plaço,
E, d'obord, lou préfet, en s'ovonçont vers you,
Mé fay lou compliment que faiit qu'armé en preyjou ;
Que moun boueix ey saisi, de mémo que mon âgé,
Par repoudré daiix dreïx é punï moun eourâgé.
O péno lou préfet finissio soun discour,
Que lous archiés courent per mé juguà lou tour.
Déjà lou coummondont, qu'ey sons miséeicordo,
Oyo per m'eytochà, surti soun oro cordo.
O forço dé gemï, de parlà douloment,
Eu mé laysso pertont poussa qu'eu compliment :
'(
Messurs, opprénais tous lo tristo destinado
» Daii
pâiibré Martelout, qu'o soum âmo offligeado.
»
»
»
»
»
»
»
»
a
«
»
»
»
»
Qué d'émpëy may d'un mëy, nous font dé tous coûtas,
Au noum daii rëy qué vé gouverna sous eytats.
Lou curé qué so prou légï, may même eyeriré,
O vi din lous popiés ce qué veni dé diré (3).
Messurs, vous m'opprénais, bien fort ô mous dèypends,
Que disions tout oco per enjâûlà lo gens.
Helas! you ne siray jamay pu si crèdulè,
O mens que por molhur ne dévènio imbécilé.
Auro'qu'ay débita dé si bounas rosoux,
Messurs, né suffrais pas que you sio mulhuroux. »
Quond is m'oguèrent bien gorrouta.de ficello,
Vité, lou coummondont dé lo troupo fidélo,
D'uno voix dè drogou, may d'un air dé César,
To'us qui m'essurs éront, commmo poudais bé creyrc
Escoutà daiix archiés, é, per mieix sé fà veyré,
»
Messurs, si n'ovais pas lou cœur dur coummo fer,
Vaùtreix me layssorais toujour joauvi dè l'air.
Tout moun molhur mé vè d'ovai gu lo faiblesso
De crèyré qué poudions coumptà sur lo proumesso
Lou prefet, o lo fi de rno bello défenso,
En d'un air pau joâuvent counfirmo so sentenço.
Lous archiés qu'éront qui m'empougnieront d'obord,
E lou mairo dissé qu'oyo grondoment tort.
You crésio m'eychoppà, quand you véguis poreytre
Lou mairo', lou préfet, nimay quâúqu'autré mqytré;
Car n'en monquo jomay, per désoulà lo gent,
Surtout qu'ont' eu s'ogi d'ottroppa notrè argent.
d
Dé même si y vaux purï din lo prèysou,
Mo fenno, sans sécours, mourro din so mèyjou,
E si, din moun molhur, dégun prend so défenso,
Mous droleïx, olïomas, ciéboront dè suffrenço.
Et daiix droleix noumbroux lo troupo bobiilardo
Dé l'escorto en marchont fourmâvo l'ovont-gardo.
Lo joyo din lou cœur, announçavo pertout :
«
»
>ì
»
»
Sur lou récit fidel dé soun molhuroux sort,
Vaùtreix déciderais o qui faiit boilla tortDé poaii que créguessas qué you broudaïs ma caiiso,
You vaux lout simploment vous rocounta lo chauso.
Res pëctas lous molhurs d'un oncien servitour,
Messurs, remarquas bien lou paubre
(3) Le clergé, devenu favorable au parti de la Restauration-, ne négligeait alprs au¬
des moyens qui pouvaient disposer le peuple à accepter, comme un bienfait ines¬
péré, le rétablissement de la famille des Bourbons sur le trône de ses ancêtres. Avec
la Restauration, plus de conscription, plus de droits réunis, plus d'impôts vexatoires, la paix partout, etc. Le peuple, toujours crédule, lorsqu'on lui fait espérer des
améliorations qu'il désire, conçut alors de grandes espérances; mais elles furent de
çourte durée. A peine deux mois s'étaient-ils écoulés, qu'on lui apprit
E p reytas tous lâûreilhó o son humblé discour.
Si quâûqu'un, per hosard, blamâvo moun topagé,
Dé grâcio n'onnais pas vous riré dé moun âgé,
cun
Oqueii pâiibré eynoucent ey tout roumpu dé cos,
E pertont you n'ay pas dé meillour gàgnio-pô.
Messurs, ô qu'ey to vray, coummo lou soulëy ràyo,
Que moun corps ëy cubert dé may qué d'uno playo,
Daiix cos qu'ay reçaubùs per défendré moun fay,
Dès las poâiitas dâiix rats, qué sé tènent otay (i).
You me troubi (2) roumpu; moun corps, en defaillenço,
Toumbero de longour si ni 0 pas d'ossistenço ;
Qu'il était, comme avant,
Maître
(1) Martelout, avec un geste qui peint l'indignation, désigne les employés de l'octroi, qui se contiennent alors devant la porte de leur bureau.
(2) Le verbe trouver,
trôbo.
en
patois,
se
conjugue ainsi
LIBRAIRIE.
O
:
Yqu me troubi, tu te troubas
Place
partisans faisaient en son nom.
(4) Nom d'un automate qui frappait les heures sur la cloche de la tour de la
Bugeaud, PÉRIGUEUX
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distingué, auteur des plans de construction du palais de justice.
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La Vie
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FÉiexa-TTjE TTX;
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Missels, Paroissiens, Livres de piété, Ghapelets
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Brou de Noix des Familles
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PAPETERIE
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criminelle qui a été entièrement démolie, en 1830, pour faire place, sur le Coderc, au
marché :ouvert que la commune y a fait édifier sur les plans de M. Gatoire, archi¬
COULEURS, VERNIS, VERRES A VITRES
PAPETERIE
DOMÈGE
.
Gros-Jean.
Au surplus, avec un peu de réflexion, il était facile de s'apercevoir que le nouveau
gouvernement, héritier des lourdes charges de l'Etat, ayant à récompenser l'émigration armée, des subsides à donner aux armées de la coalition, ne pouvait tenir aucune
des promesses que ses
eu: se
Martelout,
Que lous rats, sur lou pount, ont troubà si terriblé,
Qué d'un commun occord, l'ont noumma l'invinciblé,
Mas qué notré préfet, malgré qu'ayo rosou,
Lou fay, sons remisseu, charria din lo prçïjou. »
J. LËYMARÍE F
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Périgueux, imprimerie de la Dordogne.
2 «1. ìd-8» de 532 f.
Pêrigorfl
et 464 p., et «min» 1,100 vignettes
0» écussons,
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Publié
sous
It patronage de la Société histuriqne et
d» Férigord.
archéologique
�
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Title
A name given to the resource
La Vie Périgourdine
Type
The nature or genre of the resource
text
Publication en série
Subject
The topic of the resource
Satirique
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux
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Sem : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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Temporal characteristics of the resource.
18..
Language
A language of the resource
fre
Medium
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papier
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An unambiguous reference to the resource within a given context
ark:/30098/hhxv
Description
An account of the resource
journal hebdomadaire illustré
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894
Format
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37 cm
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FRB243226101_P2-791_1894_007
ark:/30098/49mr
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The nature or genre of the resource
text
Title
A name given to the resource
La vie Périgourdine
Subject
The topic of the resource
hebdomadaire
Satirique
Politique
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An account of the resource
N° 7, 17 juin 1894
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-06-17
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18..
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The file format, physical medium, or dimensions of the resource
4 p.
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355df1a62c3e16bf1770ce934d063416
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Text
Le numéro
Numéro 6
La Vie
Périgueux, le 10 Juin 1894
| Oc
Périgourdine
JOURNAL HEBDOMADAIRE
PUR DE L'ABONNEIHENT
DIRECTION-RÉDACTION
:
Place
Un An
ILLUSTRÉ
5 fr.
Bugeaud, 6
La double
O.
LOUS
case.
DOMÈGE, libraire,, place Bugeaud, 6, à Périgueux.
QUÈS ZOU SOUNT
Moun Diou ! ma fenno..,. m'en foutè pas maou, mas
de mai 100 eieus !
:
5 fr.
La Case
PÉRIGUEUX
On s'abonne chez M.
PRIX DES ANNONCES
lou bougre m'a empourta
�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
Mas rosous lou rondont enquéro pus,meychons :
Lou pus hardi datix treis m'empougnio sur-lou-chomp ;
Un âiitré, sons feyssoiix, s'occrôcho o mo crignièro,
E moun âgé ey saisi tout prè dè la borrièro !
Quond véguis tout oco, semblavo un dioblotout
Qu'ey surti de l'onfer é qué toumbé sur tout.
Mous jeurs èront fureiix ; mo gorgeo qu'eycumavo,
Aii naz d'oquis luzers eycupissio lo bâvo !
Poêmé
Composa per
en
potois Périgourdi,
MORTEYROL, qu'éro alors sécrétari
Sous-Préfecturo dé Périgueux.
en
chef de lo
En touchant moun baudet, partout de Marsoneix,
Annavo o Périgueux per vendre un fay dé boueix.
