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ADRESSE
DES VICAIRES DE L’ÉVÊQUE
DU DÉPARTEMENT DE LA DORDOGNE
( M. l’Evêque absent ),
A tous les Fidelles du Diocèse*
BIBLIOTHEQUE
DE LA VILLE
DE PÉRIGUEUX
Frères et citoyens,
Tandis que prosternés dans le sanctuaire , nous
supplions l’Eternel d’éclairer les esprits, de réunir les
coeurs , de ramener parmi nous la concorde et la paix ,
ces biens si précieux à la patrie , à la religion ; un cri
plaintif vient affliger nos ames : il accuse des citoyens
égarés d’inquiéter, de tourmenter nos frères dissidens.
Quoi ! le fanatisme , ce monstre enfant de l’ignorance
ou de la perversité, pourroit paroître aimable à cette
classe de Français qui se sont élevés au-dessus de tous,
les préjugés, qui ont acquis, avec la liberté , toutes
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les qualités généreuses, expansives qui en découlent
Non, Frères et Citoyens, nous ne saurions croire
que vous portiez à ce point le délire et l’inhumanité.
Vous savez, sans doute, que la liberté, ce don du
ciel, cette divinité terrestre que vous honorez tous,
protège également tous les citoyens de l’Empire p qu’elle
assure à chacun le droit de penser comme il lui plaît,
de répandre ses idées, de servir Dieu à sa manière,
pourvu qu’il respecte les lois établies.
Vous sentez que les opinions religieuses , les actes
extérieurs de culte, sont, pour chacun , la propriété
la plus chérie,l’occupation la plus douce,communément
même la plus innocente; et que la tyrannie seule peut
interdire aux hommes ce que la nature leur permet,
ce que la conscience leur commande.
Sans doute , ces vérités sont gravées dans vos cœurs ;
et si quelqu’un de vous avoit pu les méconnoître, la
religion nous ordonne de les lui rappeler.
A Dieu ne plaise cependant, que notre désir dé la
liberté religieuse, pour tous nos frères, soit fondé
sur l’indifférence de religion , ce dogme moderne du
philosophisme qui suppose, qui prouve qu’on méprise
tous les cultes !
A Dieu ne plaise que nous ne voyions dans la religion
aucun rapport avec les lois civiles, et que nous jugions
l’athée comme le théiste le juif, le musulman comme
le chrétien, également propres à devenir des héros
�Alors, ouï bien alors , nos ennemis pourroient
triompher en accréditant cette accusation , que nous
avons déserté les drapeaux de Jésus-Christ.
Frères et Citoyens, nous ne cesserons jamais de
croire et d’enseigner que le culte chrétien et catholique
romain, est le culte par excellence ; que la bonne foi
seule peut excuser celui qui en professe un autre.
Nous dirons toujours que la religion, ce premier
mobile d’un cœur bien fait, ne peut être sans influence
sur les qualités civiques. En effet, quel puissant rapport
n’existe-t-il pas entre les lois sociales, sur-tout nos lois
nouvelles, et cette religion sainte qui, seule, a consacré
Yégalité, la confraternité de tous les hommes ; qui, seule,
a pour base la bienfaisance universelle ; qui, seule , a
fait de tous les actes d’obéissance à la loi civile , autant
d’actes de vertu ?
Quel parallèle pourroit - on établir entre le vrai
chrétien, ami de ses semblables, désireux de leur bonheur,
prêt à mourir pour le maintien des lois, pour la prospérité
nationale ( parce que la récompense du ciel doit le
dédommager de tous les sacrifices terrestres ) et l’athée,
froid égoïste, qui, destitué de tout espoir dans le
ciel, place nécessairement sa félicité sur la terre , se fait
lui-même le centre de toutes ses affections , et dit dans
son cœur : « Périsse , s’il le faut, toute l’espèce humaine ,
pourvu que je sois heureux, que m’importe ! « Le
civisme du chrétien est un sentiment habituel, indes
tructible ; parce que , pour lui, le bonheur et la vertu
sont inséparables. Mais l’athée !........ Si la vertu du
citoyen est une disposition à sacrifier son intérêt parti-
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culier pour l’intérêt général, la vertu dans un athée
seroit une folie : et pourquoi feroit-il le sacrifice du
seul bien qu’il espère ?
Malheur à qui ne trouverait dans son cœur cet éloge
de la religion ! Malheur encore à qui ne saurait voir
des dogmes anti-sociaux dans ce culte flétri de Dieu
et des nations , dont les sectateurs regardent les autres
hommes , comme autant d’ennemis à qui ils ne doivent
ni charité ni justice ; dans ce culte dégradant qui,
consacrant la plus ardente des passions, semble autoriser,
pour l’assouvir, à briser tous les liens de l’harmonie
sociale !