Lou jour éro si beii, qué vésio tout én joyo :
Lous aibraix
(i) de lo net oyont bégu ío ployo ;
Loluno,
en
pâlissont,
au
lùsent d'au soulëy,
Se perdio dins lous airs en s'en onnont
Lou aubreïs, per l'hiver d'eypouillâs dé
Josëy ;
verduro,
Repréniont d'au printemps lo brillonto poruro ;
Las flours d'au mey de may, prèyssodas de flurï,
Parçavent lou rorneûx que lo sàbo nurri ;
Lous froumens, dins lous champs, proumettiontlo richesse,
E d'au bouyer pertout sè vésio l'ollégresso.
Auvio dé tous coutàs lous auzeiix din lous airs,
Au chont d'au roussignau meyla lours doux concerts ;
Mas lou coucu, molin, en so voix sotiriquo,
Vénio moloperpau per troubla lour musiquo.
Quond
homè l'entend, eû
d'obord
Que so fenno o saûbu se dounnà quàiiqué tort.
Ey tobé vésio-you, per comblé de disgrâço,
Qu'o may qué d'un possont fosia lo grimâço,
E que plusieurs moussurs lou
guignavent d'au chay (a),
Coummo si lou coucu n'oguais pougu de
may.
Quoiqué'you sio ségur que mo.fenno ey fidelo,
Sòun chont, dé temps en temps, brouillavo mo cervello,
E moun âgé têtu troublavo moun
repaii,
En raclont tous lous
plaïx (3) per me fa fa d'au maú.
Moun esprit, malgré y ou,
quàiiqué cô ruminavo
Au râybo qu'oyo fay, la net,
quond soummeillâvo.
un
se penso
Né sobio que
pensà dé las tristas viseiix
Qué véniont si souvent tourmenta moun cerveux.
Malgré qué n'oguais pas moun âmo bien tranquille,
Grésio quèlibré en tout entrorio din lo ville,
May qu'aurio pçrmisseû dé vendré moun fagot,
Sons qué lous gobelloux 11 boutassent
d'impôt.
Mas, 0 peno. oguis-you rémounta lo chaûssado ('4),
Qué treis rats eyplamis (5) mé font lo soludado ;
Désuito Grippo-Saii, qu'éy h coumm'un renard,
Mas que j'où sirio may si n'éro pas comard,
M'opprend que per décret de nouvelle orribado,
Me faut poyà lous dreïx
qu'ont remëy sur l'entrado.
«
Messurs, lur dissis-you, né sens pu dins lous temps,
»
Qué fesias sur lou pount lo ployo et lou beu temps.
»
Auro que l'oncien rey vay rentrà din la
Fronço,
»
Lou paoiibrè dèii garda dé qué
garni so ponço.
j>
Bounoparto n'y ëy pus per désoulà lo gens ;. '
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
»
Lous Bourbouns ont proumey que sirions tous countens,
Qué n'aurions pus d'octroi, de counScrits, de gobello,
May qué jauvirions tous d'uno paix eyternello (6).
Moun boueix ne vous deii ré ;
layssas-me dounc partï,
Aiibé dé. moun billou you vau vous eypaûti!
Si fosaislous meyeens,
qué mé bot'en coulèro,
Saubrais qué Martelout ey tourna dé lo guerro,
E qué né fay pas boun, sé frétà prè dé
sé,
Surtout quond qu'ey d aux gueux qué li panent soun bé.
Layssas mé dounc possà, double, triple conailio ;
Tout lou moundé so bé qué sais dé froncho bouaillo.
(1) Ventfrais de la nuit.
12) Le chef, la tête.
(3) Haie épineuse. On sait qu'un âne chargé a l'habitude d'aller se frotter contre les
haies qui bordent les chemins,
espérant par là, sans doute, se débarrasser du far¬
deau qu'il porte.
(4) Celle du Pont-Neuf, route de Lyon à Bordeaux.
(5) Au teint pâle et livide.
(ô) Tout le monde se rappelle que ce furent, en effet, ies promesses que lç duc
d'Angoulême, en rentrant en France, en 1814, à la suite de i'armée anglaise, faisait
au peuple, au nom du roi son oncle, mais dont on ne tint aucun
compte.
Fosas pas
l'entêtà, mé dissé Grippo-Saoù ;
Baillo-nous, sur-lou-chomp, to péço dé doux saoiix ;
Opprends qué sens poyas per ogi de lo sorto,
y>
E counduirè en preyjou l'homé qué sé révolte.
»
Messurs, you sais têtu ; lou boun Dieii m'ey témoin
»
Lo bile mey mountado ; oco pourrie onnà loin.
»
Lachas-mé tont-qué-tont, aû-bé-tout prenais garde ;
»
Qué quâuqu'un dè vaiitreix né descende lo garde. »
Fuguèrens entêtas ! Doux mé vouliont tenëy,
Quond, ogronds cos dè ped, bourravo au pus eypëy.
D'obord fuguis lacha ; mas moun âgé en coulèro,
Eyverlo Crocquo-Boueïx, tendis qu'en moun billou
Finissio d'eychinà l'eycloppa Froncillou.
J'ou crésio tout fini, quond véguis quelle bouaillo,
Terrosado 0 mous peds sur lou chomp de botaillo,
E moun âgé, countent, fringâvo comm'un fau,
Quond vengué d'âiitreix rats lou saisi per lou coati.
Lous droleis, lous soudards, aii bout dé lo botaillo,
Couriont dé tous coutas, segus per lo conailio,
Coummo d'aux cheix joppont ; jomais j'ogais crégu :
S'éronl dounnas lou mout per ottisà lou brut.
Oguis beu lou prégeà dé drubi lou possagè,
Dé mé preyta sécours, de fa lâcha moun âgé,
Qué y n'oguèrent jomay ni piota, ni fréyour
De moun molhuroux sort, ni may démo douleur.
Olors, you méboutis osa lou diablé-ô-quatré,
O bourà coumm'un sourd, 0 jurà comm'un fiacrè,
Mas dié mé furnissiont un to rudé trobay,
Qu'o lo forço eu fougue qu'obondounais moun fay !
Me troubavo occoblà dé cos, coummo de
péno,
E moun âgé, ossouma, restavo sons holéno !
Poâubré, qué foray-you ! Nay ré per beiiré un co !
Faut qué torné châz nous, sons oebrottà dè po I
(A suivre.)
«
»
»
—
;
�LA
UNE
//
VIE
LEÇON
PÉRIGOURDINE
D'ÉCH ASSES
JSPy
a pas
de mal !
�LA
PERIGUEUX EN
Edouard
VIE
C'est de te voir, en ces temps oublieux,
Où tour à tour les noms qu'inscrit la renommée
Semblent n'être tracés qu'avec de la fumée,
1836.
Te rappeler ces hommes vertueux
Qui dans ton sein prirent naissance.
De Montaigne, de Fénelon,
de
Chantérac, dont le nom et la famille ap¬
partiennent au Périgord, était revenu, après une absence de près
de 40 ans, revoir son pays natal. Cet estimable Périgourdin, bien
que tenant à la noblesse du pays, n'avait conservé de son origine
que la distinction et l'affabilité des manières; secouant, du reste,
tous les préjugés de son enfance, il s'était fait industriel et habitait
la ville de Marseille, où il avait fondé plusieurs établissements et
vécu entouré de la considération et de l'estime générales.
A la vue des changements et des améliorations sans nombre
M.
PÉRIGOURDINE
qui avaient totalement changé l'aspect de nos contrées, M. de
Chantérac, qui, dans sa jeunesse, avait aiguisé quelques traits ma¬
lins contre le vieux Périgueux, n'avait pu résister au désir de
rendre hommage à notre ville rajeunie et parée de tous les édifices
qui lui manquaient et
que son esprit progressif lui avait tant de
fois souhaités.
Nous regrettons que le temps et l'espace nous manquent pour
citer en entier la brillante description que M. de Chantérac a faite
de nos monuments ; mais nous en publierons assez pour donner
une idée du faire du
poète et de la justesse des vues de l'observateur :
Rétracter
ses
erreurs,
c'est le devoir du sage
En consacrant la souvenance,
C'est
C'est
A
«
»
semer
qu'on
a
médit,
on
Le canal de
l'Isle, l'industrie naissante de notre ville, l'ouverture
création des comices agricoles, furent à leur tour
l'objet de la poétique investigation de M. de Chantérac. Enfin,
l'éloge de l'administration de MM. Romieu et de Marcillac et des
souhaits pour l'accomplissement de toutes leurs vues dlamélioration et de progrès, terminent cette composition, qui fait honneur
au talent du poète autant
qu'aux sentiments du Périgourdin.
de
nos
routes, la
PÉTITION A L'EMPEREUR AU CAMP DE CHALONS
:
Sire,
doit la vérité.
J'ai contracté sous votre cher oncle deux blessures mortelles qui
depuis trente ans, font l'ornement de ma vie, l'une à la cuisse
droite, l'autre à Wagram. Si ces deux anecdotes vous paraissent
susceptibles de la croix d'honneur, j'ai bien celui de vous en re¬
Jadis, ô Périgueux l tu me vis satirique.
Jeune encor, j'aimais la critique;
Je fis sur tes vieux toits quélques malins couplets :
Le crayon
de Callot servit à mes portraits.
mercier d'avance.
Je méconnus ta destinée,
Et je te croyais condamnée
Jaumard
A vivre dans l'histoire avec tes seuls marrons,
Gaporal honoraire à l'ex jeune garde.
Tes
pâtés de Courtois, tes truffes, tes dindons.
Qu'elle était mon erreur ! du Veyre à la Lisonne,
Tout progresse et
grandit
au pays
qu'honorer leur mémoire !
verra leur buste, il dira tous les jours :
Celui-là ne meurt pas qui naquit pour l'histoire :
Sachez les imiter et vous vivrez toujours ! »
qui
Pourquoi rougirait-on de changer de langage ?
Non, point de sotte vanité !
Alors
plus que conserver un nom,
l'a vertu
de Vésone !
P. S. Madame
vous
Un aqueduc, digne du temps romain,
Trace aux eaux du Toulon un élégant chemin ;
Tes places, tes maisons, tes belles'promenades,
Jaumard
sera
sensible
votre amabilité. Affranchir s'il
a
plait. Ci joint les pièces justificatives.
Auront, ô Périgueux ! chacune leurs naïades.
Thémis pourra bientôt, dans un brillant palais,
Voir
encenser son culte, et dicter ses arrêts.
Ici la douce'bienfaisance
Elève un hôpital où le zèle, les soins
De charitables sœurs préviennent les besoins
Du malade privé d'aisance !
Plus loin, c'est un collège, où cent adolescens
Des maîtres éclairés auxquels on les confie
Discours d'un sous-lieutenant de
Chers amis et
Reçoivent des leçons même en philosophie.
Ils sortent de l'école, et leurs joyeux accens
Attestent le bonheur qu'on possède à leur âge,
Car on apprend gaiement même à devenir sage.
L'auteur décrit ensuite
l'abattoir, et, après avoir admiré les pro¬
portions pleines d'avenir de cet établissement et payé un juste
tribut d'éloges à l'architecte, il passe, par une habile
transition, au
projet de construction d'une salle de spectacle et à celui de l'élévation sur nos places publiques des statues' de. Montaigne et de
Fénelon. Ce que j'admire le plus, s'écrie-t-il en s'adressant à sa
ville natale
pompiers
concitoyens, chers pompiers, mes frères,
Appelé z'à l'ùnanimité par le vote z'universel de Sa Grandeur Monsei¬
gneur le Ministre des Cultes, de la Guerre et de la Marine, et par la mu¬
nificence de notre auguste capitaine au titre de votre sous-lieutenant, hon¬
neur dons auquel je souscris,
de moi z'à vous de vous z'à moi il*n'y a pas
loin, mince membre de la copipagnie je ne méritais pas cette suprême di¬
gnité et ce grand grade dont l'éclat m'offusque et m'illumine. J'ai prêté ser¬
ment z'à la patrie, s'il le faut je donnerai intempestivement ma vie. Entouré
d'une compacté collection d'individus aussi distingués que vous j'ai prêté
serment et je vous le jure sur les cheveux blancs de mes ancêtres je me
mettrai devant la multitude des poignards assaillants qui Viendront
égorger vos femmes et vos.enfants et couper vos chers liens. Je n'ai en¬
core eu que ma nomination intérieure lorsque j'aurai reçu ma nomination
postérieure je donnerai une seconde développation à mes discours.. Vive
la France ! vive les pompiers!
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sous
U patronage
de la Société historique et archéologique
iu Périgord.
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Title
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La Vie Périgourdine
Type
The nature or genre of the resource
text
Publication en série
Subject
The topic of the resource
Satirique
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Sem : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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18..
Language
A language of the resource
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Medium
The material or physical carrier of the resource.
papier
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
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Identifier
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ark:/30098/hhxv
Description
An account of the resource
journal hebdomadaire illustré
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
37 cm
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A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-791
Rights Holder
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Médiathèque Pierre Fanlac
Publisher
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Domaine public
publication en série imprimée
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FRB243226101_P2-791_1894_006
ark:/30098/49n2
Type
The nature or genre of the resource
text
Title
A name given to the resource
La vie Périgourdine
Subject
The topic of the resource
hebdomadaire
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 6, 10 juin 1894
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-06-10
Temporal Coverage
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Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
4 p.
Language
A language of the resource
fre
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
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Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-791
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2cfbea21aa4afa52d1d78e8240c02cbc
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Numéro S
Le numéro
La Vie
JOURNAL
Périgourdine
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PÉRIG-UEUX
LA
n'y
Périgueux, le 3 Juin 1894
DIRECTION-RÉDACTION
PRIX DE ['ABONNEMENT :
Un An
| 0e
laíssen lur portofeuíllo quante
�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
Dans le
premier numéro de la Vie Perigourdine, nous avons
couplet du Voyage de Granger à Ma reu il ; nous
publions aujourd'hui cette chanson en son entier et la faisons suivre
de Granzïllou, du môme auteur. Dans cette dernière
chansonnette,
écrite en Français, M. Sauveroche célèbre le retour de son ami
M. Granges, professeur de cinquième.
UN REMÈDE CONTRE LE MENSONGE
donné le dernier
Un jeune docteur était venu
où il avait beaucoup réussi et
s'établir dans la ville de
plu.
Ses vieux confrères jaloux se réunirent pour chercher à lui jouer
bon
un
ORAMGíLLOU
*
-
Du
Se
r j
f,;
.
à
yeux, ma foi
Livrons-nous tous à la joie
Et chantez tous avec moi,
mes
!
Quoi ?
renommée d'habileté et aussi
sa
au sort pour savoir lequel d'entre eux se présenterait
malade chez le jeune docteur, qui ne les connaissait pas en¬
Le
n'avait nulle envie de
sort
«
Refrain
:
Grangillou.... Grangillou,
Est de retour parmi nous !
cher.
Pourquoi ces œufs à la tripe ?
Pourquoi ces pieds de cochon?
Par hasard, le roi Philippe
Dînerait-il à la maison ? ~
Non !
Grangillou
Grangillou
parmi nous.
Est de retour
II revient d'un long voyage
Muni du même appétit.
Faut le voir sur le potage,
Faut le voir sur le rôti,
Ti !
Grangillou
Est de retour
Grangillou
parmi nous !
Hein !
Est de retour
mande réflexion ; revenez
—
horrible
Blonde, illustre cuisinière,
Mettez ces fourneaux en train !
Le potage qu'il préfère
Est toujours un bon taurin,
Grangillou
»
Diable ! dit le
jeune homme ; en effet, c'est étrange ! Votre cas de¬
dans quelques jours, j'espère pouvoir en¬
treprendre votre traitement.
Quelques jours après, le vieux malin revient et trouve le docteur
qui, très, gai, lui dit :
Cela n'est pas aussi grave que je l'avais cru d'abord.
Voici des pilules préparées par moi, qui vous gué-iront certaine¬
ment. Seulement, comme vous éprouvez
un constant besoin de
mentir, je ne puis me fier à vous. Prenez tout de suite une de ces
pilules, et revenez chaque jour pour en faire autant, jusqu'à com¬
plète guérison.
Forcé d'en passer par là, notre consultant fait contre fortune bon
cœur et ingurgite une pilule.
II ne l'a pas plutôt mise dans sa 'bouche, qu'il fait une grimace
—
Dans cette
sa
s'occuper d'eux.
désigna le plus malin, qui dut, au jour fixé, se présenter
chez le jeûné Esculape.
II lui tint ce langage :
Cher docteur, je suis atteint d'une maladie étrange ; je ne sens de
goût à aucun aliment, j'ai perdu la mémoire et éprouve un irré¬
sistible besoin de mentir ; je ne puis, quoique je fasse, m'en empê¬
core et
plaisir la douce voie
rouvre
qui lui fît perdre
Ils tirèrent
comme
.
tour
clientèle.
en
s'écriant
:
Mais c'est de la
! ! !
Parfait, répond le jeune médecin (qui avait pris ses renseigne¬
ments sur son faux malade). Vous voyez l'effet du .remède : vous
ne mentez plus.
—
Grangillou
parmi nous !
sauce
DEVINETTE
rouilleuse
Déployez donc tout votre art.
Que l'omelette soit copieuse !
Vite plumez ce canard,
Quel est l'animal qui a la tète d'un chat, les oreilles d'un chat,
la queue d'un chat, et pourtant n'est pas un chat ?
les pattes et
Car
Grangillou..
Est de retour
Grangillou
parmi nous.
Qu'à petits flots le vin coule !
On ne boit bien qu'en trinquant.
Point de ce gros vin qui saoule
Mais un vin doux et piquant,
Quand
Grangillou
Est de retoiír
Grangillou
parmi nous !
Invocation.
:
TTIDT
Dous civrognas
Lou prumié vaï
a
PEOUBLÉMÈ.
perten per na tzerça
siaou, siaou, faï
mieiiour..
doou trabaï
noumas
quinzè
:
pas
àlaminuto
Dirè ountè sè roncountroron
Lèva
a
sicix, mindza
o
die/.