Nous désirons donc, pour tous nos frères , la liberté
de culte , non que toutes les opinions religieuses , tous
les cultes, soient également agréables aux yeux du
Très-Haut, également utiles ou indifferens àlaprospérité
publique ; mais parce que la religion est la protectrice
du droit des foibles ; et que la liberté du culte, en
respectant les lois de l’état, est le droit de tout citoyen ;
parce que la religion oblige tous les hommes à se
supporter charitablement dans leurs erreurs comme
dans leurs vices ; et que , selon l’esprit saint, tyranniser
les hommes dans l’intérêt de la religion , dans la vue de plaire
à Dieu , c’est comme si l’on voulait honorer un père tendre ,
en l’abreuvant du sang de son fils.
Nous désirons encore la liberté générale de culte ,
parce que nous rougirions que la religion dût son triomphe
à des secours humains, La vérité , par son seul éclat,
doitétablir son règne ; et ce n’est qu’à l’imposture qu’il
appartient de s’établir par la force.
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Si ces vérités sont applicables a tous nos frères répandus
sur le globe; combien plus conviennent-elles à cette
classe de nos frères chéris qui offre à Dieu le même
culte que nous ; qui n’en diffère que pat une erreur
la plus pardonnable, quoique peut-être la plus dangereuse,
une déférence excessive dans l’intérêt de la religion,
a des hommes dont le cœur, quelque bon qu’il soit,
ne sauroit, dans cette cause , être exempt de prévention ;
â des hommeS dont l’autorité , respectable en elle-même ;
doit être nulle , lorsqu’elle est en opposition avec l'auto
rité des lois, la tranquillité publique !
Frères et Citoyens, sans doute il doit être pénible
pour vos Cœurs qu’au nom d’un Dieu de paix, on secoué
au sein de Vos familles le brandon de la discorde ;
qu’on désunisse l’époux de son épouse , le fils d’avec son
père ; il doit vous être pénible qu’on effraie fout te qui
vous environne' sur le sort de la religiontandis qu’elle
conserve ses dogmes , sa morale ; Son culte : qn’on
menace de l’enfer, d’une réprobation éternelle quiconque
se range du côté des lois et de la concorde. Sans
doute vous devez craindre que cette désunion ; hautement
réprouvée par les maximes de l’évangile , ne soit encore
fatale à la patrie , en donnant à ses ennemis le seul
moyen de la détruire;
Mais parce que le mal est grand, devons-nous employer
des remèdes criminels ? parce que nos frères manquent
de charité. devons-nous en manquer nous-mêmes ?
parce que l'amour de la religion sert de prétexte à leurs
œuvres inciviques, devons-nous, par amour de la patrie,
cesser dè voir en eux des frères; des citoyens recom
mandés bar la nature, protégés par les lois ?
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'Ah ! gardons-nous de déshonorer ainsi notre cause,
laissons au temps à calmer certains regrets , à montrer
aux fidelles le ridicule de leur chaleur sur des matières
qu’ils ignorent : encore quelques jours, et chacun sentira
les dangers de la haine, de la défiance mutuelle , le
besoin de la paix, de l’union publique , l’importance du
respect, de l’amour pour les lois: alors par prudence
ou par devoir, chacun désirera le terme de cette scission,
et nous ne ferons tous bientôt qu’une famille de frères.
Oh! combien nous nous réjouirons, à cet heureux
instant, de nous être montrés grands et généreux !
Oh ! comme l’estime, l’amitié de nos frères nous
dédommagera des sacrifices que nous sommes, dans ce
moment, obligés de leur faire! Hommes sensibles!..,
hommes vraiment patriotes et chrétiens , descendez au
fond de vos coeurs, ; savourez toutes les douceurs de
cet espoir : et puis, nous ne craignons pas de vous le
dire, livrez-vous à l’impulsion de vos âmes !
Ce n’est pas que, du temps seul, nous devions attendre
ce succès : il est digne de nous d’accélérer le retour
de nos frères, parles moyens que la charité nous indique.
Parlons, à leur raison, tâchons d’intéresser leurs cœurs :
ainsi J. C. et ses apôtres établirent le règne de l’évangile,
malgré les efforts combinés de l’imposture et des
passions.
Frères et Citoyens, demandez sans aigreur à nos
frères mécontens , comment une religion fondée sur la
charité, sur l’amour des hommes, peut condamner
des lois nécessaires au salut de l’empire ? Comment
cette religion si pacifique , peut leur prescrire de
,
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déclamer, contre l’ordre établi, au péril d’entretenir
l’anarchie , d’amener une guerre civile , ou de favoriser
une guerre étrangère ? Comment sur-tout elle peut
exiger d’eux qu’ils brisent le lien de fraternité qui doit
nous unir tous ? Est-ce que la loi de Jésus-Christ ne
trouveroit pas son accomplissement dans notre affection,
notre intimité mutuelle ? Mes chers enfans, a dit l’apôtre
S. Jean , Aimez-vous les
les autres : ainsi vous accomplirez
la loi du Christ.
Demandez-leur que deviendroit l’ordre social, si les
citoyens pouvoient méconnoître la voix du souverain,
toutes les fois qu’il contrarie les intérêts , les opinions
de quelques prêtres ? Ne seroient-ce pas alors les prêtres
qui règneroient dans l’état ? Cependant le royaume de
Jésus-Christ n'est pas de çe monde,
Rappelez-leur qu’au temps du bon Henri IV, ce roi
cher encore à tous les cœurs, on vit en France les
évêques et les abbés, les religieux et les séculiers ,
ligués avec le pontife de Rome, pour accabler des foudres
de l’église, celui que les lois désignoient pour notre roi.
Dites-leur que la postérité a flétri , comme fanatiques
ces hommes ardens qui avoient divisé le royaume au
nom de Pieu. Demandez-leur ensuite si l’obéissance
aux lois , qui fut une vertu lors, malgré les anathèmes
de tout le clergé Français et du pape, peut être un crime
aujourd’hui que la majorité du clergé l’approuve.
Rappelez-leur encore, Frères et Citoyens, ce temps
de scandale pour l’église , connu sous le nom de schisme
d’Avignon. Alors, comme de nos jours , il s’agissoit de
la légitimité du ministère saint : deux papes d’abord,
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ensuite trois, se divisoient le monde chrétien ; les termes
les plus durs, les dénominations les plus injurieuse
furent employés par tous les ardens dans chaque parti.
Mais quelle fut la conduite des sages ? Quelques universités , grand nombre de prêtres et de laïques , pensèrent
que , dans ce temps de trouble , chacun devoit se tenir
en. paix, jusqu’à la décision de l’église, compter sur le
mérite de sa bonne foi, et se ressouvenir que la
première des vertus est la charité chrétienne. Demandezleur , demandez sur-tout aux âmes pieuses, s’il ne serait
pas de la sagesse d’en user de même aujourd’hui que
le clergé de France est divisé ; d’attendre en paix les
oracles de l’autorité infaillible , de se ranger provisoi
rement du côté des lois civiles , et de vivre avec tous
les citoyens dans cette charité, cette fraternité, cette
union, dont le spectacle ne peut qu’être agréable au
père commun.Que si leur cœur aigri contre les lois nouvelles, se plaît
à croire que Dieu abhorre un ordre de choses qui a
froissé leurs intérêts , contrarié leurs goûts, offensé leur
amour-proprealors sur-tout reconnoissez que la vio
lence ne peut qu’éxacerber leurs dispositions : lâchez de
leur rendre aimables ces institutions qui leur paroissent
si hideuses : peignez-leur l’état de dégradation et de
détresse, de malheur et de corruption où l’ancien régime
avoit conduit et l’état et l’église : montrez leur toutes
les dignités rendues vénales, et les richesses devenues
l’idole commune à laquelle on sacrifioit la tranquillité,
la vertu : montrez-leur le luxe épuisant le riche et cor
rompant le pauvre ; l’oisiveté, cette mère de fond les
Vices, recevant les honneurs dus à l'activité industrieuse.
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rappelez-leur sur-tout cette hydre dévorante qui s’engraissoit de la substance du peuple, ce joug de fer qui
pesoit sur toutes les têtes, qui écrasoit par fois, sans
qu’on pût s’en garantir, les hommes les plus dignes de
l’estime publique.
Mettez en opposition le tableau des bienfaits que promet le nouveau régime : dites comment toutes les dignités,
devenues électives feront naître l’émulation du talent
et de la. probité: comment les richesses, si inutiles au
bonheur, seront peu prisées, peu recherchées, aujourd’hui
qu’elles ne conduiront plus aux distinctions sociales: dites
comment le luxe sera flétri dans l’opinion publique ,
aujourd’hui qu’on appréciera l’homme par son mérite ,
et non par cet éclat extérieur qui décèle une ame
étroite et sans énergie : comment cette même opinion
répandra le mépris sur ces hommes oisifs et inutiles ,
qui ne feroient que languir sous le poids de leur ennui,
et se tourmenter pour varier leurs plaisirs : Dites
comment les citoyens s’accoutumeront à se trouver
heureux avec du pain acquis à la sueur de leur front,
et cette liberté, cette égalité de droits qui les préservera
du dédain et de l’oppression de leurs semblables : peignez
cette vie simple et laborieuse des premiers hommes ,
s’introduisant insensiblement parmi nous , procurant une
aisance générale, et l’aménité de mœurs qui en est la
suite ; étouffant tous nos soucis rongeurs , corrigeant
tous nos vices, et disposant nos âmes, celles sur-tout
de la jeunesse, à cette masse de bonheur et de vertu
que comporte notre foible nature...... Et puis, dites à
nos frères mécontens : voilà cet ordre de choses qu’on
a voulu flétrir au nom du créateur, au nom de l’ami
des hommes.