Soupa
o sieix, coueïdza o die/
Faï viourè l'homè diez copsdiez.
Gué !
Grangillou
Est de retour
Grangillou
parmi
nous
!
eóu part
Lou s'egound que -vaï vitè et faï cinquante treis pas et dèmieï o lo minuta
part o un'houro un quart.
PEQTVERBEIS,.
Qu'il trinque trente ans encore
Chez la Blonde relégué,
Et passe, en buvant encore.
De Caron le triste gué,
;
Lo poço doou dzugodour,
Un dz'our dzoio, l'aoutrè
doulour.
�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
-
VSrtit» SHwW*MWl
VOYADGÈ DE GRONDZIER
Quant
o
Môreur Grondzier vendro,
Craque lou conou pètoro !
Boulèguoron toutas las clochas
Que lou clutzier. n'en trembloro !
Ateis, toupis, podélos, countzas,
Dempeï treïzours soun sur lou sio.
Sur
soun
impériale endjucà
Tzacun lo deïza rèluca !
Sito
prend so clarinette,
dzeugo un ar dé so feïçou !
tzaquè boun Môreur répéto :
vivo ! vivo Grongillou !
eou
Lour
E
O
Eïmerveilla d'oou bel
accueur
Què l'y .font lo dzent dè Môreur,
Grondzier
Saouto
o
en
d'un encombolado
terro d'un ar
plozen ;
Lo pu dzento de l'assemblado
Y faï queou bravé coumplimen :
Mas, Diou marçi! nous ses rondu !
Gracio
o
votr' aimablo
présenço
bien buroux !
de rédzoouvicenço
qui treï poutous !.
Tzacun eïci ey
En sinnè
Récèbes
Grondzier l'embrasso
e
peï li di
eïci,
You seï bien aisé d'étrè
Mas,
mous
omis, crébè de fomè.
pardientreï ! nè
N'aï rè mindza
zou
crèses gro,
dempeï Brantôme.
Dinamini, parloren doumo!
Près de
Passo
Grondzier,
une
oou
mémo instant
droio de vingt ans;
gaillarde, dzentilloto,
d'o.mourj
Disën que lo dzent dè lo voto
L'oppellen lo reïno doou bourg>
O
MOREUR
N'aï vi
pançay^o chobitzou !
Ti'ezè
micas,, treis millassous
El'eï
Maï lou pus
Roudzo coum'uno poumo
Dè boun vi
Crèzia
quand Grondzier l'opercè
Qu'eou n'o pus ni fomè ni sè ?
V.iévi, noun gre, so fomè rédoblo :
Eou se sent un budeou de maï,
Tous lous cops què
l'amour lou troublo
N'ya mas d'oou ven din sounpauçay.
beu dindou dè Franço,
plèno soun,
Sè perménen dins quello ponço
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Coum'un mérilliër dins Saint-Frount
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La Vie Périgourdine
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Satirique
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FRB243226101_P2-791_1894_005
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La vie Périgourdine
Subject
The topic of the resource
hebdomadaire
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 5, 3 juin 1894
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-06-03
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
18..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
4 p.
Language
A language of the resource
fre
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-791
-
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af9f1894e13f641b1e2523a486fd34ed
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Text
Le numéro
Numéro 4
La Vie
JOURNAL
Périgueux, le 27 Mai 4894
Périgourdine
HEBDOMADAIRE ILLUSTRÉ
PRIX DES ANNONCES
DIRECTION-RÉDACTION
PRIX DE L'ABONNEMENT :
Place
5 fr.
Un An
| 0°
On s'abonne chez
Bugeaud, 6
PÉRIGUEUX
M. O.
5 fr.
La Case
La
double
case
DOMÈGE, libraire,, place Bugeaud, 6, à Péri
NOS
TROUPIERS
,í
'
í-
-
R'óív:
Trois têtes pour un
bonnet
:
Que vouliez-vous qu'il fit contre trois ?
R
—
�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
ROMIEU
Din lou
Sur
printemps
Que fay beu temps,
l'aubrissou,
bouyssou,
Tous Lus motis
Lous auselous
M'en
Bien
senti
vau
Pausen lours nids
Lou loun dous
Per lours
plays
Per notreis p rats,
même
amouroux
Las flours de may
pitits.
Tendre pastour,
Brulont d'amour,
May notreis blads,
.
Romieu, l'ancien préfet de la Dordogne, qui s'intitulait lui« l'homme le
plus gai de France » et qui est resté un far¬
ceur, on dirait aujourd'hui un fumiste légendaire, finit, après avoir
tant ri des autres, à prêter à rire à son tour. II y eut d'abord la
complainte sur la fin lamentable de Romieu, sous-préfet de Louhans,
dévoré par les hannetons. Cette
charge, sortie des bureaux du
Charivari, eut cours dans le monde, où l'on apprit ainsi que Ro¬
mieu avait usé de son pouvoir administratif contre les hannetons.
Ceux-ci n'ayant pu réclamer contre l'acte de mauvais goût qu'on
leur prêtait, Romieu eut tous les honneurs de la campagne et fut
envoyé comme préfet à Périgueux.
C'est pendant qu'il administrait joyeusement nos pères que, de
nouveau, le Charivari, par la plume d'Altaroche, lui décocha la
pièce « les Souvenirs d'un viveur » sur l'air de : Dis-moi. soldat,
dis-moi, t'en souviejis-tu P
Cette pièce eut une grande vogue et íìt-la joie des Périgourdins.
Mais peu à peu a disparu la génération qui l'avait chantée. Ceux
d'aujourd'hui ne la connaissent pas : c'est ce qui nous a engagé à la
publier. C'est toujours l'histoire du vieux-neuf.
Din lou
O
odora¬
Nilloun,
so
Sur lou gazoun,
nts
Fay lous
eys
doux,
Prend dous poutous
Entau se fay
Que tras lous plays
Din lou printemps,
Que fay beu temps,
Quond din lou boueis
Auvi lou eIront
Qu'ey tot charmont
Dau roussignou
May dau lauriou.
Chaqu'un
soun tour
Filo l'omour.
LES SOUVENIRS D'UN VIVEUR
X.
Air
ÇYL ET
Tá !
périgourdin que
vous me débitez est du plus raffiné
français qui
soit
coure à Paris. II faut sans doute que le
colonie venue du quartier du Louvre, et
une
peuple de votre village
qu'elle ait conservé la
première pureté de sa langue parmi la corruption de ses voisins. II ne s'est
jamais écrit de si belles choses sur le rivage de la Dordogne, pour le moins
depuis la mort de feu M. de Montaigne. Toutefois, je ne les estime pas d'a¬
vantage comme belles que comme venant de
sionnément, Monsieur, très humble
A
Voici
«
ce
,
Balzac, le
de qui je suis pas¬
25
janvier i663.
personnes
ses
qu'écrit Joseph de Maistre à propos des lettres de Balzac :
toujours des choses très flatteuses pour les
à qui il les adressait, on mettait quelque prix à se les commu¬
faisait même des copies. Balzac avait compté sur la vanité
correspondants, et il ne s'était pas trompé dans ses calculs. Les
on en
louanges qu il prodiguait
réputation
»
aux autres
(1) Philippe de Mellet, seigneur de
devaient servir de véhicule à
Neuvic, Saint-Pardoux
,
sa
propre
Lenclave et Saint-
Martial.
INTRODUCTION DU xAÍAÏS EN PÉRIOORD.
Le maïs
xvii"
n'a été
cultivé
en
Périgord
que
Bigorre, qui
en propagea
ce fut
la culture
un
évêque de Périgueux, venant du
diocèse.
C'est probablement pour cette raison
que cette céréale est
désignée
patois de Bigorroueï. L'évêque en question est
semblablement Guillaume Le Roux,
évêque de Dax en 1658 et de
gueux de 1666 à 1693. Le maïs est cité en 1684 pour la première fois
la mercuriale des grains et valait alors 21 sous le boisseau.
le pays sous
le
nom
SOLUTION DE LA DEVINETTE
Un
gland.
—
S'il t'arrivait, certains jours de ripailles, •
De marcher seul et sans les pieds d'autrui,
Avec amour tu rasais les murailles,
Dans chaque borne implorant un appui.
Mais aujourd'hui ce n'est qu'en politique
Que l'on te voit suivre un chemin tortu.
J'aime encore mieux ton ancien pas oblique
Dis-moi, Romieux, dis-moi, t'en souviens-tu?
Rôdant le soir en bruyantes cohortes,
Vous éveilliez par vos cris vingt quartiers ;
A tour de bras vous frappiez sur les portes,
Et quelquefois même sur les portiers.
Mais aujourd'hui que la gendarmerie
Prend au collet tout tapageur têtu,
Des vieilles nuits de polissonnerie,
Dis-moi, Romieu, dis-moi, t'en souviens-tu?
envoyant du maïs aux curés de son
en
Te souviens-tu des repas délectables
Que tu faisais au café Périgord?
Lorsque, le soir, tu roulais sous la table,
On t'emportait, le matin, ivre-mort.
Convive alors des meilleures cuisines,
De tout bon mets tu savais la vertu.
Mais aujourd'hui que chez le roi tu dînes,
dans la secopde moitié du
siècle.
La tradition rapporte
que
ces temps de folie,
Où, gai viveur, la nuit comme le jour,
Tu cultivais dans une longue orgie
Et le champagne et la truffe et l'amour?
Mais aujourd'hui que, loin des vieux scandales.
Tu sais régir, d'un titre revêtu,
Gardes ruraux et routes vicinales,
Dis-moi. Romieu, dis-moi,t'en souviens-tu?
Dis-moi, Romieu, dis-moi, t'en souviens-tu?
Comme elles contenaient
niquer;
de
vous
Un cochon.
dans
vrai¬
Péridans
Te souviens-tu des danses égrillardes,
Des bals masqués où tu nous enseignais
L'art d'accoster Bergères et Poissardes,
Joyeux Pierrot ou Jocrisse niais?
Mais aujourd'hui d'un habit de parade,
Triste préfet, te voilà revêtu.
C'est seulement changer de mascarade
Dis-moi, Romieu, dis-moi, t'en souviens-tu?
Quand ta moustache, inocemment frisée,.
Sur ton cuiller prélevait son butin,
On vit souvent ta poitrine arrosée
Des vins mousseux et des jus du festin.
Mais aujourd'hui que tu vis sans moustaches,
Sur ton habit, plus fraîchement battu,
La croix d'honneur
PX^OUYE^BÈ Dfî MAX.
Ne nuit
jamaï.
couvre
les autres taches....
Dis-moi, Romieu, dis-moi, t'en souviens-tu?
En
Aïgo de maï
Dis-moi, soldat, dis-moi, l'en souviens-tu '/
Te souviens-tu de
EXTRAIT D'UNE LETTRE DE BALZAC A M. DE NEUVIC(li
Le
:
ce
temps-là, de francs et gais compères
Tu te voyais environné, fêté.
Mais aujourd'hui, valet des ministères,
grands du jour tu vends ta liberté.
Fuis, ces tyrans, toi qui toujours trébuches !
Aux
Mieux vaut encor, c'est un point rebattu,
Avoir affaire aux bouteilles qu'aux cruches,....
Dis-moi. Romieu. dis. t'en souvieùdras-tu ?
�LA
VIE
PÉRÍGOURDINE
GLACES ET SORBETS
Tènés ! paras-nous d'aquello
moussur. —Co n'a pas l'air
Lou diable
bèsougno
meichant
t'eicrasé, qu'ei jalat ; qu'ei
que
un tro
prend
quei.
...
Nè
de ziou ?
villo, pouden bè
vrai, Jandoulet ?
venen pas trop souvent en
quaouquorè de boun,
pas
nous paya
Dijâ, bougre d'tndunlé ! v'apprendrai à vous foutei de naoutreis !
quante quei per doous messurs, jou fasès saouffa
mas
per nous, qu'ei prou boun en ta u ?
�VIE
LA
PÉRIGOURDINE
MERCERIE
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Bugeaud
La Vie
BIAIS
Périgourdine
ILLUSTRÉ HEBDOMADAIRE
JOURNAL
Le numéro d O c.
(Concessionnaires)
ABONNEMENT D'UN AN 5r
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de piété, Chapelets
PREMIÈRES COMMUNIONS
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exposition internationale qui aura lien à l'au-
La Russie nous convie à prendre part
une
tomne prochain à Saint-Petersbourg. Tous
de droits.
Cette exposition comprend les fruits et les
les produits seront admis en
complète franchise
légumes de toutes sortes, les vins, cidres, biè¬
res, eaux-de-vie, machines, arbustes, produits alimentaires. II y a neuf sections dans les¬
quelles de nombreux prix et récompenses spéciales seront accordés.
Les demandes d'admission affluent tous les jours, et la France est d'ores et déjà assurée
d'occnper sans conteste le premier rang dans ce tournoi pacifique.
Pour tous renseignements et programmes, s'adresser à M. Eugène VIMONT, commissaire
général pour la France, 18, rue Sauvai (bourse de commerce). Paris.
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AU â U .AL W
îP AH
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iVJt â. KMM
Jor 'o
Htí JsL M M, M. Ilì
Saint-Pétersbourg.
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�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
La Vie Périgourdine
Type
The nature or genre of the resource
text
Publication en série
Subject
The topic of the resource
Satirique
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Sem : Goursat, Georges (1863 / 1934)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
18..
Language
A language of the resource
fre
Medium
The material or physical carrier of the resource.
papier
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
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An unambiguous reference to the resource within a given context
ark:/30098/hhxv
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An account of the resource
journal hebdomadaire illustré
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
37 cm
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A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-791
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Médiathèque Pierre Fanlac
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Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
FRB243226101_P2-791_1894_004
ark:/30098/49qp
Type
The nature or genre of the resource
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Title
A name given to the resource
La vie Périgourdine
Subject
The topic of the resource
hebdomadaire
Satirique
Politique
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An account of the resource
N° 4, 27 mai 1894
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-05-27
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18..
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The file format, physical medium, or dimensions of the resource
4 p.
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A language of the resource
fre
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Médiathèque Pierre Fanlac
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Périgueux, 24000
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Goursat, Georges (1863 / 1934)
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SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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2ce17b54c108a5b0a9e1cacdf73f8aef
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Numéro S
Le numéro
La Vie
| Oc
Périgourdine
JOURNAL HEBDOMADAIRE
PRIX DE [.'ABONNEMENT
ILLUSTRÉ
DIRECTION - RÉDACTION
:
Place
Un An
Périgueux, le 20 Mai 4894
5 fr.
Bugeaud, 6
PÉRIGUEUX
On s'abonne
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M.
O.
PRIX DES ANNONCES
La double
patoougneis
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La Case....
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DOMÈGE, libraire,, place Bugeaud, 6, à Périgueux.
NOTREIS
Mas foutrès ! lous
'
�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
PRIME A NOS LECTEURS
«
LA VIE PERIGOURDINE
Ic'abouca
de
Raougnomico
s'est
justement émue de l'aret politique (coût
25 fr.), et désirant consoler, dans la mesure du
possible, les ama¬
teurs du ruban violet avec
liseré amaranthe, vient de prendre la
Directeur
restation du
résolution suivante
Art. ier.
II
de
»
l'Académit
littéraire
:
créé, à l'intention. des lecteurs et lectrices de
un ordre gratuit et obligatoire dit « de la
carotte », destiné à
remplacer les distinctions de d'Académie litté¬
raire et
politique qui n'étaient qu'une vaste fumisterie.
La Vie
—
est
Pe'rigourdine.
Art/ ì — Tmfit acheteur, vacciné des deux sexes, de la Vie
Périgtìûrdine; sera, d'office, officier de la carotte et pourra en portes
les
insignes dans ses appartements privés ; mais seulement en
grande tenue de
Art. 3.
nuit.
(NOTA.
Les abonnés d'un
—
—
Le Journal
fournit pas
lie
droit
auront
an
au
ces
insignes.)
titre de Com¬
mandeur.
Art. 4.
i°
Les insignes
—
sont
Célibataires masculins.
les suivants
Ruban vert avec
taché en soie
carton
2"
Célibataires femmes.
Ruban
:
point d'interrogation
Ruban
avec
4"
Veufs des deux
en
pâte.
blanc
(avec taches, s'il
y a
portant un cœur en corail.
70 Mariés des deux sexes.
sou-
portant un lo.uis
rose
jaune portant
une
boulets de
kilos.
100
lieu),
chaîne d'argent
Ruban noir avec soupir (de soulagement)
en
soie bleue,- portant une chaîne d'ar¬
sexes.
gent brisée.
50 Belles-Mères.
Ruban lie
de
vinaigre
emblème de la
scie d'areent.
ÇA ET
dents de scie
avec
portant une branche d'olivier,
vertes,
paix dans les ménages, et
LA!
la tête portée en avant, il se détache sur le nu.d'un vieux mur.
Egrinzolo semblerait venir de gringolé (gargouille) par analogie de la
forme sculpturale. A moins, toutefois, que gringolé nom primitif du làzard
gris, ne soitantérieur à celui de gringolé (gargouille). Dans ce cas, les ar¬
tistes se seraient inspires des formes de l'animal et l'on peut constater
que
les plus anciennes gargouilles de l'art gothique affectent généralement la
forme de lézards ou de dragons.
Plus tard, lorsque les gargouilles prirent une forme.quelconque, c'est le
mot actuel gargouille qui apparaît, venant du bas latin gargula
(gosier),
et désignant ainsi simplement les fonctions de ces détails d'architecture.