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On vous opposera les désordres de la révolution 2
les maux de l’anarchie : mais demandez-leur si le ToutPuissant lui-même débrouilla le cahos sans déplacer les
élémens.... Dites-leur, et tâchez de les en convaincre,
que déjà se développeroient tous les brillans avantages
que nous avons décrits, si leur répugnance visible pour
cet ordre de choses, si leur haine manifeste pour ses
partisans ne provoquoit les écarts de quelques-uns, la
défiance de tous.
A ces réflexions frappantes, ajoutez les procédés les
plus touchans : paroissez plaindre les malheureux des
pertes qu’ils ont faites ; cherchez à les en consoler : aidezles à les réparer...', et soyez en sûrs , leurs cœurs , ou ils
seroient de bronze , se laisseront fléchir : ils se recon
cilieront avec le nouveau régime, et finiront par le
croire digne de l’approbation du ciel.
Pour nous, Frères et Citoyens, qui, croyant la religion
intéressée à la prospérité de l’empire, au maintien de
ses lois, avons échangé nos paisibles retraites pour des
postes difficiles; pour nous qui, sous la direction de notre
évêque , vous devons, avec une instruction saine , des
exemples édifians ; nous tâcherons de tenir nous-mêmes
la conduite que nous vous conseillons envers nos frères,
envain on nous outrageroit : le ris moqueur, le regard
haineux, le ton de persiflage , l’air de mépris , les
grossièretés même, rien ne saura nous ébranler : nous
élèverons notre ame à une telle hauteur, que ces outrages
ne puissent nous atteindre : ou si nos cœurs en sont
atteints, y sont sensibles, la charité chrétienne nous les
fera pardonner. Nous aimerons ceux qui paroîtront nous
haïr, nous rechercherons ceux qui voudront nous fuir;
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nous prierons pour tous: nous chercherons à consoler,
à soulager, sans distinction , tous ceux sur qui pourront
s’étendre nos soins ; ainsi, et par nos œuvres , nous
prouverons la légitimité de notre mission : car JésusChrist nôtre maître a dit: en cela on reconnaîtra que vous êtes
mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres. Heureux
et mille fois heureux , si le rémunérateur suprême nous
ménage cette douce récompense ,de voir tous nos frères
se réunir autour de l’autel sacré dela religion et de la
patrie !
Les vicaires de l’Evêque du Département de la Dordognel
Signés LAMBERTIE ; BOUCHERIE ; LAGORSE :
ANDANT ; SIREY ;DASPRES ; FEYTEAU
A
PÉRIGUEUX,
De l’Imprimerie des Amis de la Constitution
et de M. l’Evêque,
��
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Adresse des vicaires de l'évêque du département dela Dordogne (M. l'évêque absent), à tous les fidelles du diocèse.
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
FRB243226101_PZ-34.
ark:/30098/5tkt
Type
The nature or genre of the resource
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texte imprimé
Subject
The topic of the resource
Evêché : France : Périgord
Description
An account of the resource
Adresse des vicaires de l'évêque du département dela Dordogne (M. l'évêque absent), à tous les fidelles du diocèse . - [S.l.] ([s.n.]) (Périgueux) : de l'impr. des Amis de la constitution et de M. l'Evêque). - 11 p. ; 19 cm. - A la fin du texte :"Les Vicaires de l'évêque du département de la Dordogne signés Lambertie ; Boucherie ; Lagorse ; Andant ; Sirey ; Daspres ; Feyteau.
* Blanc-Montmayeur :
Evêché : France : Périgord
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Département de la Dordogne
Contributor
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Lambertie ; Boucherie ; Lagorse ; Andant ; Sirey ; Daspres ; Feyteau.
Publisher
An entity responsible for making the resource available
des Amis de la constitution et de M. l'Evêque
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The file format, physical medium, or dimensions of the resource
28 cm
Language
A language of the resource
fre
Extent
The size or duration of the resource.
11 p.
Medium
The material or physical carrier of the resource.
papier
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des Amis de la constitution et de M. l'Evêque
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Périgueux, Médiathèque Pierre Fanlac.PZ-40
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