Plus
ne
verrai
Plus
ne
verrai
Plus
ne
verrai
D'un air tant
son
en me
ma
ne
De
amoureux,
De
purpurine
rendant heureux.
doucè
souvent
Nous
sur
qu'avais faite
paiera d'un baiser
oiseaux,
retrouviez
sur
en
Sipotte.
preniez leçons d'amour.
ma
le
pour
Le mien si tôt devait-il íìnir ?
On
elle ;
'
Azeline, ah ! c'est pius
Aux doux
Ma
Pherbette fleurie,
jour :
A
DEYïNA
meurt, dit-on, quand on perd sa maîtresse
Perdro
gazon
chanson*
pltysir est voisin de tristesse 1
échos,
mie, lvélas î
Et bien que
Gentils
l'air,
preuions des leçons <i'haruionîe,
vous
nous
Las ! que
colombelle,
doux, chanter
Chanson d'amour
Plus
Azeline,
parler
Raougnomico s'ufllavo et li reipoundio en soun air moucandié :
Eipèras, eipèras, si faro beleu bè ! »
Braillassou l'afflatavo et li tutavo toujours sur sa
poço.
Tout d'un cop Raougnomico què s'ufiavo de maï en maï coumo
si l'halet li manquàvo, se relachet tout d'un cop et se tourssant de
rire : « Tènès, disio bè, que n'en surtirio
quauquoré, trapas vitè,
leissas rè eissapâ ; sabio be qu'éras trop adret per pas tira tout ço
que y' avio, d'un home coumo you ! » Raougnomico s'enfugit
leissant l'abouca empudenti et que drubio sas fénètras per
prène
«
bouche
sa
Sourire, hélas !
fidèle
ma
Plus n'entendrai
un lifier coumo n'en troubarion pas trèzè à la
parofio de Gabillou, ero un dè qui pleidiaïreis
enrazats que vivent noumas hurous sas lous hussiers et lous aboucas.
Sulamen Raougnomico ero en proucès countrè soun vèsi
Trèpovignetto, un proucè que duravo dempeï maï dé dous ans è
li coutavo deïjà pas maou de louvidors.
Notr' homè se fasio tira l'ooureillo per bailla
quauqueis soous à
soun
abouca, li fasio bè prou coumpliments mas lachavo jamaï rè :
la récolto n'avio pas russi, d'aillours li dounario tout oou
cop quand
aurio gagna soun afa. En tous
qui rasounaments lou mènavo entaou de Nadaou à la
Saint-Dzean, de la Saint-Dzean à la Sair.tMarty, mas jamaï lou Braillassou nè vèsio rè vèni.
Un jour que Raougnomico, aprè ' vei vendu sous
vèdeous, éro
na sè counsultà, l'abouca vèzon
qu'avio de l'ardzen et pensant trapa
quauquo zigougnorio, sè boutet à l'afflata et li tutant sur soun
gousset li disio : « Eh coulobrè ! n'en surtiro doun jamaï rè d'aqui
dèdins ?»
Quand on étudie le blason, on rencontre souvent le qualificatif* Gringolé »
qui sert à désigner une pièce, une croix par exemple, dont les extrémités
sont terminées par deux têtes de serpent .ou de lézard adossées.
II y a une similitude évidertte entre Gringolé et le mot patois égrinzolo,
par lequel on désigne en Périgord le lézard gris des murailles. L.e sort dur
du G de grinGolé s'est adouci suivant Iq règle générale du patois périgourdin et s'est transformé en G doux « gringeolo » puis en Z « grinzolo » et
enfin égrinzolo.
Les étymologistes font venir gringolé de giingole, ancien mot désignant
les gargouilles. Nous donnons ici le dessin d'une gargouille de Notre-Dame
de Paris; cette.gargouille, refaite vers lí'55, présente, d'une façon par¬
faite, la silhouette du lézard gris au moment où, arc-bouté sur ses pattes
et
Raougnomico,
douzèno dins la
sans cesse
que
mémo
Pas n'en voudrai
n'ai
pu
que
mourir !
je rappelle
retenir.
en iïlo souvenant
d'elle,
perdre le souvenir.
Pendillou
Rundillou
Pendillou
pendillounavo,
rundillounavo,
toumbet,
Rundillou lou niasses.
saluant le
Un
Troubadour
Périgou/rdin
Rîcamplec.
1828
f
�LA
Bidanflet avio
de cercleis et
soun
«
meitrè
Vas
aqui 1
—
un ase
cinq
se
prénei
Qu'ei
ou
uno
PERIGOURDÎNE
lalomen .magrè qu'aguessas dit qu'avio avola douas douzènas
sieis rateus.— Né poudio pus bouta un ped devant l'aoutrê. —
dêcidet à lou mèna à la siéro de
pas
VIE
Lacropto.
gaoucho et li bouta dins lou
bien diflìcilè et toun ase vaï marcha
En chami
gna
gourzareu.
coumo
—
Tè ! véseis bè
lou vent.,.
»
rencountret
un grand vièdaze
que n'avo aussi à la ûéro. Bidanflet li
petits afas, et l'autre qu'appélaven Franconi li disset que n'avo y ensèmouyen de vendre sa bourrico maï de 100 eicus.
countet sous
un
Bidanflet que
n'avio pas d'esprit doous pus pounçuts tiret de sa pocho une gaoucho
qu'empourtavo per fa uno frètisso et n'en frettet las
babignas de soun ase que se
boutet a leva lou quiou è fusi coumo si lou diable l'empourtavo.
sans poudeilou drapa, — l'autre fusio toujours. — « Mas sei
Taleu dit, taleu faï — mas sa
potas que n'eront pas habituodas à la frètisso li
bétio, se disset lou paoubre eissourla dè me fatiga per rè. Vaou fa per you la flamettaven talomen que penset avei
avala un fer rouzè. — Franconi lou troubet
mémo opèraciou qu'aï faï per eu, co me dounaro dés las jambas. »
eiplâmi dins un gaoulha, que se trempavo las
babignas.
Bidanflet sè d'eilénet
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�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
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SPÉCIALITÉ H>2E
GrA^IDTTIEIRIIE
LA «MM
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EL D '
y
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LA CASE
5
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La Vie
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L. OID 0 N
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La Russie nous convie à
prendre part à une exposition internationale qui aura lien à l'automne prochain à Saint-Peiersbourg. Tous les produits seront admis en complète franchise
de droits.
Cette exposition comprend les fruits et les légumes de toutes sorles, les vins, cidres, biè¬
res. eaux-de-vie, machines, arbustes, produits alimentaires. II y a neuf sections dans les¬
quelles de nombreux prix et récompenses spéciales seront accordés.
Les demandes d'admission affluent tous les jours, et 1& France est d'ores et déjà assurée
d'occuper sans conteste le premier ranc dans ce tournoi pacifique.
Ponr tous renseignements et programmes, s'adresser à M. Eugène VIMONT, commissaire
général pour la Fraoce, 18, rue Sauvai (bourse de commerce;, Paris.
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1894
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Bugeaud
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est envoyé franco à ceux qui en font la demande
de l'Académio : 11, avenue Thiers, LS MANS.'
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Publié
sous
le
patronage lé la Société listeriquc et archéologique
du Périgoré.
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
La Vie Périgourdine
Type
The nature or genre of the resource
text
Publication en série
Subject
The topic of the resource
Satirique
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Sem : Goursat, Georges (1863 / 1934)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
18..
Language
A language of the resource
fre
Medium
The material or physical carrier of the resource.
papier
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Licence Ouverte 2.0
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
ark:/30098/hhxv
Description
An account of the resource
journal hebdomadaire illustré
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
37 cm
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-791
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de la Dordogne, Périgueux
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
publication en série imprimée
Dublin Core
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Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
FRB243226101_P2-791_1894_003
ark:/30098/49r0
Type
The nature or genre of the resource
text
Title
A name given to the resource
La vie Périgourdine
Subject
The topic of the resource
hebdomadaire
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 3, 20 mai 1894
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-05-20
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
18..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
4 p.
Language
A language of the resource
fre
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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A related resource from which the described resource is derived
Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-791
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9f88469bc8ac9e247ebed9aa8726ec0b
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Numéro
Le numéro
2
La Vie
JOURNAL
HEBDOMADAIRE
Place
5 fr.
On s'abonne
ILLUSTRÉ
PRIX DES ANNONCES :
chez M. O.
5 fr.
La Case
Bugeaud, 6
La double case.
PÉRIG-UEUX
LA
DOMÈGE, libraire,, place Bugeaud, 6, à Périgu
PANDÈGOUTO
WKHM
WKWMM^M
yR"
Mai 1894
Périgourdine
DIRECTION-RÉDACTION
PRIX DE L'ABONNEMENT :
Un An
Périgueux, le 13
| 0e
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MààNMZD
KMMèMffêWWWkSWM
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mêm
J?M '*■£
■<• *;
Aà?Màì ZW W
A?U5k.
v?â-
�LA VIE
\
PÉRIGOURDINE
Lettre adressée à Monsieur GHIPOULET
UN PRE1CHE BE PANBÉGOUTB
Dau curet de
Négroundeis
en
Fabrique de Vermicelle à Carcassonne.
Pèrigord
Marsannex, le'12 Mai 1868.
Mous
frais,
la grattas
lizenço
se
taou zour coumo huei lou boun Diou
doou Saint-Esprit
drubit è
faguet davala
lous apôtreis. Cop
sur
lur íntel-
sec
bouteron à parla toutas las lenguas dè lo
se
terrfTlqSïSutè patois
que
naoutreis parlen tous. Tout
co vous
Rfijjïi belp^áMraordinari, pertant, mous frais, qu'ei noumas la vèr^p. è'p"èr
vous figura coumo las gratias toumberon sur lou
mmiag
^ialaginas vaoutreis
mounto
tout
dau
lou
à la
quinquarollo è
tour
sur
Saint-Esprit.
un
se
four bien round
boto à croutâ
lous fideleis.
—
uno
sans
chabro
la crotas davalen
;
Entaou davalèron
(Si qu'ei pas vraï
Histo ire
,
la gratias
)
Texte.
ìí -n,
Monsieur
Chipoulet je vous stìítte le bon jour et viens vous
le vermicelle que vous mavais envoyé par votre facture
7 Mai 1868 est trop gros.—Je voulés une idée plus gros que selui
de facture 3o décembre 1867; je vous lai demandé un numéro
plus gros, mais non si gros comme vous me l'envoyés insi s'il
ni a pas de grosseur entre les deux, je préfère selui de facture 3o
décembre que le dernié, il doit y en avoir puisque j'en ai eux,
mais peut être vous nan faine pas. — Votre facture 3o décem¬
bre 1867 s'explique par vermicelle fin ; et vous menvoyés saine
fois du vermicelle gros, gros lorsque je ne vous demande qu'un
numéro de plus fin sait a dire une idée de plus, je. vous ai en¬
voyé une caisse pour me la ramplir mais gardés vous bien de
me
l'envoyer plaine de vermicelle gros comme le dernié je serés
obligé de vous le renvoyés. Je veux que vous m'envòyés du
vermicelle pâte de géne jaune et je vous mai dans caitte let¬
tre si sous un
petit papier colé un petit brin de vermicelle comme
échantillon de grosseur, pour grosseur vous me l'enverrés comme
selui-là que je vous envoi mais non pas plus fin ; comme gros¬
seur s'il
n'ai pas exat je préféré que selui que vous ales m en¬
voyer retire plutôt sur une idée, une petite idée plus gros que
plus fin je 'ne veus pas plus fin que se que je vous envoie. Je
vous prie me
marquer sur la facture et en toute letre le numéro
de grosseur que vous menvoyes puisque si sait réelement la
grosseur que je vous demande ; je demanderai toujours le même
sans
être obligé de faire tant des explications. Je vous prie
me
le préparer et le tenir prêt dans la caisse : je le ferai pren¬
dre dans le courant dans la quinséne.
dire que
Je
vous
salue
votre
tout
dévoué, plié entre se papié.
papié mais il faut jaune.
l'é-
chantillon de grosseur est entre se
.H
Baudet, épissier.
sVK
Ç_A_ ET
X-jAX. !
Couplet d'une chanson satirique faite en 1763 : dans cette
on suppose la Vierge
accouchée et l'on fait paraître à la
chanson
crèche les personnages marquants.
)t M, fy
couplet que nous reproduisons met en scène le contrôleur
général des finances Bertin, né en Périgord, en 1719, mort en
1792. — II accorda une protection efficace ;aux lettres et aux
arts. C'est à lui qu'on doit le développement de la manufacture
de Sèvies et la création du Dépôt des Chartes.
Le
Ne
P^OUYEXxBÈ DE MAï
Fret de maï
N'enrichit jarnaî.
se
sentant pas
Bertin dit
en
d'aise
entrant
:
Qu'on me donne une chaise,
Je bercerai l'enfant.
Je suis ministre en pied, mais je n'ai rien à faire;
Et pour occuper mes loisirs,
Seigneur, je viens vous offrir
Mon petit ministère.
(Mémoires de Bachaumont.]
�LA VIE
PÉRIGOURDINE
Y
MX
à . MM
Sous votre ciel
d'azur, riez, ô jeunes filles !
La vie est toute d'or et de soie à
Riez!... L'hcrbe
Aux tièdes
Avec la
qui naît
joie
au
Au
ans ;
front, glissez dans les quadrilles,
sur
Vous Ôtes des trésors que
un
quinte
craint p as les faucilles.
jours de mai s'endorment les autans.
Jouez, blancs alcyons,
Comme
ne
luth
au
le fleuve du temps,
Dieu donne
aux
poète et dés fleurs
souffle du plaisir élargissez
Le plaisir à mes yeux
vous
rend
vos
au
familles,
printemps.
ailes;
encore
plus belles;
Son règne parmi nous devrait être éternel.
Riez !... votre gaîté m'est douce à moi
Douce
comme au
Qui ramène
ses
qui pleure,
proscrit le tintement de l'heure
pas au foyer paternel.
Fortunio.
.ÔR:' -'
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PÉRIGOURDINE
MERCERIE
SPÉCIALITÉ IDIE
GrjAISrTIEIRIE
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LA CASE
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Missels, Paroissiens, Livres de piété, Chapelets
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PREMIÈRES COMMUNIONS
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O,
Place
Bugeaud
REGISTRES EN TOUS GENRES
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Exposition internationale de Saint-Pétersbourg.
La Russie nous convie à prendre part à une exposition internationale qui aura lieu à Pautomne prochain à Saint-Pétersbourg. Tous les produits seront admis en complète franchise
de droits.
Cette exposition comprend les fruits et les légumes de toutes sortes, les vins, cidres, biè¬
res, eaux-de-vie, machines, arbustes, produits alimentaires. II y a neuf sections dans les¬
quelles de nombreux prix et récompenses spéciales seront accordés.
Les demandes d'admission affluent tous les jours, et la France est d'ores et déjà assurée
d'occuper sans conteste le premier rang dans ce tournoi pacifique.
Pour tous renseignements et programmes, s'adresser à M. Eugène YIMONT, commissaire
général pour la France, 18, rue Sauvai (bourse de commerce;, Paris.
B francs.
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ILLUSTRÉ HEBDOMADAIRE
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Le numéro \ O
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B francs.
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Périgord
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Vente à 25 francs par
161 p., et eaviroi 1,000 vignettes
en écussons,
Par M. A. de Froidefond de Boulazac
Publie
mois de tous instruments.
Périgueux, imprimerie de la Dordogne.
sons
le
patronage de In Société historique et archéologique
du Périgord.
�
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
La Vie Périgourdine
Type
The nature or genre of the resource
text
Publication en série
Subject
The topic of the resource
Satirique
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Sem : Goursat, Georges (1863 / 1934)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
18..
Language
A language of the resource
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papier
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Licence Ouverte 2.0
Identifier
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ark:/30098/hhxv
Description
An account of the resource
journal hebdomadaire illustré
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
37 cm
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Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-791
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Médiathèque Pierre Fanlac
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FRB243226101_P2-791_1894_002
ark:/30098/49s9
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The nature or genre of the resource
text
Title
A name given to the resource
La vie Périgourdine
Subject
The topic of the resource
hebdomadaire
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 2, 13 mai 1894
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-05-13
Temporal Coverage
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Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
4 p.
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A language of the resource
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Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
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SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
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Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-791
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Le numéro
Numéro 1
La Vie
JOURNAL
PRIX DE L'ABONNEMENT
Périgourdine
HEBDOMADAIRE
ILLUSTRÉ
DIRECTION-RÉDACTION
:
Place
Un An
Périgueux, le 6 Mai 1894
l 0e
5 fr.
On s'abonne
PRIX DES ANNONCES
Bugeaud, S
chez M.
O.
5 fr.
La Case
La double
PÉEIGUEIJX
:
case
8
DOMÈGE, libraire,, place Bugeaud, 6, à Périgueux.
Las
bounas
Lenguas.
ImÊÉâmm.
\\m\i
TMKTAMRM
^}--r»:i^.',lii,vW.,y.vr<>rá,,
Ha! te mandas? He viedaze!
qu'ei doun
quo que
lou coucu n'a
pas
lacha de chanta toute la matìnadoî
—
�LA
'Bravo
yiE
PÉRIGOURDINE
Périgueux,
zent de
bien qu'elle fut à peine châtain-clair.
Le mari, dont on n'a jamais su le
nom de famille, s'appelait simple¬
Quant' oouvireis crèdâ notrè pitit zournâou
Sur notreis boulevards, oou Tôuloun', ô l'Arsâou
E dins
toutas
las
ment
mari et le sobriquet de la
femme on avait fait l'état civil de
rétablissement et on y appelait :
dè notro bouno viîlo,
ruas
Nè dizeis pas : enquèro une feuillo inutile!
Car vous troumparias beoucop, ma bravo zent.
D'aillours, qu'ey mas dous sôous, co faï pas grand arzent,
E per rirè un moment, zou troubareis pas sar.
Tous lous zournâo'us d'eici
Mas
sount
bè
tous prou
chez
Jean de la Blonde.
Les mérites culinaires de la Blonde,
étaient volontiers chantés par ses
clients, soit
tois
chonsous, lous conteis d'aoutreis
Lo
librè à la
crèdont
mo
Birolî, lou Zouavè, Borrobas
et
:
i-S ajjJOÌyco^ílt
-
co.
La Redaciou.
en
chantant
:
rues
N'io pen pansé to tchobirous :
Trézé micas, treis millossous,
Maï lou pus béou Dindoude Fronço,
de
Alléluia !
Un autre
MŒURS
Les maîtres d'hôtel renofhmés du
?
proviseur de Louis-le-Grand en 1858; Sabin Lacombe, conseiller de-pré¬
fecture, journaliste industriel, qui est revenu mourir à Périgueux, il y a
quelques années,, dans les fonctions de caissier de la banque de France, et
qui est Fauteur de très spirituelles comédies de Salon ; Chahrière Auguste,
le juge de paix homérique dont la légende reste ; l'architecte Catoire,qui a
fait le palais de -justice ; les professeurs Peyrqt et Granger ; l'inspecteur
Barrière ; Auguste Dupont, qui fut tué en duel par le Dr Chavoix, le 19 août
1852 ; l'avoué Réveilhas ; Raynaud-Minor ; Bernis ; Lacrousille Jules ; Cuménal ; Picon ; Fournier-Laurière, l'avocat mordant; Linard; le médecin
Séguy, etc., etc.
Tous ces hommes à situations graves, oubliant de temps en temps, pour
quelques heures, les soucis de leurs fonctions respectives, attirés par le
charrrie de ces loisirs momentanés et par l'expansion de vieilles amitiés,
redevenaient jeunes et gais comme à vingt ans. On demandait à Sauveroche
des chansons patoises ; il s'exécutait, mais la plupart du temps c'étaient les
amis qui en faisaient les frais. Dans ce genre, il y a le voyage de Granger à
Mareuil qui se termine par la glorification du robuste appétit de ce bon pro¬
fesseur de cinquième :
poëteis que chantoront l'eïtiou,
Las flours, lo zoounesso, l'amour et lou bon'vi,
Doous romons, doous dessins coumo n'avez
pas vi.
Ainsi, ma bravo zent, quand l'aouvireis crèda,
Ri bas tous, que pas un manqué de lou cjiata.
Périgueux
rei.
pléiade
Pérîgourdins pleins de talent, d'esprit et d'humeur gauloise, bien dignes
d'être les contemporains de cette génération littéraire et artistique de 1830
sur la gloire de laquelle nous vivons encore.
Les plus connus d'entr'eux furent : Pierre Magne, qui devint ministre ;
Albert de Calvimont, qui devint préfet; Léonce Sauveroche, qui mourut
Y'aouro dôous
livre à la main, suivait les
deïs,
Les habitués de chez Jean de la Blonde formaient une véritable
Tripou,
un
;
de
Alléluia !
les temps,
viei,
moun
Per prépora quis pès blanchis
Sei ségur que Louis Philippe
Ne mindjo gro ré de to si.
Qué forion Pautard, Eyméri,
Plumodjaou, même Pourquéry,
Pre coseï quis zios 0 lo tripo,
plumas l'y siront présenta.
par tous
en pa¬
temps baisseront pavillon devant elle :
Un pourro rirè un paou, rirè qu'ei la santa.
A coûta dè viorlas, troubareis doou seriou :
(1) Dzantou, nom d'un fou qui,
Bloundo, vezei-tu,
Et cousinier' au bout d'aou
El per fa pas la cossorolo
Daïuo lous marmitons d'au
Biscuit, Zarro- Pètano, FranconÊ, Barzacou,
Par d'habinlas
français, soit
EU'ei plozento, bouno drôlo
bavar,
L'y veiront deifila touto quello boutiquo
Què loungtemps amuset plusieurs zènèrocious.
Parloren de Dzanton (i), l'hommè dè proucessious
Que vèsions par las ruas, douzucô tout mouilla.
soun
en
:
Ou'ey lo potrouno d'aou plozei
parlen de rò, nouma de politique»;
ETouVrier què trimo touzours dins sa boutiquo,
Lou bourzei, Tempjuya, lou noble dèlèsei,
Nè siront pas façats dè prènei d'ôou plosei
En
du
ne
A lèsi la
Jean (lou Djan) et avec le pré¬
nom
jour,
on
De boun vi-uno pléno foun,
Sé perménen dins quello panso
Coum'un mériller dins Saint-Frount.
fête le retour d'Albert de Calvimont
Que Périgueux té ressuscita.
Perqué tu sès revicoula
Dempeï treis meis te crezion mort.
Diou marcé s es laquer' en vito.
PÉRIGOURDINES
Lou Bíoundiers bénissen lou sort
II y
avait à Périgueux, vers 1840-45, dans le quartier de la Cité, une
auberge célèbre par les réunions qu'y tenaient les personnages les plus
importants de la villp. Cette auberge, toutefois, n'avait point d'enseigne
alléchante, point de cheval blanc, pas le moindre lion d'or, mais un très
simple et très modeste br.andon. Elle avait, en revanche, une cuisinière
périgourdine hors ligne > que ses clients avaient baptisée la Blonde,
Nous volen tous nous~sodoula.
Mais la
plus connue, c'est la chanson de l'inspecteur Numéro Deux,
héros était l'inspecteur primaire Barrière, et que nous donnons
dans, son entier.
Sauveroche était un enfant des Barris. II fut successivement professeur
de rhétorique, principal du collège, proviseur et enfin recteur de l'académie
dont le
de la Dordogne. Ce poste ayant.été supprimé un an après sa création, Sau¬
veroche fut nommé proviseur du lycée Louis-le-Grand. C.'est'pendant son
administration que le vieux collège communal subit toutes ses transforma¬
tions et dépouilla sa vieille "carcasse monacale.
Les discours-de Sauveroche, pleins d'élégance et d'érudition, sont des mo
dèles du genre. Le plus apprécié fut celui de 163 5 sur les célébrités du Péri-
gord (1), qui se terminait par le vœu devoir élever sur. nos places les statues
de Montaigne et de Fénelon. Ce fut le point de départ d'une souscription
organisée par M. de Marcillac, maire de Périgueux, qui se fit le propagateur
dévoué de l'idée de Sauveroche, et dont la persévérance en amena la réali¬
sation.
F.
P.
(lj Un petit volume in-18, chez Dupont, avec notes et figur.e8, aujourd'hui introuvable., et qui fut vendu
profit de la souscription.
AVIS.
—
On demande des personnes
de bonne volonté
pour
faire les
ours sur
les allées de Tourny. C'est
débarrasser des bdiles-mères. Ces dernières, en modeste déshabillé, seront enchaînées pour
une
éviter les accidents,
ocoasion pour
se
au
�LA
VIE
PÉRIGOURDINE
L'inspétour numéro dous
Drôleis
avez vous
vis
Quel homé
que court lou
Gras coum'un aiitchou,
Naou coum'un bouchou,
Gros coum'un touneou,
Round coum'un péseou.
Refrain
Tremblas
Quand éou lou veou véni,
Lou redjen se bot' a blâmi ;
paysí
Trembl'en soludon
Salud'en tremblon.
Lou ventre 11 d o ou
Talemen n'a pooit.
L'instituteur
Mais, monsieur l'inspecteur?
L'inspecteur :
Mais, hé bien, monsieur l'instituteur!
Tremblas...
:
tous, tremblas tous
Qu'ei l'inspétour numéro dous.
.
Or ça, pour commencé
Nous allons lire l'A B C.
Vetzon, Tiennissou,
:
L'instituteur
Pour l'ambur de Dieu
Inspectez
un peu
!
:
�LA
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du
Périgord.
�
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
La Vie Périgourdine
Type
The nature or genre of the resource
text
Publication en série
Subject
The topic of the resource
Satirique
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Sem : Goursat, Georges (1863 / 1934)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
18..
Language
A language of the resource
fre
Medium
The material or physical carrier of the resource.
papier
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Licence Ouverte 2.0
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
ark:/30098/hhxv
Description
An account of the resource
journal hebdomadaire illustré
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
37 cm
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque municipale de Périgueux, P2-791
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Imprimerie de la Dordogne, Périgueux
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
publication en série imprimée
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
FRB243226101_P2-791_1894_001
ark:/30098/49tm
Type
The nature or genre of the resource
text
Title
A name given to the resource
La vie Périgourdine
Subject
The topic of the resource
hebdomadaire
Satirique
Politique
Description
An account of the resource
N° 1, 6 mai 1894
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1894-05-06
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
18..
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
4 p.
Language
A language of the resource
fre
Rights Holder
A person or organization owning or managing rights over the resource.
Médiathèque Pierre Fanlac
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Périgueux, 24000
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Goursat, Georges (1863 / 1934)
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
SEM : Goursat, Georges (1863 / 1934)
Rights
Information about rights held in and over the resource
Licence Ouverte 2.0
Source
A related resource from which the described resource is derived
Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac, P2-791